Selon une étude, près de 8 Françaises sur 10 seraient à la recherche de l'orgasme.
Journée mondiale de l’orgasme: jouissance maximale prévue ce dimanche !!!
Une date à cocher dans votre agenda : ce dimanche 21 décembre est la journée mondiale de l’orgasme. Eh oui, il n'y a qu'une seule journée. "Le jour le plus court de l'année, on a envie de rester longtemps au lit, longtemps, longtemps et pas seul", annonce le site officiel de cet événement. Les deux fondateurs, un homme et une femme ont eu l’idée un peu folle d’imaginer que "si le maximum de monde faisait l’amour simultanément à 11h11 précises, une vague d’ondes positives se propageraient sur notre planète contrant ainsi la haine et la violence".
De bien belles paroles, et à cette occasion, l'IFOP dévoile les résultats d'un sondage sur la "petite mort". Et les chiffres ne sont pas forcément fameux. On commence par une bonne nouvelle : 93% des femmes ont déjà connu l’orgasme. Sauf que dans le détail, une large partie, 79%, souffre d'anorgasmie, c'est à dire la difficulté à atteindre l'orgasme. En 2006, l'Inserm avait effectué une enquête similaire. 63 % des femmes interrogées avaient alors admises avoir rencontré ces complications. Le chiffre est donc en nette hausse.
Près des deux tiers (63%) ont déjà simulé lors d'un rapport au cours de leur vie et 9% avouent même feinter régulièrement. Selon le sondage, réalisé sur un échantillon de 1006 femmes, des facteurs tels que le niveau de vie, la situation maritale ou la religion peuvent influencer sur la jouissance.
Histoire d’être plus technique, les Françaises plébisciteraient la classique mais efficace position du"Missionnaire", qui serait suivie d"'Andromaque" puis du "Gauffrier". Messieurs-Dames, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
5 conseils primordiaux pour atteindre l'orgasme
SEXE – Selon un sondage Ifop, 7% des femmes n'ont jamais eu d'orgasme. Voici cinq conseils simples pour monter au septième ciel (ou s'en approcher).
"On peut être doué pour le chant mais avoir parfois besoin de cours supplémentaires pour chanter un opéra", explique à metronews Pascal De Sutter, sexologue et auteur de Désir, roman sexo-informatif. Pour une Traviata réussie, il faut déjà dé-dra-matiser. Le mode d'emploi universel et drastique pour monter à coup sûr dans les aigus n'existe pas, mais certaines pistes peuvent vous mener au clou du spectacle.
Contracter les bons muscles
"La science a prouvé que les femmes qui atteignent souvent l'orgasme reproduisent certains mouvements communs. Et ça s'apprend, comme la nage", constate le sexologue. Contracter les bons muscles, choisir telle ou telle position ou se focaliser sur sa respiration ventrale peut parfois suffire. Comme repères, plusieurs modes d'excitation sexuelle sont répertoriés, impliquant chacun une mouvance différente. Le mode en vague par exemple préconise une double bascule du bassin et des épaules pour atteindre l'orgasme.
Concernant les positions sexuelles, les femmes interrogées pour le sondage Ifop parviennent d'avantage à jouir en missionnaire, dans la position de l'Andromaque et celle du gaufrier. Encore faut-il les tester. Rappelons que l’appétit vient en mangeant : plus on fait l'amour, plus on en a envie.
Communiquer
Si votre partenaire ne "prodigue pas les bons stimulis" (comprenez éjaculation précoce ou refus de cunnilingus, par exemple), difficile de prendre son pied. Sans utiliser un itinéraire Google Map, l'idée est d'amener l'autre vers ses préférences.
Se connaître
Même si le précédent conseil relève du bon sens, connaître ses envies n'est pas forcément inné. Votre partenaire n'est pas le seul à être responsable de votre jouissance, bien au contraire. Connaître ses envies, physiques, comme psychiques (fantasmes, pensées érotiques...) est essentiel pour apprendre à recevoir. Faire monter l'excitation et percevoir son désir peut s'apprendre seule. Sans surprise, la masturbation s'avère être le meilleur outil pour y parvenir.
Faire du sport, comme le yoga par exemple, permet également d'apprendre à écouter et sentir son corps, le point de départ de toute jouissance. Même si courir un marathon ne remplacera pas une stimulation clitoridienne ou vaginale en solo.
Lâcher prise
"L'orgasme est un abandon, rappelle le sexologue. Souvent, la mauvaise estime de soi et les complexes sont de vrais freins pour les femmes." Si c'est votre cas, bannissez votre miroir interne. Personne ne vous jugera, mis à part vous. Échappez-vous de l'image que vous vous faites de votre propre personne au quotidien. Abandonnez-vous. Le "point G", il est avant tout dans votre tête.
► S'ancrer dans le présent
La recherche absolue de l'orgasme est l'ennemi même de la jouissance. En se focalisant uniquement sur cet objectif, vos chances pour l'atteindre seront amoindries. "Les femmes qui se demandent 'Est-ce que je vais y arriver ?' ont moins d'orgasmes que celles qui ont une pleine conscience, qui se concentrent sur l'instant présent", éclaire le sexologue.
Ne vous placez ni dans le passé en ressassant d'éventuelles mauvaises expériences, ni dans le futur en appréhendant la jouissance. Savourer simplement le moment présent, à la manière d'une séance de méditation, tout en se concentrant sur des pensées érotiques, mènera davantage au nirvana.