29 octobre 2009
Drame à Tchaourou: Vingt enfants meurent par noyade
La commune de Tchaourou a été durement frappée, hier mercredi 27 octobre 2009 par un cas de noyade qui a occasionné la mort de 20 écoliers qui traversaient le fleuve Okpara pour se rendre au Nigéria voisin dans le village Boukourô.
Le mercredi 27 octobre a été une journée particulièrement noire pour les populations de la commune de Tchaourou où, une vingtaine d’enfants ont péri par noyade. Toutes les victimes sont des élèves de l’école primaire publique de Kassouala. C’est au sortir des cours de la matinée qu’ils regagnaient en pirogue, le village de Boukourô, situé de l’autre coté du fleuve Okpara L’après-midi de ce mercredi étant habituellement quartier libre. Alors qu’ils embarquaient à bord de cette pirogue l’on ne pourrait pas imaginer que ces innocents avaient ainsi rendez- vous avec leur destin qui les emportera pour toujours, loin de parents et amis. Au moment, où ils embarquaient, une deuxième pirogue lourdement chargée de tissus se rendait à la même destination. Quelques instants après leur départ, c’est en accostant à l’autre rive du fleuve que le malheur se produisit : les deux pirogues tanguent et chavirent avant de se retrouver au fond des eaux du fleuve Okpara, actuellement en crue et avec un courant fluvial très violent. Ainsi, les 20 enfants qui étaient à bord disparaissent au fond des eaux. A l’heure où nous mettions sous presse, seul le corps d’une des victimes a pu être repêché. On attend d’être situé sur le sort des 19 autres corps qui sont toujours au fond des eaux. Cette triste nouvelle vient s’ajouter à bien d’autres faits qui se sont souvent produits dans la localité d’origine du chef de l’Etat. Déjà des cas d’intoxication alimentaire suivi de morts, ont endeuillé des familles. Il faut ajouter à cette liste noire, des cas de braquage et d’accidents de la circulation routière qui ont provoqués des pertes en vies humaines. Ceci, du fait de l’imprudence de certains conducteurs de véhicules en transit. Ces cas d’imprudence sont légion dans cette commune, malgré l’existence d’un commissariat de police et deux compagnies de gendarmerie. Face à ces nombreux cas d’accidents et autres drames enregistrés, il urge que les gardiens de la tradition dans cette localité se décident à en rechercher les causes, en recourant à la consultation de l’oracle, afin d’exorciser le mal.
Jean-Claude Kouagou (Br Borgou-Alibori)