Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

29/05/2013

  

BENIN: On aura tout vu dixit le Doyen OBQ ! Le passeport de citoyenneté universelle à Albert Tévoédjrè ? 

 

Par Olympe BHÊLY-QUENUM

  

 

On aura tout vu ! Le Bénin est sur les rotules à cause de lui aussi qui, par son soutien, contribue à la politique de Monsieur Thomas Boni Yayi ; le Dahomey qualifié de quartier Latin de l’AOF par Emmanuel Mounier est aujourd’hui le parangon de la« régression préjudiciable » stigmatisée par le RP Codjo Alphonse Benoît QUENUM qui a passé une dizaine d’années dans les geôles du régime de KEREKOU.

 

Qu’on vérifie les archives qui permettraient de constater les bienfaits d’Albert TEVOEDJRE pour le Bénin, son pays auquel il doit tout: RIEN.

 

Je l'ai dit et répète: Alioune DIOP, très regretté fondateur de Présence Africaine et préfacier de...Afrique révoltée, m’a dit être « très déçu par les avatars d'Albert Tévoédjrè .. »

 

Quand Paul HAZOUME (auteur du magnifique DOGUICIMI ) m'avait parlé de lui, je me suis écrié, pince sans rire:

 

« Holà, Papa, vous ne seriez pas...un peu mauvaise langue? »

 

Il a brossé de lui un portrait brutal: « C’est atavique, tu verras! »

 

Albert m’a offert -et pour cause- un de ses livres avec sa dédicace ; la suite de l’extrait d’un psaume mis en exergue contredit radicalement ses activités au service de l'Afrique.

 

Peu importe, je lui souhaite santé et longue vie, mais je vous suggère de lire ce texte en ligne sur mon site : je pensais un peu à son soutien au « Messie du Bénin » .

 

 

JOB EN PROMENADE AU BENIN

 

Sur un rythme de rap

 

 

Par Olympe BHÊLY-QUENUM

 

 

Yégué ! yà yì à ?

 

Éŏyà wá !

 

Yà, c’est la misère

 

Et la misère

 

N’est pas partie

 

Ouais

 

Le messie du Bénin

 

L’a installée

 

Moi Job je le dis :

 

La misère ne sourd

 

Pas de la terre

 

La peine ne germe pas du sol

 

Ouais c’est l’homme

 

Qui engendre la peine,

 

Et le messie geint !

 

Yà yì

 

C’est mensonge !

 

Yà wá

 

C’est clair

 

La misère

 

C’est l’évidence

 

Comme le vol des aigles

 

Cherchant l’altitude.

 

 

*

 

 

Ouais c’est vrai

 

A ses serviteurs mêmes,

 

Dieu ne fait pas confiance,

 

Nul au Bénin ne croit plus

 

Au messie des adogocrates

 

Echec de la politique du ventre

 

Yayi n’est utile à rien

 

A Dieu comme au peuple

 

Ce messie-là est nuisible

 

Son Changement

 

C’est que de la frime

 

De la poudre aux yeux

 

Et à lui seul convient

 

Le miroir aux alouettes

 

 

*

 

 

Eh ! chef Etat Bénin

 

T’as peur des divinités

 

Du terroir natal

 

Et tu mens au peuple

 

Tu n’aimes pas la justice

 

Tu piétines les droits de l’homme

 

Ta conduite

 

N’est pas intègre

 

Même ta piété

 

C’est du prétendu

 

Elle est fausse

 

Et ta méchanceté

 

Est illimitée

 

Du peuple tu exiges

 

Des gages injustifiés

 

Et yà que tu as créé

 

Le dépouille

 

De ses vêtements.

 

 

*

 

 

Ouais du beau pays Bénin

 

T’as fait un pays nu

 

Affamé, assoiffé

 

Aux mendiants mêmes

 

Tu refuses le gari

 

À tes hommes de main

 

T’as livré le pays

 

Pour y enraciner tes favoris

 

Tu dépouilles les veuves

 

Les orphelins

 

T’en fais des ventres creux

 

Toi seul bois

 

Sans désaltérer

 

Le peuple

 

Ton changement-mensonge

 

Le voilà les filets

 

Qui t’enveloppent

 

Et les frayeurs t’épouvantent

 

Dans l’obscurité

 

Tu n’y vois plus rien

 

La masse des peuples

 

Te submerge

 

 

*

 

 

Ce que veut le Bénin

 

C’est plus toi

 

Qui le lui donneras

 

Ce que veut le Bénin

 

C’est la démocratie Oyé !

 

La justice sociale Oyé !

 

Education Oyé !

 

L’instruction ouais !

 

La culture générale Ouais !

 

Une vie digne

 

De son peuple Ouais !

 

Tu n’en es pas capable Oyé !

 

Faut quitter le terrain Ouais !

 

Et vite ! Oyé !

 

Le peuple te convainc d’égarement.

 

Ta personne c’est désormais

 

Comme ces maisons d’argile

 

Posées elles-mêmes sur la poussière

 

On les écrase comme une mite :

 

Un jour suffit à les pulvériser.

 

A jamais ils disparaissent

 

Et nul ne les rappelle.

 

 

Garrigues-Sainte-Eulalie Juin 2008.

 

Copyright© Olympe BHÊLY-QUENUM

 

 

Olympe BHÊLY-QUENUM.

 

 
Tag(s) : #Politique Béninoise
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :