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26/11/2014

Par Benoît ILLASSA

Les Burkinabés n’ont fait qu’appliquer les principes de toute révolution pour chasser le tyran Blaise COMPAORE

Quelques extraits des tribulations du Pasteur roi Boni 1er le 1er août 2012

« La crédulité d'opinion nous aveugle, surtout celle des zélés politiques. » Samuel Johnson

« Yayi : comment vais-je reculer ? Ce n’est pas moi. Encore, plus que jamais, c’est une question de conviction. J’ai appris qu’ils vont tenir une réunion et réunir les syndicats, les magistrats et les autres pour former un front uni pour me faire partir ? Moi Yayi ? Ils sont trop petits. C’est le peuple avec Dieu qui m’a mis ici. Je vais leur montrer que moi aussi, j’ai du monde derrière moi dans le nord profond et ils vont s’affronter. Parce que ce sont ces gens du front qui ont mis le pays dans cet état. Quand je venais en 2006, les 2/3 des populations étaient au-dessous du seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, ils sont 1/3 à être au-dessous du seuil de la pauvreté. Le taux de la pauvreté était à 46% j’ai diminué çà jusqu’à 33% et avec la crise pétrolière, c’est encore montée jusqu’à 38%, tous autant qu’ils sont, ils sont passés dans les institutions de l’Etat. Ils ne peuvent pas me donner la leçon de gouvernance, je les connais tous autant qu’ils sont. Ce qui nous uni, c’est le Bénin. J’ai plusieurs fois écris ainsi que mon Conseiller Elègbè. J’ai demandé qu’ils forment un comité pour travailler avec les miens sur les propositions de gouvernance politique et autres. Mais ils bloquent le dossier. Avec moi mes responsabilités continentales, comment faire ? Quand j’ai rencontré Houngbédji, j’ai commis un crime de lèse-majesté. Houngbédji est un homme politique d’Etat préoccupé par l’avenir de ce pays. À chaque fois, il vient me voir, c’est fini. Çà c’est de la haine crachée. C’est quoi cette méchanceté. Moi-même je vais réagir. Je suis béninois. Je ne suis pas étranger. Il parle comme si je n’ai pas mes partisans dans le nord profond. Ils n’ont qu’à réunir leurs gens, je vais fait autant et ils vont s’affronter. Je les attends.

Il n’aura pas de Madagascar au Bénin. Si c’est cela le langage que Talon a indiqué parce qu’il dit qu’il faut préserver ses acquis. Je sais que Malik toi tu es bien placé pour savoir ce qu’ils préparent mais dis leur que je n’ai pas peur d’eux car, pour moi la vie et la mort sont les mêmes choses. J’ai seulement peur de Dieu. Je n’aime pas la haine ni le régionalisme, nous sommes un et indivisible. Si c’est parce que lui il a dit qu’il va organiser l’insurrection contre moi et c’est son aile politique qui prend le mot d’ordre pour créer un front uni pour sortir les magistrats et la classe de la société civile, je les attends. Je verrai ce qu’ils vont faire du pays. J’ai été élu. Il me reste trois ans. S’ils ne veulent pas travailler avec moi, qu’ils me laissent travailler. Et ils n’ont pas besoin d’être au gouvernement pour être honnêtes. Ce n’est pas la peine de créer de la psychose dans le pays. J’ai toujours la main tendue. Je ne comprends pas cette manière de faire la politique. Depuis 2006, les voies de Dieu sont insondables. S’ils ont bien géré le pays comme ils me l’enseignent maintenant pourquoi quand je suis venu en 2006, les béninois m’ont préféré à eux. Ils ont dit que j’ai truqué les élections en 2011. Mais comment ? Je pars déjà et ils ont leur chance en 2016. Tous ceux qui parlent, je suis plus proche du peuple béninois qu’eux. Ce n’est pas au nom du peuple béninois qu’ils parlent. J’ai parlé au président Kérékou. Ce sont les cadres qui ont mis ce pays dans cette situation.

Si nous prenons la partie méridionale du pays. Ils m’ont battu où ? Je les ai battus en pays à Agonlin, Mono, Toffo jusqu’à Godomey, Allada Cototomey. J’ai triché. Ils prennent le peuple Béninois pour qui ? La question de la Lépi, c’est moi qui l’ai voulue. Notre démocratie est insultée. On ne peut pas attendre les élections pour dire venez-vous inscrire et mêmes les morts viennent s’inscrire. C’est comme cela que les partenaires ont pris le dossier en main. Depuis le secrétariat d’Etat américain. Vous savez, je veux partir en réglant les vrais problèmes du pays. La question de la paix, la stabilité. Le fichier de la Lépi, c’est moi qui ai demandé l’audit. Irais-je payer la francophonie pour venir truquer les résultats ? Mais quand même. Abdou Diouf est un grand homme qui a dirigé le Sénégal pendant 20ans. Ce sont de grands experts qui étaient venus. A tout moment, même en France, aux Etats Unis et un peu partout dans le monder, La Lépi doit être toilettée parce qu’il y a des morts et des jeunes qui n’avaient-t pas l’âge de voter. En plus j’ai demandé d’afficher les noms dans les localités pour que ceux qui ne trouvent pas leur nom se déclarent. A chaque fois, je demande ce qui se passe. Et j’ai demandé au gouvernement de s’écarter. Le dossier est au parlement. Voulez-vous que je dise quoi encore. Ils ont fait un groupe et ils m’ont remis une fiche. Je sais que le dossier vous préoccupe trop. D’après la fiche qui m’a été remise, j’ai décidé de laisser faire et de subir comme tout citoyen. L’essentiel c’est la sauvegarde des acquis. Au parlement, ils ont constitué un groupe au parlement. Ils ont utilisé le document de l’Oif. Çà a été un support pour eux. Alors mon message, c’est la tolérance, la sérénité, c’est le message que je laisse et je remercie les partenaires qui ont mis 20 milliards dans la Lépi et dites-moi comment je peux influencer cette Lépi dans laquelle le gouvernement béninois a mis aussi 20milliards. Houngbédji est le seul, c’est pourquoi je dis qu’il est un grand homme. Il a inscrit son nom dans l’histoire de ce pays. Il en a qui sont battus là où ils sont allés voter et ils disent que j’ai volé. Mais par quelle magie. Il a voulu contester mais il a compris. Quand il vient me rendre visite au palais, on discute des problèmes du pays et quand il sort on dit qu’il veut rentrer au gouvernement. Quelle est cette manière. Il n’aura pas de Madagascar au Bénin, il faut leur dire cela, ils sont trop petits, je vous jure.

Yayi : il ne faut pas faire un coup d’état civil, on parle de conférence nationale pourquoi, je dis bien si la douane cesse de travailler aujourd’hui, les salaires seront payés pour plusieurs mois ce qui n’était pas le cas en 1990. Il y a quel problème, la faiblesse de la croissance économique est le fait de cette planète, tous les pays au monde, ils sont légions à afficher des taux de croissance négatifs. »

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793

Préambule

Le peuple français, convaincu que l’oubli et le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l’objet de sa mission. En conséquence, il proclame, en présence de l’Etre suprême, la Déclaration suivante des droits de l’homme et du citoyen.

Article 35

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

1848, le printemps des peuples

La révolution est parfois contagieuse. Dans une ville, une étincelle : les barricades du peuple qui exige un changement de régime se dressent contre les fusils de la garde royale. La contestation s’étend, gagne un pays voisin, bientôt tout un continent. Puis les monarchies se ressaisissent. L’Europe, en 1848.

Par Alain Garrigou, mai 2011

En 1848, le printemps commence le 22 février, à Paris. Pour contourner l’interdiction de réunion et d’association imposée par la monarchie de Juillet, les partisans d’une réforme du suffrage censitaire organisent, depuis juillet 1847, une campagne de banquets où les toasts se transforment en discours politiques. Celle-ci doit culminer lors d’un rassemblement à Paris : il est interdit. Les organisateurs décident néanmoins de le maintenir et en fixent la date au 22 février. La veille, ils renoncent à leur projet. Trop tard : les participants se rassemblent, accueillis par les fusils. La soirée se termine par des échauffourées.

Les événements s’enchaînent alors très vite. Le 23 février, les Parisiens parcourent les rues aux cris de « Vive la réforme ! » et « A bas Guizot ! » (Le président du conseil des ministres). Dans l’après-midi, le roi Louis-Philippe accepte la démission de son ministre. Encore trop tard : face aux manifestants qui fêtent leur victoire, la garde du ministère des affaires étrangères, où réside François Guizot, tire. Les premiers cadavres, chargés sur des charrettes, sont exhibés dans Paris. Le lendemain, 24 février, les insurgés attaquent la troupe en plusieurs points de la capitale et prennent d’assaut les Tuileries. Acculé, le roi abdique. Le 25 février, dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville, le poète Alphonse de Lamartine promet le suffrage universel : le peuple à la place du trône.

La révolution puis l’avènement de la république en France ne peuvent qu’affoler l’Europe des cours monarchiques. L’ordre instauré en 1815 au congrès de Vienne pour éviter les révolutions et les conflits européens s’en trouve gravement menacé. Le tsar Nicolas Ier de Russie prépare déjà la guerre et lance un manifeste : « Pour la justice de Dieu et pour les principes sacrés de l’ordre établi sur les trônes héréditaires. »

BENIN- Une question du « petit » Benoît ILLASSA au Grand, très Grand Boni YAYI : Tu as dit qu’il n’y aura pas de Madagascar au Bénin. Après la tangente de ton ami Blaise, peux-tu dire qu’il n’y aura pas de Burkina au Bénin ???
Tag(s) : #Politique Béninoise
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