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Le 29/05/2010

 

Le roi Boni 1er est complice des policiers ripoux au Bénin

 

Et si on lisait ensemble le discours prononcé par le Roi Léopold II devant les missionnaires se rendant en Afrique en 1883 !

Révérends Pères et Chers compatriotes,

 
La tâche qui vous est confiée à remplir est très délicate et demande beaucoup de tacts. Prêtres vous allez certes pour l’évangélisation mais cette évangélisation doit s’inspirer avant tout aux intérêts de la Belgique.


Le but principal de votre mission au Congo n’est donc point d’apprendre aux Nègres de connaître Dieu, car ils le connaissent déjà. Ils parlent, soumettent à un Mundi, un Mungu, un Diakomba et que sais-je encore et ils savent que tuer, voler, coucher la femme d’autrui, calomnier et injurier est mauvais. Ayons donc le courage de l’avouer. Vous n’irez donc pas leur apprendre ce qu’ils savent déjà.


C’est dire donc que vous interprétez l’évangile de façon qui sert à mieux protéger nos intérêts dans cette partie du monde.
Pour ce faire, vous veillerez entre autres à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorgent leur sol et sous-sol pour éviter qu’ils s’y intéressent et ne nous fassent pas une concurrence meurtrière et rêvent à nous déloger un jour. Votre connaissance de l’Evangile vous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles la pauvreté tel par exemple « Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux », « il est difficile au riche d’entrer au ciel ».


Vous ferez tout pour que les Nègres aient peur de s’enrichir pour mériter le ciel. Vous devez les détacher et les faire mépriser tout ce qui leur procure le courage de nous affronter. Je fais allusion ici principalement à leurs fétiches de guerre. Qu’ils ne prétendent point ne pas les abandonner et vous devez vous mettre tous à l’œuvre pour les faire disparaître. Votre action doit se porter essentiellement sur les jeunes afin qu’ils ne se révoltent pas. Si le commandement du Père est conducteur à celui des parents, l’enfant devra apprendre à obéir à ce que lui recommande le missionnaire qui est le Père de son âme. Evitez de développer l’esprit de critique dans vos écoles. Apprenez aux élèves à croire et non à raisonner.


Ce sont là chers compatriotes, quelques-uns des principes que vous appliquerez. Vous en trouverez beaucoup d’autres dans les livres qui seront remis à la fin de cette séance.
Evangélisez les Nègres à la mode des Africains, qu’ils restent toujours soumis aux colonialistes blancs. Qu’ils ne se révoltent jamais contre les injustices que ceux-ci leur feront subir. Faites leur méditer chaque jour « Heureux ceux qui pleurent car le royaume des cieux est à eux »…
Juste après cette lecture vous avez soupiré n’est-ce pas ? Et bien ce discours ressemble comme deux gouttes d’eau aux réalités actuelles des policiers que nous sommes. Tu n’es pas bien vu aux yeux de la population qui, au prix de mille sacrifices estime que tu ne fais rien. Tes patrons eux souhaitent toujours végéter dans l’opulence et ne souhaitent jamais ton éclosion intellectuelle. Bien au contraire, ils cherchent à te maintenir à cette métaphase de la dépendance et de la souffrance professionnelle.


Quoi qu’on te fasse, on te brandit les vétustes textes de la police qui te réduisent dans un silence profond. Maintenant qu’ils ont commencé à organiser des meetings géants estimant qu’ils remercient le Chef de l’Etat oubliant que des généraux ont été promus avant eux et que ces anciens généraux de l’armée n’ont pas outre passé les limites de leur déontologie. Justement parce que ceux-ci ne disposent pas aussi suffisamment de moyens financiers pour animer la vie politique nationale bien qu’étant hommes en uniforme. Peuples béninois des hauts gradés de la Police nationale n’aiment que leur ventre et toutes vos plaintes sont rangées dans les placards des hommes toujours insatisfaits car concluent-ils ; il n’y a jamais eu sécurité à cent pour cent. D’ailleurs il ne peut en être autrement si ceux là mêmes brisent la conscience professionnelle des policiers par des décisions administratives qui changent de couleurs au gré de leurs humeurs et des liens de parentés qui les lient avec les mis en cause ; si non comment comprendre que dans la Police qui est nationale il se développe aux yeux de tout le monde un tissu épais de régionalisme sans que personne n’en parle. Et puisque eux-mêmes ont commencé par faire de la politique à hauts débits, violant ainsi les dispositions de nos statuts sans être inquiétés, qu’il plaise à l’opinion de lire ces quelques lignes de nos calvaires. Ces hauts gradés en réalité n’aiment jamais entendre des agents qui raisonnent sur un bon sujet de la sécurité en proposant de réels plans d’intervention. Ceci doit provenir d’eux et ils le font très maladroitement car ils ne sont pas allés suffisamment à l’école. Tout pour eux, rien pour les agents. Toujours à la recherche de gains faciles allant du dédain flagrant porté sur les agents et de la haine manifestée surtout sur les agents policiers du sud. Il n’est pas rare de les voir prendre des décisions qui avantagent les policiers du Nord et dès que la même situation se présente ces hauts gradés changent catégoriquement de position. Comme exemple, je puis vous dire qu’il y a eu un concours de recrutement d’officiers et il se trouve qu’un policier du Nord se retrouve en troisième position sur la liste supplémentaire. Puisque c’est de lui qu’il est question, ceux que vous connaissez ont décidé de promouvoir le policier. Le cas similaire s’est présenté où le choix devait être porté sur le policier qui malheureusement est du sud dans un concours d’inspecteurs. Les mêmes gradés du Nord qui font le jeu ont estimé qu’il faille recruter le jeune civil qui n’a que 08 de moyennes abandonnant le policier déjà fonctionnaire et qui risque tous les jours sa vie à sécuriser la population béninoise et qui a 12 de moyenne. Je puis vous dire que ce petit, au lieu de l’envoyer dans un commissariat afin qu’il remonte un peu à la surface intellectuelle ses lacunes, est affecté à l’école nationale supérieure de Police. A la longue c’est le peuple béninois qui bénéficiera négativement des erreurs monumentales de ces hauts gradés.
Sur le terrain des affectations, c’est encore les leurs qui font les tours des frontières et si vous en doutez, passez leaders d’opinion béninoise dans les unités spécialisées de la police. Ceux qui ont déjà passé plus de la moitié de leur carrière surplace, ce sont des hommes du sud. Les autres doivent être maintenus dans la souffrance et les dépendances professionnelles car « le royaume des cieux est à eux ». Nous pauvres policiers du sud devons chanter le Alléluia et laisser les princes du Nord s’enrichir intensément pour croire qu’il « est difficile aux riches d’aller au ciel ».

 
Je pense que vous voyez vous-mêmes comment certains gradés dirigent notre police avec ce haut niveau de discrimination. Ces grands princes du palais royal de la police décident de ce qu’ils feront de ces éléments surtout à tort quand ils quittent leur somptueuse maison construite généralement sur un fond de faux. C’est dans cette ambiance que face au grand dépositaire de la sécurité nationale, nous étions sept de patrouille un jour dans la zone de Fidjrossè lieu des braquages et nous étions en train de procéder à la fouille des véhicules suspects quand ce haut gradé en bonne compagnie descend du véhicule de commandement et rétorque : « Vous faites quoi ici ? Alors qu’il ne nous a pas vus au marché de tomate. Nous lui avons exhibé l’ordre de mission et pourtant il nous a renvoyés à la base. C’est bien après nos investigations qu’on a appris qu’un de ses protégés a quitté l’Allemagne et qu’il doit emprunter cette voie avec un colis. Le pot au rose risque d’être découvert. En tout cas il a été rattrapé et a séjourné à la prison civile de Cotonou. Vivement que lui-même passe au conseil de discipline qui ne se contentera pas de le radier seulement mais le ramènera à la catégorie de gardien de la paix ; car le plus haut niveau des faux c’est aussi et surtout au sommet. Nos chers gradés posent des actes répréhensibles et énervant mais ils exigent qu’on ne doit pas parler. Ils nous ont abêtis pendant des décennies en nous enfermant dans un silence. Et puisque dans une même maison tous les enfants n’ont pas les mêmes comportements nous avons décidé de parler après dix sept ans de vie professionnelle dans un espoir que ça va changer. Et puisque ça ne change pas, nous avons souhaité cette ère du changement politique amener ça à la place publique pour analyses nationales.

 
Vous serez en train de garder leurs maisons, conduire leurs enfants à l’école, tenir le panier à condiments à leurs femmes et vous êtes l’objet de dédain. Tout pour eux et rien pour les agents. Nous gardons depuis plus de dix ans la maison d’un haut gradé à Porto-Novo. La maison est si vaste en longueur et si haut qu’il lui est difficile d’occuper tous les espaces. Il a décidé de quitter l’appartement lorsque la société MTN se propose de le lui louer.
Il a rapidement vidé les lieux. La société MTN un jour est allée le voir pour lui dire qu’elle va prendre des gardiens civils. Notre haut gradé explique au représentant de MTN qu’il va laisser sa garde (les policiers) et qu’en plus de l’argent de la location, qu’on lui verse en plus l’argent des policiers. Pour un service public on verse toute la somme dans sa poche et incapable de nous donner le peu pour qu’on mange avec.
Les intentions premières de nos dirigeants c’est de toujours maintenir les agents dans la misère tout comme si la police nationale devient le patrimoine de leurs parents. Aucune organisation cohérente car la seule qui devait unir toute la police nationale du nord au sud pour ce qui est de notre introduction dans le plan national du contrôle routier a échoué car un ancien Dsp (Directeur de la sécurité publique heureusement retraité) estimait qu’on ne doit jamais permettre à ces enfants de devenir riches.


Nous devons demander au Président de la République si les braquages orchestrés sur les paisibles populations ne lui disent rien ? Et pourquoi on n’a pas pris des mesures hardies de sécurité ? Et pourquoi les agents sont souvent en retard sur les appels au secours ?
Tout ceci n’est que la réponse à tous ces actes de discrimination énumérés plus hauts car toutes les composantes de la police nationale mis à part les hauts princes se voient décourager, démotiver du moment où aucun acte de bravoure n’a été récompensé publiquement. Confère l’arrestation des malfrats qui ont tiré sur le palais et que les éléments raid ont été pris au fin fond du Nigéria. Les CRS qui tous les jours sécurisent le campus ne sont jamais félicités. Les BAC ont abandonné la lutte qui ne fait que les appauvrir physiquement et matériellement laissant place à la musique qui leur a pris le dessus. Les BPLP qui après quelques feux de paille ont vu leurs moyens matériels amortis et leurs missions largement prises en compte par les agents du ministère de l’environnement. Des désordres bâtis sur l’esprit du régionalisme s’observent dans les commissariats centraux ou le respect de la hiérarchie est mis à mal par les protégés des hauts gradés entraînant ainsi les situations d’insécurité permanentes que vivent nos paisibles populations. Ce qui a entraîné ou a alourdi cette tension généralisée au sein de la police nationale est le concours qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives. Tous les jours maintenant les leaders d’opinion comme un seul homme dénonce à voix ouverte toutes les mauvaises manipulations qui sont connues de toute la corporation policière. Nous nous étonnons que dans cette ambiance de grandes fraudes renfermées, c’est au bout d’un délai de 12 mois que ce concours au titre de l’année 2008 à accoucher des résultats falsifiés qu’on a présenté à l’intelligence béninoise pour être crédibles. Nous savons comment la grande masse des policiers admis a été évincée au profit des civils bénis des hauts gradés au grade des élèves inspecteurs de Police. Nous savons aussi comment le grade d’élève commissaire de police a été prostitué par des résultats pétris de favoritisme réel. Ce qui est aberrant, c’est le cas du neveu d’un ministre qui est passé à travers les mailles pour intégrer le corps des élèves commissaires. Ce qui est encore grave et qui interpelle votre conscience monsieur le résident, c’est que le mis en cause n’a même pas fait le sport. Comment concevoir que le fonctionnaire de police aura encore du cœur à la profession. Si dans cette ambiance, le Dgpn déclare au drapeau la fois dernière, lorsque les collègues ont cherché à lui montrer comment cette mauvaise pratique ruine non seulement la police nationale mais aussi la nation béninoise toute entière, qu’il a fait « un boulot formidable ». Avec cette aisance verbale on pourrait croire à ce qu’il avait dit (Dgpn) que tout ceci est souhaité et voulu par la haute autorité.
Et pour ne pas être complètement traité par l’opinion béninoise complice de ces situations vous devez agir maintenant. Revoir l’effectif des admis parmi lesquels se trouvent des repris de justice, des commerçants de la drogue et des policiers braqueurs qui ont soustrait plus de 20.000.000 de francs à un citoyen. Tout ceci est couvert par des gradés de la police et vous devez en savoir plus surtout sur les manquements aux normes juridiques, le favoritisme et le parachutage des cadres sans niveau intellectuel réel.


Redonnez à ces patriotes policiers le cœur à leur profession et que le travail intellectuel ou professionnel soit récompensé par le mérite car le Bac ou la maîtrise n’a pas de couleur départementale.
Marquez positivement votre passage à la tête de ce pays dans le cœur de tous les policiers car ça risque de détonner un jour. Corrigez alors les méchancetés gratuites de ces hauts gradés qui n’ont que trop duré.

 
Pour finir nos excuses à la communauté chrétienne surtout celle catholique dont nous faisons partie car la production de ce discours extrait du code noir à l’entame de nos propos peut fissurer quelque peu les esprits qui ne sont pas encore solidement assis dans la foi en notre Seigneur Jésus Christ. Une fois encore mes excuses et ayez toujours foi au Tout Puissant et vos ennemis tomberont toujours devant vous. Amen Alléluia !

 



Tag(s) : #Politique Béninoise
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