BENIN: LA POLITIQUE D’AKOKO POUR MONSIEUR THOMAS BONI YAYI selon le Doyen O.B.Q.
Par Olympe BHÊLY-QUENUM.
François Bozizé au Bénin? Pourquoi pas? Des touristes tant d'Europe que du Moyen-Orient, assez surpris, m'ont informé en des termes que voici : « le Bénin fourmille de gens en soutane…» , « beaucoup de pseudo-religieux en vêtement blanc.. », « ...chose que je n’avais pas connue dans votre pays natal, il y a maintenant des...curés en soutane qui ne sont pas des prêtres catholiques...»
Eh bien! si éventuellement l'ex-président centrafricain y trouvait un hébergement politique, sa présence pourrait inspirer les Béninois et leur donner le courage de chasser Monsieur Thomas Boni Yayi du pouvoir.
Il a ses hommes de main (la tuerie dans son sillage à Ouidah ) et on laisse entendre qu'il a du sang sur les mains. Mais je l'ai dit et le répète : pas de crime, pas d'effusion de sang.
Une solution simple : comme pour les présidents Maga, Apithy et Ahomadégbé, il faut que Monsieur Thomas Boni Yayi soit arrêté et assigné à résidence; il est une nuisance pour le Bénin de plus en plus ridiculisé; on a honte de dire qu'on est Béninois, qu'on est né dans le pays qu'on appelait Dahomey; j'en ai déjà appelé à la désobéissance civile dans l'Armée des hommes et des femmes et il faut chasser de la Marina celui dont le retour au pouvoir demeure une forfaiture; s'il ne veut pas s'en aller dignement, il faut recourir à la politique d'akoko: la claie recourbée qui sert à porter un cochon au marché, et le déposer chez lui en l'y assignant sous bonne garde.
Olympe BHÊLY-QUENUM.