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COMITE CULTUREL POUR LA DEMOCRATIE AU BENIN (C.C.D.B.) Section française de l’ ODHP-Bénin
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LA LEPI DE YAYI BONI, UNE GROSSE
OPERATION DE FRAUDE ET DE DIVERSION
Le 09 juillet 2010, une délégation du Gouvernement et des membres yayistes du Parlement béninois est venue faire l’apologie de la LEPI (Liste Electorale Permanente Informatisée)à Paris, en vue de sensibiliser la diaspora béninoise à participer à cet instrument de fraude et de pérennisation de la dictature de l’apprenti fasciste YAYI BONI. Depuis, les autorités béninoises appellent la diaspora à se faire recenser dans ce cadre en vue des élections de 2011. Tout ceci appelle les remarques suivantes.
1) A part les organismes internationaux qui veulent faire du Bénin un terrain d’expérimentation et qui poussent à la roue pour la mise en place de la LEPI, à part les puissances impérialistes qui soutiennent YAYI BONI dans ce projet contre le bradage de secteurs vitaux de notre économie, personne ne veut de cette LEPI au Bénin. Sauf bien sûr YAYI BONI et ses affidés.
2) Il est avéré aujourd’hui que cette LEPI est un vaste instrument de fraude. Dans sa livraison du 22 juin 2010, La Tribune de la capitale rapporte les déclarations suivantes du 1er Président de la CPS-LEPI Epiphane QUENUM : « Si je parle, la LEPI va s’arrêter toute suite et beaucoup de gens iraient en prison ». Le même journal rapporte des enquêtes d’un député qui indiquent : « Je me suis permis de faire un tableau comparatif et analytique entre les populations recensées dans notre pays en 2000 et les résultats du travail effectué par la CPS-LEPI….Dans l’Alibori, il y a une progression de près de 164%, dans le Borgou 175% tandis que Cotonou est passée de 536.000 habitants recensés en 2000 à 450.000, c’est-à-dire à peine 84% ».
La DIRECTION du CCDB.
3) Tout dernièrement, l’Assemblée Nationale a voté une loi abrogeant la loi N° 2009-10 du 13 mai 2009 portant Etablissement de la LEPI. Si ce n’est une Cour Constitutionnelle aux ordres, dirigée par l’opportuniste DOSSOU Robert, et qui cautionne régulièrement tous les actes arbitraires de YAYI BONI, on ne parlerait plus de la LEPI.
4) Il faut être naïf pour croire que YAYI BONI peut organiser des élections crédibles. Tout le monde reconnaît que depuis le régime du Renouveau dit démocratique, il n’y a jamais eu d’élections honnêtes dans notre pays ; ce n’est pas avec YAYI BONI que cela va débuter ; lui qui a perdu les élections communales en 2008 et qui à force de pression, de magouilles, de violence etc. en est sorti vainqueur. Voilà pourquoi c’est un crime de polariser l’attention du peuple sur les élections de 2011.
5) Comment faire partir YAYI BONI tout de suite, telle doit être la préoccupation de l’heure. Comment en finir avec tous ces pouvoirs qui accumulent scandales sur scandales, telle est la question de l’heure. Cette question, légitimement et légalement, le peuple a le droit de se la poser. Avec tous les scandales dans lesquels baigne son pouvoir, YAYI BONI n’a plus aucune légitimité pour diriger le Bénin. Sans compter que légalement, selon notre Constitution et selon les accords internationaux souscrits par notre pays, notre peuple a le droit de s’insurger pour chasser le pouvoir corrompu de YAYI BONI.
6) Seul un Gouvernement Révolutionnaire Provisoire, mis sur pied après le renversement du pouvoir de YAYI BONI pourra organiser des élections démocratiques après avoir nettoyer les écuries d’Augias de la pourriture du Renouveau dit Démocratique.
7) Si le problème de l’inscription au Consulat ou du renouvèlement de ses papiers consulaires sont des démarches naturelles pour tout ressortissant béninois à l’étranger, situer cette démarche dans le sillage de la LEPI frauduleuse de YAYI BONI doit être combattu.
8) Voilà pourquoi le CCDB invite la diaspora béninoise à combattre le processus frauduleux en cours à travers la LEPI et à se mobiliser plutôt pour soutenir les efforts en cours pour le renversement du pouvoir de YAYI BONI et la mise sur pied d’un Gouvernement Révolutionnaire Provisoire capable de prendre en charge les intérêts vitaux de notre peuple.
Paris le 19 juillet 2010