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03/07/2013



BENIN: BARRAGE CONTRE L’ASSASSINAT DE LA DÉMOCRATIE ET LA DÉNATURATION DU BÉNIN... Par le Doyen OBQ

 


 

Par Olympe BHÊLY-QUENUM.


 

J’ai lu et relu l’appel de la Convention patriotique des Forces de Gauche ; la violence est légitime et nécessaire quand les faits l’exigent, mais j’abhorre toute effusion de sang ainsi que les pillages qui s’ensuivent ; avant comme après sa forfaiture, les agissements de Monsieur Thomas Boni Yayi incitaient à d’imprévisibles extrémités ; installées, perpétrées sans ambages, elles s’acagnardent ; la clientèle de la politique du ventre aussi en est comptable : cette clique avait vu en cet homme le « Messie » dont le statut et la statue ont pour nom FAILLITE.

En Israël, j’ai admiré à Capharnaüm (Galilée) les ruines du Temple où, dialecticien hors pair,  contestataire singulier, Jésus contrecarrait les Grands Prêtres qui ergotaient en se référant à la Loi qu’eux-mêmes ne respectaient point ; au Bénin, le Messie de la faillite n’a cure de la Constitution  qu’il a maintes fois violée avant de vouloir la modifier ; qu’on s’en souvienne : il n’y a guère, au nez et à la barbe des constitutionnalistes et des juristes de toutes les sortes de calalous de notre terre natale, le savoureux « Evangile de St Maurice, selon Wodié » en a dit de sèches des entorses à la Constitution de la République du Bénin par celui qui, à lui seul, incarne « les ouvriers de mal » (cf. Psaume 59) dans ce pays devenu une risée et une honte universelles.
Jérôme Carlos a dressé la liste non exhaustive des travaux commencés jamais achevés ; le R P Codjo Benoît Alphonse Quenum a stigmatisé la « régression préjudiciable » qu’est le bilan de la gouvernance de Monsieur Thomas Boni Yayi ; récemment à Paris, quand on m’a eu informé que « le Directeur du magazine catholique La Croix du Bénin a publié un éditorial vraiment courageux », j’ai précisé : « je le connais bien, il s’appelle André Quenum » et ajouté : « beaucoup de Béninois font preuve de courage mais la presse semble les étouffer ; il y a aussi des journaux béninois complices des nuisances de l’ouvrier des maux du pays. »
Personne ne l’ignore, cet homme a du sang sur les mains ; la nomenclature de ses délits montrés par « La Convention patriotique des Forces de Gauche » m’a fait penser à ESTHER (cf. Ancien Testament ); tout Béninois qui lirait ou relirait ce récit découvrirait, sans effort, dans le personnage d’Aman, un portrait en pied de celui dont, à l’évidence, le prétendu KO est une forfaiture que les juristes à la solde n’ont pas osé dénoncer et condamner ; le décryptage duSonge de Mardochée jette une lumière crue et une limpidité lustrale sur l’éminence de la cour du « roi Assuérus dont l’empire s’étendait de l’Inde à l’Éthiopie… » J’invite à la lecture d’ESTHER les intellectuels de notre cher pays, voire le promoteur de « Verre cassé » qui piétina « les thématiques relativement éculées » de ceux dont les écrits ont des mérites que n’a aucun des siens. Aujourd’hui, 3 juillet 2013, je déclare, comme le prédirait Aïdegun : même « relativement éculées », la pérennité des thématiques agressées transcendera les écrits de leur piètre censeur.
Autant romancier qu’écrivain politique fier de l’être, je soutiens la déclaration de la Convention patriotique des Forces de Gauche, en en faisant mienne la teneur aussi ; dès lors, je voudrais attirer l’attention sur la rubrique Politique de mon site www.obhelyquenum.com qui n’a besoin d’aucune publicité ; on y trouvera les textes intitulés :

 

1° Appel au peuple de ma terre natale.

2° Message aux femmes du Bénin.

3° Lettre ouverte aux Chefs et Dignitaires religieux endogènes.

4° Appel aux Francs-Maçons béninois.

 

Je ne souhaite pas du tout que l’Armée revienne au pouvoir au Bénin ; maisquel que soit - je veux dire : de quelle région et de quelle ethnie qu’en soient les plus haut gradés - j’en appelle à l’Armée, à la Gendarmerie et à la Police pour protéger le peuple contre Monsieur Thomas Boni Yayi.


Rouvrant la Bible de Jérusalem, une assiduité de mes lectures, je voudrais faire observer que la reine ESTHER avait fait preuve d’une détermination et d’un courage inouïs ; au Bénin, les Amazones ne seraient-elles que des figurantes destinées à des parades ? Le peuple aimerait qu’elles ne soient pas indignes de leurs ancêtres des temps historiques ; la désobéissance civile pourrait être leur manifestation primordiale au service de la Terre natale, si elles l’aimaient vraiment, pensaient à son équilibre social, économique, culturel et à la perpétuité des fondements spirituels qui en ont fait un pays admirable.

Ecrite à Rome en 1961-1962, l’exergue ci-dessous deMashoka elfu moja ( L’Insurrection des Mille Haches ) est extrait de Job ; qui, en 2013, nierait au Bénin que cette citation illustre incroyablement la politique de Monsieur Thomas Boni Yayi et qu’on l’y voit comme dans un miroir plan ?    

 

« A ses serviteurs mêmes,

Dieu ne fait pas confiance,

et il convainc ses anges d’égarement.

Que dire des hôtes de ces maisons d’argile,

posées elles-mêmes sur la poussière ?

On les écrase comme une mite : un jour suffit

 à les pulvériser.

A jamais ils disparaissent et nul ne les rappelle.

Leur piquet de tente est arraché,

et ils meurent faute de sagesse"

............................................................

« Non, la misère ne sourd pas de terre,

la peine ne germe pas du sol.

C’est l’homme qui engendre la peine,

comme le vol des aigles cherche l’altitude. »

                                         

Job. 4.18-21.

Mes frères, mes sœurs, chers compatriotes, nous avons le devoir de ne pas avoir peur et de ne pas baisser les bras.

ENSEMBLE, RÉAGISSONS CONTRE L’IMPOSTURE, CONTRE LA DICTATURE AFIN QUE LE BENIN NE SE CADAVÉRISE PAS.

 

Olympe BHÊLY-QUENUM

 

       

 
  
 
  
  
Tag(s) : #EDITORIAL
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