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Dimanche 25 décembre 2011

  

  

BENIN: Boko Haram bientôt au Bénin pour chasser le Pasteur voleur des élections Boni Yayi ?

 

  

Les béninois se souviennent encore de la descente de Goodluck Jonathan à l'aéroport de Cotonou pour préparer et museler le peuple béninois contre un probable soulèvement suite au vol des élections de mars 2011 par le Pasteur Boni Yayi. Ils se souviennent aussi de la misère des musulmans béninois en partance pour la mecque il y a quelques semaines. Ils sont nombreux à se demander encore ce qu'attend le despote Boni Yayi pour envoyer ses soldats sauver son ami Goodluck Jonathan qui a du mal à préserver la paix dans son propre pays.

 

Dans ces conditions, les béninois attendent Boko Haram (lutte contre l'argent illicite) pour les délivrer de la corruption et des pasteurs évangélistes. Boko Haram ne sera pas pire que les mollahs de la HAAC.

IB

 

Par

RFI

 

Le bilan des attaques perpétrées jeudi 22 décembre dans trois villes du nord du Nigeria s'est alourdi. Il pourrait s'élever à une centaine de morts. Les villes de Damaturu, Potiskum, et de Maïduguri ont été secouées par des explosions et des tirs. Des attaques revendiquées par la secte Boko Haram, un groupe extrémiste qui avait déjà frappé fort début novembre, la veille de la fête de l'Aïd.

 

Les fêtes semblent être devenus un moment privilégié d'action pour Boko Haram. La ville de Damaturu frappée jeudi l'avait déjà été début novembre. Pour marquer la fête de Tabaski, les islamistes avaient ciblé le quartier général de la police, ainsi que des églises également. Le bilan humain s'était élevé à plus de 150 morts.

 

Boko Haram avait alors promis de continuer ses actions en direction des autorités. Menaces mises à exécution à la veille des fêtes de Noël, avec des scènes de guerrilla en pleine ville, marquées par des affrontements d'une grande violence entre des patrouilles et des éléments de la secte.

 

Les autorités ont été critiquées à plusieurs reprises pour leur usage de la force disproportionné. Les méthodes sont si radicales que rares, en général, sont les militants de la secte arrêtés vivants pour être interrogés. Avec ces dernières actions Boko Haram dit justement vouloir venger la mort de ses frères tués par les forces de sécurité en 2009. Référence à un assaut mené contre l'organisation à Maïduguri.

 

Depuis c'est la ville de Kano qui est devenue le foyer des activités de la secte. Boko Haram revendique la création d'un Etat islamique. La secte est notamment derrière l'attentat-suicide d'août dernier contre le siège des Nations unies à Abuja, une attaque qui avait fait 24 morts.

 

Nigeria: au moins 40 morts dans une série d'attentats

 

 

25-12-2011

 

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

 

Cinq attentats quasi simultanés ont notamment visé des églises. Une secte islamiste revendique au moins l'un d'entre eux. La secte Boko Haram avait déjà revendiqué de telles attaques lancées la veille de Noël l'an passé. (c) Afp

 

Une vague d'attentats au Nigeria dimanche 25 décembre, jour de Noël, a fait 40 morts dont un kamikaze, selon le dernier bilan de ces attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram qui ont visé notamment des églises pendant les célébrations chrétiennes de la Nativité.

 

"C'est comme si une guerre interne avait été lancée contre le pays. Nous devons vraiment être à la hauteur et faire face", a déclaré le ministre chargé de la police, Caleb Olubolade, qui s'est rendu sur les lieux d'une des explosions.

 

- Des images envoyées par "The Telegraph":

 

Les attaques, condamnées par le Vatican comme le fruit d'une "haine aveugle et absurde", surviennent après deux jours d'affrontements, jeudi et vendredi, entre des membres de Boko Haram et les forces de l'ordre dans le nord-est, qui auraient fait près de cent morts.

 

L'ombre de Boko Haram

 

L'attentat le plus meurtrier, avec 35 morts selon le dernier bilan en date, s'est produit à l'extérieur d'une église catholique à Madalla, en périphérie d'Abuja, la capitale fédérale.

 

"Ce que nous, responsables de l'église, avons compté, c'est qu'il y a eu 30 morts ici", a déclaré à Francis Aniezue, un responsable de ce lieu de culte.

 

La vague d'attaques survenues samedi soir et dimanche à travers le pays a été revendiquée par Boko Haram, un groupe qui prône la création d'un Etat islamique au Nigeria et auquel sont imputés la plupart des violences récurrentes dans le nord.

 

"Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours", a déclaré par téléphone à l'AFP un porte-parole des islamistes, Abul Qaqa.

 

La France et l'Italie condamnent les attaques

 

Le président français Nicolas Sarkozy et le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, ont condamné les attaques.

 

Après celui de Madalla, un second attentat a visé une église évangélique de Jos, épicentre de violences intercommunautaires dans le centre du pays, selon un responsable local et des témoins.

 

"Une bombe a explosé à l'église Mountain of fire. Un policier qui surveillait l'église a été tué et trois véhicules ont brûlé", a déclaré à l'AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale.

 

A Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui s'est tué a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents, selon un communiqué des SSS.

 

Une autre explosion a retenti dimanche à Damaturu, sur un rond-point et samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église à Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont rapporté des témoins.

Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat.

 

Damaturu et Gadaka sont situées dans l'Etat de Yobe, déjà secoué en fin de semaine par une vague d'attaques revendiquée par Boko Haram.

A Madalla, près d'Abuja, l'attentat a provoqué des scènes de chaos et endommagé l'église Ste Theresa. Des trous étaient visibles dans les murs et le toit était très abimé. Du sang maculait les murs à l'extérieur.

 

Un début d'émeute

 

Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.

 

Boko Haram, qui multiplie et intensifie ses actions depuis des mois, avait revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts.

Le mouvement s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes la veille de Noël 2010, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles, avaient fait des dizaines de morts à Jos.

 

D'autres attaques jeudi

 

Jeudi, Damaturu et Potiskum, dans l'Etat de Yobe, et Maiduguri, capitale de l'Etat voisin de Borno, avaient été secouées par des explosions et des tirs et les violences se sont poursuivies vendredi.

 

Ces attaques et les affrontements consécutifs avec soldats et policiers auraient fait jusqu'a 100 morts, ont estimé une source policière et une ONG.

 

Le chef d'état-major des armées a lui été cité affirmant que l'armée avait tué 59 membres de la secte.

 

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud.

Des observateurs craignent que Boko Haram ait développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.



 
 
 
Tag(s) : #Politique Africaine
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