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BENIN: Après le printemps arabe, le printemps turque en cours... avant le printemps béninois ???
En direct - La place Taksim reprise par les manifestants
11 juin 2013 à 12:33 (Mis à jour: 18:47)
Affrontements près du parc Gezi, ce matin.
Affrontements près du parc Gezi, ce matin. (Photo Yannis Behrakis. Reuters)

HEURE PAR HEURE Alors que la police antiémeute avait repris ce mardi matin la place devenue le centre de la contestation à Istanbul, des milliers des personnes y affluent de nouveau.

Par LIBERATION

 L'ESSENTIEL

La police antiémeute a investi ce mardi matin la place Taksim, centre de la contestation depuis onze jours à Istanbul. En fin de journée, après une succession d'affrontements entre police et contestataires et d'accalmies, les manifestants ont cependant réinvesti la place par milliers. Pour le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, c'est un revers. Il doit s’entretenir demain mercredi avec des représentants des manifestants, qui exigent sa démission.

 

A LIRE Le décryptage de notre envoyé spécial «Le pari risqué d’Erdogan»

 

18 HEURES. «Des milliers de personnes affluent place Taksim, un gros rassemblement se prépare», rapporte depuis la place notre envoyé spécial Marc Semo. «Après l'évacuation de ce matin, les policiers sont restés en place quelques heures. Mais les derniers viennent de quitter la place, de facto reprise par les manifestants.»


17H30. Notre envoyé spécial à Istanbul, Marc Semo, décrit la situation place Taksim : «Les manifestants ont réinvesti la place»


16 HEURES. Plusieurs milliers de personnes sont massées sous les 600 arbres du petit parc Gezi, ce jardin public adjacent à la place Taksim dont la destruction annoncée a donné le coup d’envoi de la contestation le 31 mai. Une vingtaine de députés du principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), y sont attendus en fin de journée, selon un porte-parole.

14 HEURES. La police a interpellé une cinquantaine d’avocats qui protestaient contre l’intervention dans la matinée des forces de l’ordre contre les manifestants de Taksim. En grève depuis le début de la fronde contre Erdogan il y a douze jours, ces avocats se sont réunis dans l’enceinte du palais de justice d’Istanbul pour dénoncer la police, qui a repris manu militari le contrôle de la place Taksim, aux cris de «Taksim est partout», «la résistance est partout». La police est alors intervenu dans le palais de justice pour les en déloger. Après de brèves échauffourées, une cinquantaine de manifestants ont été interpellés, a rapporté l’Association des avocats contemporains.

L'arrestation des avocats (photo postée sur Twitter)

 

13H15. Nouveau message de fermeté du Premier ministre, Recep Tayip Erdogan. «Je m’adresse à ceux qui veulent poursuivre ces événements, qui veulent continuer à terroriser : cette affaire est maintenant terminée. Nous ne montrerons plus de tolérance», a-t-il dit lors d’un discours devant les députés de son parti de la justice et du développement (AKP).

 


13 HEURES. 
«Des douzaines de policiers sont maintenant dans le parc Gezi, d'autres à Taksim. De nouveaux groupes de protestataires se dirigent vers le parc», tweete Zeynep Erdim, de la BBC.

Selon la chambre des médecins d’Istanbul, 18 personnes ont été blessées dans les trois premières heures de l’intervention ce mardi.

12 HEURES. Erdogan annonce un nouveau bilan des manifestations qui ébranlent la Turquie : quatre personnes, trois manifestants et un policier, ont trouvé la mort selon lui. Dans la foulée, l’Association turque des médecins (TBB), qui s’en tenait mardi matin à un précédent bilan de trois morts, a publié un communiqué à la mi-journée confirmant le bilan donné par le Premier ministre.

Le quatrième mort serait un ouvrier de 26 ans, blessé à la tête lors d’une manifestation dans la capitale Ankara, et proclamé plusieurs fois mort par les médias ces derniers jours. Selon les médias turcs, il a été touché à la tête par plusieurs coups de feu tirés par la police, un scénario qui n’a pas été confirmée par les autorités.

Protesters reinforce a burning barricade during clashes in Istanbul's Taksim square June 11, 2013. Riot police fired water cannon and teargas at hundreds of protesters in Istanbul's Taksim Square on Tuesday, Reuters witnesses said, entering the square for the first time since demonstrations against plans to develop a park there turned violent. REUTERS/Yannis Behrakis (TURKEY - Tags: CIVIL UNREST POLITICS) - RTX10JNY

Place Taksim, la tension persiste. (Photo Yannis Behrakis. Reuters)

11 HEURES. Recep Tayyip Erdogan, qui hier lundi avait paru montrer des signes d’apaisement en annonçant une rencontre avec les représentants des manifestants, hausse le ton : «Le parc Gezi est un parc, pas une zone d’occupation. J’invite tous ceux qui sont sincères à se retirer», lance le Premier ministre turc lors d’un discours devant les députés de son Parti de la justice et du développement (AKP).

 

A LIRE le reportage de notre envoyé spécial, «A Taksim, la poésie est dans la rue», et des témoignages de jeunes stambouliotes.

 

 

10 HEURES. Le gouverneur d’Istanbul Hüseyin Avni Mutlu justifie l’intervention de la police sur la place : «Le spectacle (de ces manifestants) a contrarié la population (...) et terni l’image du pays aux yeux du monde». Il attribue  à des «marginaux» la responsabilité des affrontements qui ont suivi l’opération des forces de l’ordre. La police a occupé Taksim mais n’est pas intervenue dans le parc Gezi attenant où campent des centaines de militants.

7 HEURES. A Istanbul, la police anti-émeute, secondée par des blindés munis de canons à eau, prend d’assaut les barricades érigées par les manifestants sur certaines avenues menant à la place Taksim. De nombreux jeunes se répandent dans les rues proches de la place et combattent la police avec des lance-pierres et des cocktails Molotov. Les canons à eau entrent en action.

Protesters take cover behind a shield during a protest at Taksim Square in Istanbul June 11, 2013. Turkish riot police fired tear gas and water cannon at hundreds of protesters armed with rocks and fireworks on Tuesday as they tried to take back control of a central Istanbul square at the heart of fierce anti-government demonstrations. REUTERS/Murad Sezer (TURKEY - Tags: POLITICS CIVIL UNREST) - RTX10JBV

Place Taksim, les manifestants se protègent et ripostent. (Photo Murad Sezer. Reuters)


Turkish riot police take position during a protest at Taksim Square in Istanbul June 11, 2013. Turkish riot police fired tear gas and water cannon at hundreds of protesters armed with rocks and fireworks on Tuesday as they tried to take back control of a central Istanbul square at the heart of fierce anti-government demonstrations. REUTERS/Murad Sezer (TURKEY - Tags: POLITICS CIVIL UNREST) - RTX10JCG

La police antiémeute prend place place Taksim mardi matin. (Photo Murad Sezer. Reuters)

Le gouverneur d’Istanbul, Hüseyin Avni Mutlu, assure que l’objectif de l’opération n’est pas de chasser les manifestants du parc mais «d’ôter les pancartes et les dessins sur la place».


 A REVOIR, NOTRE DIAPORAMA Les visages de la contestation

 

 

     
     
     
     
     
    Tag(s) : #Actualités Internationales
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