Mémoire de tous les coups tordus de la Françafrique, le Prince Pokou a entendu bien des choses.

Mémoire de tous les coups tordus de la Françafrique, le Prince Pokou a entendu bien des choses.

Dernière chronique.

Merci à Messire Guaino et à Messire Jacquouille, pardon, au Kaïser SarkocO de nous avoir exhorté, nous pauvres africains dans le désormais célébrissime discours de Dakar 2007 à nous tenir debout. Debout, nous l’étions déjà bien avant vous chers gaulois, depuis des siècles ! Et maintenant mes sœurs et mes frères africains sont carrément redressés et prêts au combat. Nombreuses sont les nations africaines qui se sont choisi des chefs d’Etat, dirigeants de leur pays de façon démocratique et moderne comme récemment Alpha Condé en Guinée Conakry. Mieux encore, partout, les peuples se soulèvent comme en Tunisie où, n’en déplaise au kaïser SarkocO, à Mitterrand ou Delanoë, la jeunesse tunisienne a refoulé en Arabie le dictateur sanguinaire Ben Ali et sa famille mafieuse !

Que votre ministre gauloise des Affaires Etrangères Michèle Alliot-Marie et ses diplomates de pacotilles se préparent et révisent ses antiques cours d’Histoire : les peuples d’Egypte, d’Algérie ou du Maroc vont vous donner, chers gaulois, matières à réflexion déchirantes.

La jeunesse africaine, malgré vos tergiversations entre réserve et ingérence veut de tout son cœur liberté, démocratie et progrès. Chez nous, en Afrique Noire, les populations réclament, parfois violemment le respect de leur indépendance et de leur souveraineté. Ni la prétendue communauté internationale, ni les pressions colonialistes de Washington, de Pékin, de Séoul, ou de Paris n’entameront la détermination de la jeunesse africaine sur la voie de sa croissance et de sa réussite.

Quelques vieux pseudo-africanistes tenteront encore, pour leurs intérêts financiers particuliers, de nous imposer leurs choix. Mais sachez bien chers gaulois que cela sera peine perdue : nous choisirons nos dirigeants politiques, nous éliront, en vertu de nos institutions nos chefs d’états. Vos vieux amis quitteront prochainement leurs trônes artificiels : les Wade au Sénégal, les Yayi Boni au Bénin et les Paul Biya au Cameroun ! La poussée démocratique est trop forte pour que vos vieilles troupes sécuritaires genre Alliot-Marie, puissent résister. Le discours de la Baule de François Mitterrand, l’exemple historique du grand résistant de Gaulle et la fougue de la jeunesse africaine emporteront dans la vague réformatrice qui comme votre Kaïser SarkocO, vos socialistes bégayants ou votre Strauss-Kahn FMiant tenteraient d’empêcher la rupture et le renouveau plein d’espoir de notre grande Afrique.

Que l’ONU comprenne bien, et Monsieur Ban Ki-Moon saisisse s’il le peut que la volonté des peuples est définitivement plus forte que les velléités d’une prétendue communauté internationale unanime. L’histoire, ne vous en déplaise, RoboCop d’Alliot-Marie et consort, est en marche.

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Il est temps que l’ONU cesse de sécréter les guerres sur le continent africains.

Source: Bakchich