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Insécurité au Bénin: Yayi Boni a perdu le combat de la sécurité

 

(environ un braquage par jour au Bénin, pourtant le Ministre Zizindohoué clame qu’il a la situation en mains)

 

28/10/2009

 

Faire de la sécurité une priorité extrême ne serait pas chose exagérée car la sécurité dont jouit le Bénin il y a quelque années a favorisé assez d’investissements étrangers dans notre pays. Mais hélas ces belles et radieuses époques sont maintenant bien révolues car la sécurité est devenue pour les béninois un concept insaisissable. De plus en plus ce pan de la vie des béninois semble être bien banalisé. Qu’il vous souvienne qu’au lendemain du braquage inédit derrière la présidence de la république, les hauts gradés de la sécurité ont pris en mains la situation et ont rassuré le peuple que des dispositions efficaces seraient prises pour que cela ne se répète plus. C’est justement après cette promesse que les divorcés sociaux ont accompli l’exploit du double braquage des banques à Tokpa. Exploit sans doute égal à celui des prédécesseurs qui ont échangé un véhicule au nez et à la barbe de la résidence présidentielle. Les affres des divorcés sociaux se multiplient sur toute l’étendue du territoire et pendant ce temps notre super ministre de la sécurité prêches de paroisses en paroisses pour que Dieu veille sur le pays en maintenant au pouvoir la légèreté et l’insécurité chronique. Cet intérêt de la rédaction à la question sécuritaire ne doit pas être perçu comme un acharnement contre la personne du ministre mais comme un éveilleur de conscience car en cette en cette veille de fin d’année où l’habitude est la recrudescence de l’insécurité, il urge que le ministre et son cabinet se mettent résolument au travail pour éviter au pays le supplice de revivre le passé.

 

Comment veut on arriver à de bon résultat lorsque l’autorité semble travailler pour une désunion totale au sein des hauts gradés de la police ?

 

Comment veut-on avoir des résultats adéquats lorsque le ministre travaille en sourdine contre ses actions personnelles ? Nous n’en voulons pour preuves que le combat contre le « Kpayo ». Dans ce dossier où le ministère a engagé plusieurs millions pour la communication, et où la direction a reçu consigne de sévir pour une éradication complète et totale du mal, le ministre envoie  une lettre confidentielle au DGPN pour lui demander d’assouplir la répressions, en d’autre terme d’arrêter le combat pour laisser triompher le mal.

 

Pendant que le peuple est victime de ces contre performances du département sécuritaire, son chef se verse dans des œuvres humanitaires rivalisant d’attribution avec son homologue de la famille et de la solidarité nationale.

 

D’aucun pense que nous sommes possédés par le diable, du moins c’est ce que nous avions ouï entendre des nombreux coups de file  reçus lors de notre dernière parution. Depuis l’avènement du changement Dieu est devenu le fond de commerce le plus rentable politiquement et participe activement à cette vaste escroquerie dont la première victime est le peuple et dont le but est de faire régner éternellement un messie autoproclamé qui n’est autre que le Dr Boni Yayi.

Ce qu’il serait impérieux à retenir est que quelque soit la durée de la nuit le soleil apparaît toujours.

 

larion KINGNON/ DEFI-INFO



 

Tag(s) : #EDITORIAL
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