BENIN: Panique générale au sein de la haute hiérarchie militaire
Écrit par Marc David Molli
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Lundi, 25 Février 2013
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Depuis ce 23 février 2013, le chef de l’escorte présidentielle, le Commandant Zomahoun, officier de l’unité du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), est mis aux arrêts. L’intéressé se trouve à la disposition d’une commission militaire qui l’auditionne. Pour l’instant, personne n’a une idée claire des faits qu’on lui reproche.
Mais selon certaines supputations des milieux proches de la présidence de la république, il serait reproché à l’intéressé d’être impliqué dans une affaire touchant à la sécurité d’Etat. De quelle affaire s’agit-il ? Pour le moment, aucune précision. Dans tous les cas, le Commandant Zomahoun n’est pas libre de ses mouvements, il y a de cela plus de 48 heures. Ses proches, parents et amis sont coupés de ses nouvelles. Des informations font état de ce que son domicile a été perquisitionné. Pourquoi ? Pas de réponse pour le moment. Peut-être que les prochaines heures permettront d’avoir des précisions sur les circonstances de la mise aux arrêts du Commandant Zomahoun.
De sources proches de la sûreté, l’ancien chef d’Etat major Général des Armées, le Général de Brigade, Emmanuel Akpona serait aussi recherché. Mais les raisons de cette recherche ne sont pas pour l’instant connues. Il y a-t-il un rapprochement entre la mise aux arrêts du Commandant Zomahoun et la recherche du Général Akpona ? Difficile de répondre avec certitude.
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