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01/12/2013

 

BENIN : Les Misères du roi Boni 1er !!!



Le roi  gémit dans la galère de fin de règne. Désormais condamné à descendre une à une les  marches de l’escalier de sa chute certaine, Boni Yayi 1er plonge dans la paranoïa du déclin. La fin est proche. Et le dictateur subit le contrecoup d’une gouvernance infernale. Les derniers épisodes des errements sur le trône promettent le leader cauri à l’éclipse. Une succession de camouflets et de déboires réduit le héros du K.O à un simple épouvantail  destiné à l’illusion.  Le masque de Goliath est en train de tomber. On va bientôt découvrir le tigre en papier et ses griffes artificielles. L’animal proclamé se déchire dans ses propres tribulations.


Sur le trône,  Yayi 1er est touché de plein fouet par l’impact du  déluge  de mauvaises nouvelles. Les symptômes de la décadence se bousculent et indiquent que la crédibilité de sa Majesté est en berne.  Victime de ses propres artifices, le roi  reçoit en plein visage  la boue des affronts et se meut dans  le vide, conscient de l’épisode punitif du règne despotique. Yayi découvre, non sans douleur, la rançon de la dictature. La misère est  en train de s’abattre sur le roi dans un décor de compte à rebours pour 2016. L’homme du K.O a rendez-vous avec la misère ! Une logique de cause à effet.


La flambée de mauvaises nouvelles écrase donc le roi. Le revers le plus retentissant est la  création du G9, le groupe parlementaire d’un certain Candide Azannai. Ce joyau anti révision assène un coup fatal  à l’ignoble projet jailli du bordel cauri. L’irruption de la fronde baptisée « cohésion nationale et paix »  dans le champ parlementaire sonne le glas des espérances malpropres des pollueurs de la démocratie, révisionnistes  opportunistes à la solde d’un roi asservi à sa seule obsession de s’accrocher au pouvoir. Yayi devrait changer  son plan révisionniste à moins de profiter d’un improbable coup de pouce du sort.

 

Dans la caverne de l’isolement, le roi dépité, assiste impuissant au déchirement fratricide des cauris. Fcbe est en ruine, détruite alors par une querelle interne à forte charge de tragédie. Tout s’écroule  autour du roi. Les élucubrations du coordonnateur national et ses grossières maladresses ravivent la tension. Le mode d’extinction du feu utilisé par Yayi 1er est inopérant. La maison Fcbe consume. En  2016, le leader cauri s’en ira avec les cendres de cette bicoque politique. Belle récompense pour une gestion politicienne  du pouvoir et des décisions immatures prises sous l’instinct machiavélique. La page Yayi se refermera avec celle d’une Fcbe catastrophique.


Dans les veines des échecs, la bataille de la Sodéco voulue et déclenchée par le roi revanchard tourne au désastre moral. Empêtré dans les incohérences juridiques, le pouvoir cauri mal intentionné joue ses pires cartes et dévoile sa mauvaise foi. Dans l’obsession du mal et la chasse à Patrice Talon, le roi s’enlise dans le traumatisme et s’offre en spectacle. Le recours à la force dans les usines d’égrenage  assure la mécanique de la brutalité, méthode si chère à Yayi 1er. Le braquage d’intrants, il y a quelques mois, avait révélé  l’instinct dévastateur de sa Majesté. Pour Yayi 1er, la gestion du pouvoir se fait dans les caniveaux. 

Sur le terrain de la liste électorale permanente informatisée (Lépi), le roi a le dos au mur. Confronté à une levée de boucliers qui n’a pas épargné le camp cauri, il tourne en rond, ruminant le vice et  maudissant ce réveil national qui compromet son plan satanique. Certes, la marche forcée du clan des forcenés avait accouché du K.O en 2011, mais la fin de mandat, elle, ne bénéficiera plus du silence complice du peuple. Le Cos lépi confié au cauri Sika adopte vertueusement une méthode anti Bako et refuse une nouvelle conspiration contre la démocratie et la transparence.

 

Ainsi, Yayi nage dans les eaux de l’échec et perd la boussole. Les affaires de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat cultivées  sur le terreau des affabulations ont produit du discrédit. Le roi s’en sort fragilisé. Malmené et laminé sous le rouleau compresseur de ses dérives, il s’en remet au mensonge, le levier de fin de règne. Confronté à une masse écrasante de déboires, le chef cauri prend des options ordurières et  affiche une posture vulgaire.

 

Le risque réside dans cette propension du roi à violer la loi et à se moquer de l’éthique. Potentiellement dangereux, cet homme est une menace pour 2016 et la démocratie. Yayi 1er souffre et ses échecs vont davantage enflammer ses instincts négatifs. Et on n’est pas à l’abri  des  retombées  fâcheuses de la folie sur le trône.


Sulpice Oscar Gbaguidi

www.notrebenin.com

 

 


 
 
  
  
Tag(s) : #EDITORIAL
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