BENIN : LETTRE OUVERTE du Doyen O.B-Q À Monsieur MARTIN ASSOGBA, Président de l’ONG ALCRER
Garrigues-Sainte-Eulalie, 24 Février 2014.
Monsieur le Président,
Une lecture sans défaillance de la presse béninoise et celle des
informations diffusées par les blogueurs m’ont permis de suivre, comme
pas à pas, la tentative d’assassinat dont vous avez été victime ; je
remercie le Seigneur Tout Puissant de l’échec de cet agissement dont le
but, dans notre pays devenu Etat de non droit, était votre éradication.
Trois motifs m’ont décidé à vous adresser cette lettre ouverte qui
aurait pu être strictement personnelle, si je vous connaissais et avais
vos coordonnées.
1° D’abord, mon souhait de vite recouvrer la santé afin de poursuivre
vos activités au sein de l’ONG Alcrer dont l’efficacité déplaît fort au
pouvoir politique de la forfaiture.
2° Mes vives félicitations de n’avoir point utilisé la somme de dix
millions de francs CFA qui vous a été donnée, non pas en se conformant
au processus administratif du pouvoir politique qui avait autorisé
votre évacuation sanitaire du Bénin à Paris, mais par un ou des
individus, fussent-ils du panier à crabes du gouvernement ; ces dix
millions, soit quelque 15.244,90 €uros, étaient, comme on le dit en
français, un bœuf que le pouvoir politique voulait vous mettre sur
langue afin de vous faire taire.
Il appartenait à l’Organisation qui avait autorisé votre évacuation
sanitaire d’en assumer les frais conformément aux normes
administratives de l’hôpital français où vous étiez soigné.
3° Je ne suis membre d’aucune Association, ni d’aucun Parti politique
de notre pays ; j’ai soutenu la R B, j’ai soutenu le séminaire ou la
conférence de GOHO.
Mais eu égard, tant à votre action qu’à votre personnalité, il me
plairait assez de connaître les Statuts de l’ONG Alcrer et, si
possible, d’en être militant.
Vieux militant socialiste et vieux Franc-Maçon, je sais de quoi je
parle : être membre d’une organisation, c’est se conformer à ses
statuts, à ses règlements et agir en participant à ses activités dans
la mesure du possible ; c’est aussi, voire, avant tout, cotiser.
Conclusion : Monsieur le Président, je voudrais être au nombre des
membres de l’ONG Alcrer.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute
considération.
Olympe BHÊLY-QUENUM.
O.B-Q