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29/07/2010

 

BENIN: Fermeture provisoire de la Compagnie béninoise des textiles pour non disponibilité de coton

 

 

Lokossa, 29 juil. (ABP) 

 

Les ouvriers de la Compagnie béninoise des textiles (CBT) sont descendus une fois encore dans la rue jeudi pour exiger cette fois-ci du gouvernement la mise à disposition en permanence du coton, matière première sans laquelle l'usine ne peut tourner.

Après les grèves pour les primes de rendement, et contre les coupures intempestives de courant, c'est l'or blanc qui fait aujourd'hui défaut conduisant même à la fermeture provisoire de l'usine depuis le 16 juillet 2010.

 

D'après les responsables de la société, la décision de la fermeture s'est imposée à eux vu que la Société pour le développement du coton (SODECO), principale fournisseuse, n'honore plus ses engagements.

 

De 3500 tonnes, on est passé à 1500 tonnes puis aujourd'hui à rien.

 

La Sodeco ne dispose plus de stock, tout est vendu à l'extérieur, or le « coton constitue pour la CBT, ce qu'est l'oxygène pour l'organisme humain ».

Les 1000 ouvriers qui gagnent leur vie au prorata du nombre d'heure de travail fourni se retrouvent du coup en chômage technique.

 

Bandeaux rouges autour de la tête, pancartes en mains, ils ont battu le macadam de leur direction à la préfecture en passant par la Mairie et la direction départementale de l'Industrie et du Commerce.

Sur les pancartes on pouvait lire des messages tels que :

« Non à la politisation du coton béninois », « Que le coton Béninois reste au Bénin », « La fermeture de la CBT=1000 chefs de famille au chômage », « Yayi BONI, Candide AZANAI au secours ».

Dans la motion lue par leur porte- parole Venance Aanago, ils exigent entre autres :

 

-La réouverture immédiate de la CBT

 

-L'approvisionnement en coton, en qualité et en quantité suffisantes et permanentes de la CBT et la cessation définitive des disfonctionnements de l'usine, soit par défaut d'énergie, soit de matière première.

 

Le préfet des départements du Mono-Couffo, M. Corentin Kohoué qui a reçu la motion, a dit compatir à la douleur des ouvriers et a promis la « transmettre à qui de droit ».

 

ABP/JG/AH



Tag(s) : #Politique Béninoise
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