29/05/2013
BENIN : Boni YAYI et ses déboires avec la justice des hommes, en attendant celle de Dieu
Par Aboubakar TAKOU
Le dictateur commence par perdre des dents. Les signes sont, on ne peut plus clairs. Le tout puissant roi, de son palais de Cotonou, est en train de tomber de son piédestal. Son polar d'empoisonnement, tel du beurre sous le soleil chaud de Cotonou, est en voie de fondre.
Qui l'eut cru ? Yayi, le seul propriétaire du ciel et de la terre du Bénin, voit son grossier montage jeté et ridiculisé par un juge de moins de 40ans. Au même moment, son rêve de voir la France lui livrer du Talon pour qu'il en dispose loin de tout regard indiscret, a été renvoyé aux calendes grecques.
Lui, Yayi, qui peut fabriquer un K.O. et demander qu'on lui ferme définitivement un journal qui n'est pas prêt de chanter ses louanges comme c'est la tradition chez nous depuis son arrivée au pouvoir. Le lion est en train de perdre ses dents plus tôt que prévu. Les réalités de fin de règne qu'on lui présageait très, très, difficile, semblent se précipiter.
Alléluia ! Yayi a trop fait du mal à ce pays pour que les choses continuent de se dérouler à son aise. C'est comme si Dieu n'avait jamais été béninois. Béninois, mes frères, restons vigilants et soudés autour de nos valeurs fondamentales comme vient de le montrer le jeune juge, Angelo Houssou.
Interdit de parution par la HAAC (instrument de Yayi pour museler la presse), d'écrire et d'exercer mon métier de journaliste, je ne veux pas me résigner. Je vais continuer de me battre, avec mes collaborateurs, pour faire triompher la liberté de la presse dans mon cher et beau pays, le Bénin. La nuit est longue, mais le jour finira par se lever !
Aboubakar TAKOU
Directeur de Publication du quotidien"Le Béninois libéré" suspendu définitivement par l’autocrate Boni YAYI
(00229) 97988008 - 93202060