BENIN - Lazare Sèhouéto sur l’émission Version Originale à Bohicon :« La parenthèse Yayi sera fermée dans quelques mois »

 8 février 2010

Lazare Sèhouéto sur l’émission Version Originale à Bohicon :« La parenthèse Yayi sera fermée dans quelques mois »

Le député Lazare Maurice Sèhouéto croit dur comme fer que le président de la République, le Dr Yayi Boni perdra le pouvoir à l’issue des échéances présidentielles de 2011. Comme on le connait, l’homme avec son franc parler a martelé que le vent du régime du chef de l’Etat passera d’ici à 12 mois.

Selon lui, l’Union fait la Nation dont il est l’un des responsables a pour objectif de mettre en place un véritable système qui s’occupera mieux de la gestion de la Nation béninoise. « L’essentiel, c’est qu’on soit ensemble », a affirmé l’honorable Lazare Sèhouéto avant d’ajouter que le candidat qui sera désigné pour représenter son alliance au cours des prochaines élections présidentielles recevra l’assentiment des membres de l’union. Pour lui, des négociations sont en cours pour renforcer leur union avec d’autres partis politiques. Il a cité les exemples du Fard Alafia et des partis composant le G13. Par ailleurs, l’invité de Charlemagne Coffi a regretté que depuis bientôt 4 ans, la loi n’est plus respectée dans notre pays. En témoigne, selon lui, la violation de la loi par des membres de la Société civile qui s’ingèrent dans les actions politiques. Abordant l’aspect de la Lépi, l’ancien ministre de l’Agriculture précise que les démarches actuelles des députés pour abroger la loi y relative sont dues au fait qu’ils ne veulent pas que le premier magistrat de notre pays gagne les élections à l’ordinateur. « Les chefs de villages, les chefs d’arrondissements et les maires ne sont pas associés dans la réalisation de la cartographie censitaire qui relève du domaine de la Mirena et non la Cps-Lépi », regrette-t-il. Par rapport à la reprise dans cesse des élections à Covè, l’honorable Sèhouéto a déploré que les habitants du Zou sont malheureux dans la mesure où le préfet Armand Nouatin ne maîtrise pas la loi. « Les zèlés ne payent que seuls », a conseillé le député natif de la commune de Zogbodomè à son grand frère Armand Maurice Nouatin.

Casimir Atchokossi (Br. Zou/Collines)