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Yayi Boni: L'oiseau rare de « Tévos » est devenu un hibou qui hante les jours et les nuits du peuple béninois

 

 

Les scandales politico-mafieux qui jalonnent le règne du roi Boni 1er ne doivent étonner que les naïfs. En effet, dès le 18 mars 2006, votre serviteur appelait le peuple béninois à se ranger derrière l'Homme le plus probe de toute la classe politique béninoise, le Président Adrien HOUNGBEDJI. Peine perdue !!! Manipulés, les béninois ont choisi de faire une nouvelle expérience de plus. A tort, ils pensaient que le banquier poujadiste allait déverser les billets de banque dans toutes les contrées du pays. Trois ans plus tard, le constat est amer. Retour sur une prise de position historique et visionnaire !!!

 

 

 

 Par Benoît ILLASSA

 

CRETEIL, le 18 mars 2006

 

J’accuse toute la classe politique béninoise de haute trahison contre son peuple.


J’accuse tous les hommes politiques béninois d’être des vampires pour notre pays.

 

Dans un sursaut national, j’appelle le peuple béninois à rejeter le roi BONI 1er , sa cour et ses valets.

 

Comme vous le savez désormais, tous les vautours et tous les sangsues de notre pays, d’hier et d’aujourd’hui, dans une conspiration monstre, ont décidé d’aller baiser le pied de leur nouveau roi, le roi BONI 1er.

 

Peuple béninois, tous ces monstres ont décidé, sans ton accord, que valet tu es, valet tu resteras. Tu es leur alibi alors que tu ne demandais qu’à vivre des fruits de ton labeur.

 

L’un de mes articles, publié sur le site de l’araignée, a été censuré par les valets du roi BONI 1er . Ce fût l’œuvre du propriétaire du site. En effet, mon ami Willy HOUNGBEDJI, que j’ai eu au téléphone hier, m’a confirmé l’information. Le propriétaire du site aurait reçu beaucoup d’argent pour instaurer la censure. Alors que, depuis plus d’un an, un autre de mes amis, PDG d’un quotidien béninois, s’était transformé en griot du roi BONI 1er. Vous savez désormais ce qui vous attend au Bénin. Si, par malheur, le roi et sa cour triomphent au second tour, adieu la liberté d’expression au BENIN. La presse sera caporalisée à la solde des nouveaux maîtres du pays.

 

Tous les hommes politiques béninois et tous les partis politiques qui ont appelé le peuple béninois à faire allégeance au roi BONI 1er doivent faire acte de contrition à ce même peuple. La décision que vient de prendre cette nouvelle race humaine met à néant toutes les politiques dans notre pays depuis la Conférence Nationale Historique de 1990.

 

Toute cette race avoue aujourd’hui qu’elle n’était pas aux affaires pour le développement de notre pays. Ils ont dupé le peuple pour leurs seuls intérêts égoïstes et personnels.

 

Pourquoi ont-ils demandé le suffrage du malheureux peuple, depuis quinze ans, alors qu’ils attendaient leur messie. Ils avouent aujourd'hui que les partis politiques ne servent à rien. Un militaire aurait réussi un coup de force aujourd’hui que tous ces hommes impudiques se seraient rangés derrière lui. Pour raser gratis. L’histoire nous montre, qu’à chaque fois qu’un militaire prend le pouvoir en Afrique, le peuple est en liesse, alors qu’il ne connaît même pas le programme de ses nouveaux maîtres. Vous remplacez le roi BONI 1er par un militaire et vous avez le même résultat que le spectacle auquel nous assistons aujourd’hui au Bénin.

 

Alors même que leur victime expiatoire n’a pas encore rendu l’âme, tous les charognards de notre pays s’invitent à un festin grandiose d’où est exclu le peuple. C’est apocalypse now ! Le réalisateur italien FELINI n’avait pas tord lorsqu’il disait que « la fin du monde finit par un embouteillage ». C’est désormais l’embouteillage monstre au portillon du roi BONI 1er. Quelle honte!

 

Comment comprendre que des intellectuels, rompus à la connaissance et au savoir, justifient leur acte de contrition , par un seul mot: changement. On voudrait les croire, mais hélas ! Par leur aveu d’impuissance, ils justifient qu’ils sont tous, sauf Adrien HOUNGBEDJI, les hommes du passé. Ils doivent désormais être conséquents envers eux-mêmes. Puisqu’ils sont des hommes du passé, ils doivent commencer par démissionner de leurs mandats électifs. Si, en eux sommeille encore un quelconque honneur, on ne devrait plus jamais les revoir sur la scène politique béninoise. On ne devrait voir que des hommes neufs partout, en cas du sacre de leur roi, BONI 1er. Du gouvernement à l’Assemblée Nationale. Des hommes neufs partout !

 

Comme le Général de GAULLE, en 1940, en France, le seul espoir du peuple béninois réside en la personne d’Adrien HOUNGBEDJI. C’est le seul Homme politique béninois qui a toujours assumé ses choix. J’appelle le peuple béninois à prendre sa revanche sur les partis politiques pour voter massivement en sa faveur au second tour du scrutin présidentiel.

 

C’est un moment historique que vit mon pays. Les totos de la classe se sont regroupés derrière leur lauréat du premier tour. Cela donne l’image de ces mauvais étudiants, toujours au fond de la salle, arrivant toujours en retard et sortant toujours les premiers, qui jettent des avions en papier dans l’amphi pour perturber les bons étudiants alors que le conférencier fait son cours. Quand arrive l’heure de la distribution des prix, à la fin de l’année, ces totos sont les premiers à donner des accolades aux lauréats. Comment peut-on être plus cancre? Malheureusement, quelque soit son parcours, un cancre reste un cancre!

 

Quelle politique propose ce conglomérat d’intérêts divergents pour notre peuple? Rien. Le catalogue de la Redoute que propose le roi BONI 1er à ses sujets est désormais un chiffon. On prend les mêmes et on recommence.

 

Nous sommes revenu en arrière, comme dans la période de 1960 à 1972 où, comme vous le savez, les hommes politiques, jaloux de leurs intérêts égoïstes, ont fini par plonger le Dahomey dans le grand noir. L’histoire du Danhomê nous poursuivrait-elle toujours? Les cadres de notre armée avaient fini par prendre leur responsabilité.

 

L’alliance des forces du mal qui se construit sous nos yeux n’est pas nouvelle. Souvenez-vous? Toute cette mafia s’était regroupée derrière le candidat SOGLO, soit disant, pour le bien du peuple béninois. La suite, on la connaît. C’est le vieux professeur Tévos qui a été le premier à claquer la porte et est allé chercher le Général qui n’avait rien demandé à personne.

 

Ce professeur a écrit un bouquin qui dénote sa conception du peuple béninois. « La pauvreté, richesse des peuples ». Il a tout dit dans ce titre. Vous, peuple béninois, si vous êtes pauvres, ne vous plaignez pas. C’est écrit que votre richesse sera la pauvreté. Vous devez vous en accommoder. C’est là où son frère et ennemi de toujours, Adrien HOUNGBEDJI, répond que ce sont les hommes qui produisent la richesse et qu’ils doivent en être les premiers bénéficiaires. Face à cette dialectique, si elle est bien expliquée au peuple, son choix ne réserve aucune surprise. Le professeur veut maintenir le peuple à genoux, pour continuer de sucer son sang, alors que, Adrien HOUNGBEDJI veut le mettre debout pour qu’il profite des bénéfices de son labeur.

 

Tenez. Il y a quelques mois, le professeur m’a demandé, avec quelques amis, de trouver un appartement à sa petite fille à Paris pour un loyer mensuel de 600,00 € (six cents €). Elle venait faire une formation courte d’un an en France. Un smicard béninois doit se contenter de 42,00 € mensuels (soit 27.500 F CFA) pour vivre et nourrir sa famille, sans aucune couverture sociale. Le loyer mensuel de la petite fille de notre professeur représente 14 mois de salaires de notre smicard. Quelque soit l’équation ou le ratio que l’on prend, il est évident que notre smicard et ses enfants n’ont aucune chance de sortir de la misère. N’est-ce pas édifiant? Voilà un exemple de la tricherie et du mensonge du roi BONI 1er et de sa cour. Comme dirait l’autre, l’argent est un bon valet mais un mauvais maître.

 

Chers compatriotes, ne vous laissez pas impressionner par les forces du mal. Restez calmes mais déterminés. Les fantômes ont désormais un visage.

Votez et faites voter Adrien HOUNGBEDJI le 19 mars 2006.

 

Quelque soit l’issue du processus en cours, nous continuerons le combat pour libérer le peuple béninois de la main de ses oppresseurs change-menteurs.

  

Benoît ILLASSA

  

TOUS DERRIERE ADRIEN HOUNGBEDJI


 

Tag(s) : #EDITORIAL
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