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Les contrats de dupes ne permettront pas à l'Afrique de vivre décemment...
Par Olympe BHÊLY-QUENUM *
*Garrigues-Sainte-Eulalie, 27/03/09
*
"Selon les termes de l’accord, la société d’exploitation créée sera détenue à 66,65 % par le groupe français et à 33,35 % par le Niger."
*La phrase ci-dessus illustre cruellement un des problèmes posés sans ambages dans le chapitre 42 de C'était à Tigony, mon roman publié en octobre 2000 (cf. Présence Africaine); dans l'article QUI EST DONC MONSIEUR HENRI GUAINO? (cf.www.obhelyquenum.com (in rubrique POLITIQUE) ), on peut lire la prédiction que voici de mon regretté ami René Dumont: *
*" [...]en 2000 (novembre ?) René me téléphone : «…/mal fichu, presque à bout, mais j’ai lu ton C’était à Tigony et compris que tu aies écrit Tigoni avec y ; nous parlions beaucoup des pays où tu menais tes enquêtes ; Olympe, tu as mis le pied dans trop de plats en porcelaine, ton livre sera enterré/… » Il parlait d’or : hormis Claude Wauthier, pour RFI, 45 exemplaires de **C’était à Tigony** envoyés aux critiques de la presse française ont été littéralement étouffés. Vive la France de la Francophonie !"
*
*Madame Anne-Cécile Robert n'a jamais permis que j'intervienne dans certains problèmes africains, quand Le Monde diplomatique les abordait et j'ai pris mes distances; les contrats de dupes ne permettront pas à l'Afrique de vivre décemment de l'exploitation par l'Europe, voire, par la Chine qui fait peur, des richesses minières de son sol; d'autre part, les relations entre l'Afrique francophone et "l'ex-puissance coloniale" seront progressivement en déliquescence, tant que la presse française ne donnera la parole qu'aux intellectuels africains habiles à ramper, à caresser dans le sens du poil, à accepter d'être politiquement corrects dans l'Hexagone, tout en étant sans surface dans leur pays natal.
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"Selon les termes de l’accord, la société d’exploitation créée sera détenue à 66,65 % par le groupe français et à 33,35 % par le Niger."
*La phrase ci-dessus illustre cruellement un des problèmes posés sans ambages dans le chapitre 42 de C'était à Tigony, mon roman publié en octobre 2000 (cf. Présence Africaine); dans l'article QUI EST DONC MONSIEUR HENRI GUAINO? (cf.www.obhelyquenum.com (in rubrique POLITIQUE) ), on peut lire la prédiction que voici de mon regretté ami René Dumont: *
*" [...]en 2000 (novembre ?) René me téléphone : «…/mal fichu, presque à bout, mais j’ai lu ton C’était à Tigony et compris que tu aies écrit Tigoni avec y ; nous parlions beaucoup des pays où tu menais tes enquêtes ; Olympe, tu as mis le pied dans trop de plats en porcelaine, ton livre sera enterré/… » Il parlait d’or : hormis Claude Wauthier, pour RFI, 45 exemplaires de **C’était à Tigony** envoyés aux critiques de la presse française ont été littéralement étouffés. Vive la France de la Francophonie !"
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*Madame Anne-Cécile Robert n'a jamais permis que j'intervienne dans certains problèmes africains, quand Le Monde diplomatique les abordait et j'ai pris mes distances; les contrats de dupes ne permettront pas à l'Afrique de vivre décemment de l'exploitation par l'Europe, voire, par la Chine qui fait peur, des richesses minières de son sol; d'autre part, les relations entre l'Afrique francophone et "l'ex-puissance coloniale" seront progressivement en déliquescence, tant que la presse française ne donnera la parole qu'aux intellectuels africains habiles à ramper, à caresser dans le sens du poil, à accepter d'être politiquement corrects dans l'Hexagone, tout en étant sans surface dans leur pays natal.
Aristote et Goethe sont en exergue dans C'était à Tigony et Myriam, Juive africaine qui lit la Haggadah **en hébreu**, s'est opposée au contrat d'exploitation de la mine d'or, si son pays devait être minoritaire. L' écrivain que je suis depuis 1960 n'est pas du tissu de ceux qui cherchent à plaire, en fabriquant des romans qu'on désire que des Africains écrivent afin d'être acceptables.
Olympe BHÊLY-QUENUM *