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La pression de la rue a eu raison de Hosni Moubarak. La démission du raïs a immédiatement été saluée par la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Hosni Moubarak "a écouté la voix du peuple égyptien" et ouvre ainsi la voie à des "réformes plus rapides et plus profondes", a-t-elle affirmé.
Le président des Etats-Unis Barack Obama doit quant à lui s'exprimer à 19 h 30 sur la situation en Egypte, a annoncé la Maison blanche.
"Le président a été informé de la décision du président Moubarak de démissionner alors qu'il était en réunion dans le Bureau ovale. Il a alors suivi les événements à la télévision", a indiqué le porte-parole de la présidence américaine, Tommy Vietor.
"UNE TRANSITION SANS SECOUSSE"
De son côté Israël, qui s'est régulièrement inquiété d'une remise en cause du traité de paix de 1979 avec l'Egypte, a dit espérer une "transition sans secousse", selon les mots d'un responsable israélien.
Ce dernier a également réaffirmé la nécessité de préserver le traité de paix conclu entre Israël et l'Egypte en 1979. "Ce traité sert les intérêts de deux pays et constitue une garantie pour la stabilité de l'ensemble de la région", a ajouté ce responsable.
Il a toutefois souligné que le "moment est trop crucial pour se livrer à des commentaires à chaud", tout en reconnaissant que les responsables israéliens "éprouvent une certaine inquiétude face aux incertitudes" créées par le départ du président Moubarak. Des incertitudes liées notamment au rôle que pourrait jouer le Hamas en Egypte.
Le mouvement islamiste palestinien n'a d'ailleurs pas tardé à réagir saluant "le début de la victoire de la révolution". Il a appelé le nouveau pouvoir égyptien "à décider immédiatement la levée du siège de Gaza et l'ouverture du terminal égyptien" à Rafah.