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Vendredi 7 août 2009


Ancien camarade de lutte de Kérékou, ministre sous Soglo et Kérékou, nouveau Yayiste

 

Amos Elégbè plus royaliste que le roi


(Il défend son nouveau gombo bec et ongle)

Quelqu’un a dit que les hommes politiques sont nés avant la honte, et par ce fait ils sont capable sans se départir de leur sourire en coin de tous les excès voire toutes les inepties. Serait-ce le cas d’Amos Elègbè ?

 

On est tenté de le dire, tant la démarche de l’homme interpelle. Hier, une fois de plus, cet ancien camarade de lutte du général Mathieu Kérékou, actuellement conseiller spécial chargé des affaires politiques de Boni Yayi, a démontré sa capacité à être intemporel, égal à lui-même et surtout prêt à tout pour rester dans la mouvance présidentielle n’importe laquelle. Cet ancien ministre de Kérékou, était face à un ancien syndicaliste hier sur les antennes de l’Ortb. L’objet de ce face à face portait sur les récentes sorties du chef de l’Etat et du président du Prd.

 

Sorties qui portaient sur l’état de la nation et sur l’affaire Cen-sad. Comme il fallait s’y attendre, l’ancien ministre de Kérékou avait occupé le rôle d’avocat défenseur de Yayi et de pourfendeur de Houngbédji. A l’aide de théories et de jeu de mots, l’éternel mouvancier revenu aux affaires aux moyens de salamalecs kilométriques, s’était plu à dégonfler le patron du Prd, histoire de rétablir une image encore plus écornée d’Adrien Houngbédji après son passage. Ce qui choque dans le business de Amos, il n’y pas un autre mot pour interpréter sa posture, c’est que ce n’est ni le client qu’il défend qui compte ni sa cause qui l’intéresse mais sa position actuelle par rapport au pouvoir. Il ne faut donc pas se méprendre sur cet acharnement à déifier Boni Yayi, pour le vieux briscard, Amos Elégbè il s’agit de rester dans le bon sens, celui de la Marina. A partir de ce moment il ne faut s’attendre à aucune espèce d’objectivité de ce partisan fait avocat. Mathieu Kérékou observateur silencieux doit maintenant, avec du recul,  comprendre par quelle magie Amos Elègbè, son ancien ministre et conseiller a pu rester aussi longtemps avec lui.

 

Chez Yayi, il représente l’aile dure, les faucons. Un choix stratégique pour mieux ferrer yayi pendant qu’il est au pouvoir comme quoi mieux vaut rester près de la marmite et se gaver des miettes que de la lorgner de loin. Il est donc dans son rôle et comme tous les autres, il faut encenser le chef même quand il fait mal au risque de se voir éjecter des abords de la marmite. Le gombo est donc à la base de cette défense du pouvoir. Qui est fou ?

Adja Hervé



Tag(s) : #Les TCHABE : le dynamisme
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