28/12/2011
BENIN: LETTRE OUVERTE DES JEUNES DEMOCRATES PROMPTS AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BENIN, SON EXCELLENCE DOCTEUR BONI YAYI
Cotonou, le 28 Décembre 2011
Groupe Jeunes Démocrates Prompts
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A
SON EXCELLENCE DOCTEUR BONI YAYI
Excellence Monsieur le Président de la République,
A l’orée de cette nouvelle année, nous Jeunes Démocrates Prompts voudrons par la présente lettre vous souhaiter nos vœux les plus sincères. A cet effet, nous vous souhaitons la santé avant tout, le discernement pour prendre les décisions adéquates qui favoriseront le bien-être de la population, l’humilité pour accepter et tenir compte des requêtes du peuple dont vous avez prêté serment de défendre les intérêts. Cher Président, parlant de requêtes et d’intérêts, nous ne saurons laisser se terminer cette année sans vous rappeler au préalable nombreuses promesses que vous n’avez manqué de nous faire tour à tour à l’ère du changement, de l’émergence et de la refondation. En tant que garant de la sécurité nationale, vous faites office d’une figure de référence pour le peuple qui vous a porté à la plus haute hiérarchie de ce pays et confié les rênes de sa destinée. Lorsqu’en cette qualité vous aviez reçu le sieur AKPLOGAN au palais A l’orée de cette nouvelle année, nous Jeunes Démocrates Prompts voudront par la présente lettre souhaiter nos vœux les plus sincères au Président de la République le Docteur Thomas Boni Yayi. A cet effet, nous lui souhaitons la santé avant tout, le discernement pour prendre les décisions adéquates qui favoriseront le bien-être de sa population, l’humilité pour accepter et tenir compte des requêtes du peuple dont il a prêté serment de défendre les intérêts.
Cher Président, parlant de requêtes et d’intérêts, nous ne saurons laisser se terminer cette année sans vous rappeler au préalable nombreuses promesses que vous n’avez manqué de nous faire tour à tour à l’ère du changement, de l’émergence et de la refondation. En tant que garant de la sécurité nationale, vous faites office d’une figure de référence pour le peuple qui vous a porté à la plus haute hiérarchie de ce pays et confié les rênes de sa destinée.
Lorsqu’en cette qualité vous aviez reçu le sieur AKPLOGAN au palais présidentiel, cette action a eu pour but de créditer les agences de placement de ce monsieur et d’encourager bon nombre de la population à confier ses économies à sa société ICC Services. Grande alors a été la surprise et le désarroi du peuple d’apprendre, Monsieur le Président, que vous avez déclaré tout ignorer des activités illégales et illicites de cet ancien forgeron reconverti dans l’arnaque. Vous avez sans doute appris quel a été l’impact de votre déclaration suite à la faillite de ICC Services : des mères ont enterré leurs fils et filles, des femmes ont pleuré le décès tragique de leurs maris, les époux ont connus un veuvage précoce, des orphelins souffrent de part le pays. Les larmes de votre peuple ne se sont taries qu’en reprenant espoir avec votre ferme promesse renouvelée lors des campagnes présidentielles de restituer à chaque spolié ce qui lui revient de droit.
Cher Président, il s’est écoulé bientôt 10 mois depuis votre nouveau mandat sans que nous ayons noté une action concrète tendant vers le remboursement de ces deniers. D’aucuns penseraient que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient, mais nous, cher Président, nous Jeunes Démocrates Prompts, nous avons encore un certain espoir en vous, même si les minutes s’égrènent lentement, même si les signes semblent plutôt invisibles, nous avons la foi que vous ne laisserez pas plus longtemps votre peuple continuer à endurer la misère au quotidien, faire de l’amertume son compagnon.
Nous avons foi que notre Président, le père des orphelins, le mari des veuves, saurait trouver en son cœur une volonté de secourir ce peuple pour lequel il jure vouloir verser de son sang. Nous n’en sommes pas encore là, Monsieur le Président, et nous n’y serons jamais par la grâce de Dieu. Cependant, nous avons ardemment besoin de croire, nous la jeunesse, que notre Président est un homme de parole, que les promesses qu’il fait, il les tient.
Cela nous est primordial pour vous soutenir sur ce virage de « gouvernance managériale » que vous prônez désormais pour le peuple. Comme pour un virage où les obstacles peuvent surgir de nulle part, nous craignons devoir encore être des spectateurs impuissants de vos décisions, des spectateurs passifs et non des acteurs actifs d’une population constituée pour la plupart de jeunes.
Cher Président, comme au début de chaque mandat et au cours des 6 discours que vous avez successivement prononcés au cours de ces dernières années, vous n’avez pas manqué de nous laisser entrevoir une lueur de changement, de renouvellement de la condition des jeunes.
Les années n’ont pas manqué cependant de se succéder sans que nous ayons vu nos attentes satisfaites, nos rêves réalisés. Le chômage demeure toujours autant à l’ordre du jour et l’aide à l’auto emploi pratiquement inexistante.
Vous comprenez avec nous, Monsieur le Président, que nous voyons donc d’un œil plutôt circonspect le nouveau concept de Gouvernance Managériale qui impliquerait un transfert des compétences.
Nous sommes cependant convaincus du principe selon lequel, à défaut de croire aveuglément une personne manifestant la volonté d’accomplir une innovation, il faut lui accorder un bénéfice du doute à toute personne afin de l’encourager à concrétiser puis réussir cette initiative. Pour finir, Cher Président, nous vous assurons de notre participation, aussi minime soit-elle à la réalisation de cet objectif que nous poursuivons tous, cet objectif sur lequel nous gardons les yeux rivés, inlassablement et éternellement : le Développement de notre chère nation, afin de faire de notre pays, un lieu où il fait bon vivre pour tous, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.
Veuillez agréer très cher président, l’expression de notre parfaite considération.
Pour les administrateurs,
Joël Dimitri VIHOUNDJE