BENIN: POUR CES PRECIEUSES ORGANISATIONS* DES BENINOIS DE FRANCE LES MASQUES SONT EN TRAIN DE TOMBER
(Voici un dernier détour pour la fin du spectacle.)
Si régulièrement nous pouvons nous élever pour essayer de nous mettre au service des causes qui sonnent aux portes de notre conscience, sans faux calculs, nous aurions franchi une étape sur le chemin de l'entraide et de la générosité qu'il n'est pas donné à tout le monde d'emprunter.
Chers amis , si vous prenez le temps de lire jusqu'au bout la pièce attachée, vous comprendrez qu'il n'est fait aucun grief à ceux qui sont indexés dans le document sauf celui de ne pas avoir su faire la part des choses entre une démarche associative qui impose un engagement et des sacrifices et le détournement à son profit des avantages destinés aux bien-être de la collectivité.
Rassurez-vous, ils ne sont pas les seuls à s'y méprendre malheureusement.
Je vous laisse faire votre propre opinion.
Nous pouvons y arriver.
C.D.Houssou
FRONDE MENEE DEPUIS COTONOU POUR UN CHANGEMENT D’EQUIPE.
Il y a un peu plus de deux semaines j’apprenais comme certains d’entre nous, aussi curieux que fouineurs, que notre UPAS qui battait de l’aile depuis quelques temps semble sombrer définitivement dans une guerre fratricide et dévastatrice qui l’abîmerait irrémédiablement.
C’est d’abord l’histoire d’une mission d’inspection des cliniques privées au BENIN qui a donné des idées à un groupe de médecins urgentistes, déjà très emballés par l’entrepreneuriat, qui ne dorment plus depuis qu’ils ont jeté leur dévolu sur la clinique d’un médecin vieillissant de la place de Cotonou sur lequel avaient circulé des informations faisant état de sa retraite prochaine.
Les rivalités avec un autre groupe, celui de Bordeaux, intéressé en premier par un tel projet, et ces derniers, plus pugnaces mais absolument favorisés par leur proximité avec la mission d’inspection, ont fini par mettre à nu leurs intentions cachées.
En vérité, il eut fallu qu’ils aient quelques soutiens à l’intérieur de l’état major de l’association pour continuer à dérouler leur plan avec un tel acharnement: ce qui explique d’ailleurs la grande mésentente actuelle au niveau des sept* (7).
De quoi s’agit-il au juste ?
Dès que ces jeunes médecins ont eu vent d’une telle opportunité à l’issue du compte rendu de la fameuse mission d’inspection, une société a été créée au bénin dans la foulée et aurait déjà réussi à investir le cœur de l’activité de ce médecin à Cotonou, sans aucune capacité pour l’heure de lui proposer en retour une formule satisfaisante de rachat.
Ce groupe de médecins espérait naturellement, non sans une certaine impatience, que les choses daignent évoluer rapidement du côté de l’UPAS à Paris où ils avaient tout mis en œuvre pour parvenir à leur fin. Mais ils semblent avoir été bien pris au piège de leur impréparation.
C’est sous le couvert d’une initiative collective, à faire parrainer par l’UPAS, qu’ils avaient alors entrepris l’élaboration d’un projet ambitieux qui était baptisé "CLINIQUE INTERNATIONALE DE LA DIASPORA", pour être en mesure de bénéficier d’un financement public de l’AFD.
C’est ainsi qu’est née la SOCIETE « Polyclinique Internationale Jonquet », affublée souvent du titre « médecins de la Diaspora Béninoise de France au service du Bénin ». Une entreprise privée, créée pour fonctionner comme telle, qui a manifestement oublié le chemin des institutions financières prêteuses qui pourraient lui donner véritablement les moyens de ses ambitions.
Pour en arriver là, réunions secrètes, pressions en tout genre se sont succédées au sommet de l’UPAS. Il n’y avait pas un seul membre du bureau qui n’ait pas entendu parler de cette affaire, sans plus de précisions sur la copie qui circule, dans l’attente d’un financement, à ce jour.
Les mêmes qui ont toujours joué pour leurs intérêts et pour les avantages immédiats au sein de l’association n’ont eu aucun mal à avaliser du bout des lèvres l’idée d’un tel montage qui va quand même butter, dans un premier temps, sur le défaut de signature du Président. Véritable nœud gordien aujourd’hui.
UNE ASSOCIAION QUI A RAPIDEMENT PERDU DE SA SUPERBE :
Au Départ, Association respectable parmi toutes, comme l’indique son nom, UNION des PROFESSIONNELS et ACTEURS de la SANTE France Bénin, aujourd’hui elle est arrivée, comme les autres, à un point où la nécessité de la changer s’impose ou alors qu’elle périsse.
Moi je n’avais pas tardé à la présenter comme un énième épouvantail que l’imagination et les soutiens de tous ordres des politiques ont érigé en garante du destin collectif des béninois.
Petit rappel : Qui dit UPAS dit médecins et acteurs béninois de la santé, vivant en France, qu’on avait intéressé à ce grand projet en 2006 contre 15€ de cotisation par an ; Enorme n’est-ce pas!
Les motifs de leur échec collectif, vous les trouverez dans l’histoire des accords sur les flux migratoires et du développement solidaire de SARKOZY qui les a précocement et intimement liés à de grands desseins comme ceux trop juteux qui font courir les adeptes des couvents de la françafrique.
Brice Hortefeux venait d’être nommé ministre de l'intégration, du Co-développement, de la coopération, de l'immigration et de l'identité nationale en mai 2007.
L’UPAS née, un an plus tôt, à la faveur du DCP (document cadre de partenariat) qui voulait privilégier une coopération bilatérale avec la France dans le domaine de la santé se voyait désignée, de fait, comme le seul interlocuteur du ministère du co-développement pour ces accords.
Comme si cela seul suffisait à leur bonheur, il ne fallait d’ailleurs pas voir à l’époque les feux qui brillaient dans les yeux de nos amis qui pensaient avoir déniché la véritable trouvaille du siècle en termes de projet associatif innovant, Ils se sont fatalement laissés griser en sacrifiant sur l’autel des convoitises les intérêts de tout un pays.
Pourtant le volet santé desdits accords est une affaire sérieuse qui fut conquise de haute lutte par la partie béninoise, sans une véritable opposition de Brice Hortefeux (1); Ce qui lui avait d’ailleurs valu, au titre des contreparties pour sa générosité, entre autres, l’octroi d’un passeport diplomatique, unanimement décrié à l’époque.
Malheureusement le grand projet de création d’un hôpital de référence au BENIN ; Pôle d’excellence à vocation sous-régionale, ne verra jamais le jour. On aura quand même mené toutes les études jusqu’à leur terme ; donc consommé l’intégralité des financements. La faute à qui ?
Les principes qui gouvernent ces bonnes intentions dans toutes les sociétés ont fini par avoir raison rapidement, une fois de plus, de la capacité de ces enfants du BENIN de l’extérieur, bien plus nantis que la moyenne restée au pays, (des médecins, de grands professionnels du milieu de la santé ou, au minimum, des travailleurs migrants touchant plus que le SMIG dans le pire des cas), à œuvrer avec plus de discernement à l’enracinement de la plupart des projets de ce volet santé.
Ces principes ont pour nom : RETOURS SUR LES AIDES, PARTENARIATS OBLIGES AVEC DES SOCIETES ECRAN.
Là où circulent des fonds publics naissent naturellement toutes sortes de convoitises, la cupidité et une grande tentation de leur détournement par des mécanismes bien élaborés par ceux-là mêmes qui, au nord comme au sud, sont chargés de les dispenser au Sud. L’AFD à ce titre n’est pas exempt de tout reproche.
Il y avait surtout à boire et à manger dans cette affaire. Les missions d’études ont fleuri durant plus de deux années sous le règne de Sarkozy, pour déboucher sur du vent, en termes de réalisation et de création d’un cadre propice au démarrage du moindre projet.
Entre temps les occidentaux les ont aidé à bien engloutir quatre (4) millions d’Euros dans les frais d’études, les frais d’hôtel, de déplacement, de per diem et divers, entre les cabinets ministériels, nos illustres médecins et les officines de ces pseudo associations créés et situées en France pour la plupart mais également au BENIN.
A mon avis toutes ces associations, tant qu’elles naissent, sous accouchement médicalement assisté, vivent sous perfusion et aux crochets de pouvoir publics, et respirent, par ventilation assistée, elles se sentent exister et finissent par ressembler à ceux qui les ont faites : les politiques.
Les sosies de l’UPAS dans notre milieu n’en mènent pas large, eux non plus. Le SIBEX, souvenez-vous-en, c’était en juillet 2007, ne nous avait laissé que de piètres souvenirs pendant qu’on nous parle du prochain FORUM de la Diaspora dont les premières dates annoncées s’égrènent déjà bien au passé.
Le SIBEX ce fut un exemple type de ces « retour sur investissement » pour une association fantoche et tous ceux qui servent souvent de "faire valoir" à nos gouvernants, rien de plus.
A force de fricoter avec ces gouvernements successifs sans vertu, au prix bien sûr d’une certaine reconnaissance et d’une loyauté sans borne dans les causes qui ne lient surtout pas une Diaspora, elles perdent la confiance de la plupart de leurs membres, celle de leurs compatriotes bien évidemment et elles finissent par péricliter.
Ce que nos ambassadeurs successifs n’ont pas encore vraiment envie de comprendre, lorsqu’ils croient bien faire en continuant de nous solliciter pour des aspects de la servilité de leur mission.
L’UPAS DES CONNIVENCES, TOUT LE TEMPS :
Revenant à mon propos du début, que retenir de notre Pôle d’excellence à vocation sous régionale, avec les comportements très peu soutenables de ces grands médecins et des autres acteurs de la santé, impliqués dans la gestion de cette affaire?
Pour l’essentiel rien. Et c’est aussi l’avenir d’une UPAS moralement à la peine qui s’est assombri
· La guerre de leadership pour parvenir à mieux instruire ses propres projets plombe l’avenir
· Les délits d’initiés sont légion pour la plupart des projets destinés au public qui arrivent au secrétariat ; Ce cas précis des médecins urgentistes et activistes est plutôt révélateur.
· L’absence d’indépendance vis-à-vis des gouvernements est d’une évidence très frappante, Il n’aurait échappé à personne que l’incident qui s’est produit lors du passage du Président de la république le 6 février 2013 à Paris, au plus fort des tensions sur les suites de l’affaire Talon + tentative de coup d’Etat + projet de révision de la constitution en est une parfaite illustration.
· Le nombre d’adhérents est naturellement en pure régression.
· L’incapacité à atteindre les béninois et autres professionnels de l’hexagone, non membres, qui pourraient mieux soutenir les actions fédératrices et être des créateurs potentiels de synergie est patente.
1ère illustration : C’est par courrier du 04 février 2013 que l’Ambassadeur convoquait les présidents d’association pour rencontrer Boni YAYI le 06 février 2013 à 19H00 à l’hôtel le Meurice.
L’UPAS figurait en bonne place dans le dispositif prévu discrètement pour encenser le Président
Ce jour là, malheureusement le Dr AKAKPO n’avait pas été briefé :
- ni par l’ambassadeur, pourtant excellent quelques semaines plutôt dans la formule des louanges au président, en lui faisant dire une messe à Paris suite à tentative d’empoisonnement,
- ni par son association, l’UPAS, pour ne pas tomber dans la critique contre productive et irritante du régime.
Abandonné par tous les siens à l’issue de cet exercice bien risqué, alors que les questions (2), de très bonne tenue, que devrait poser courageusement tout béninois qui jouit de sa liberté et de tous ses sens, dans un pays démocratique, n’ont pas été du goût du président.
La suite : le porte parole de l’UPAS s’est trouvé violemment pris à partie par le premier des béninois dont on se demandait bien quelle reconnaissance lui aussi venait chercher sur les bords de la Seine, s’il n’était pas seulement venu endormir tous ces chiens couchants triés sur le volet pour son show quotidien et mondialement connu pour son ORTB.
Courageusement c’était bien ce qu’il fallait faire et notre compatriote l’a fait. Reste à savoir si pour ces raisons le jeune Dr est encore digne de rester dans cet UPAS que je suis en train de vous décrire
Pensez-vous que l’UPAS aurait-il pu être un contre exemple des modèles qui ont jalonné notre histoire en occident depuis la révolution, de tous ces dispositifs qui sont créés, exprès, pour servir les causes des souverains dans un milieu aussi hétérogène, alors qu’ils pourraient jouer un rôle plutôt moteur dans la mise en œuvre de projets innovants et bien plus élaborés ?
A quoi devrons-nous nous attendre désormais à l’instar du projet de cet hôpital de référence ?
2ème illustration : Plus d’un an avant la fin de règne de Sarkozy, les opérateurs et l’UPAS n’avaient plus rien à se partager.
Non pas parce que le mode opératoire pour consommer les crédits avait fondamentalement changé mais parce que les nôtres ont manqué d’imagination pour la période de soudure.
Point de projet, point de décaissement à l’horizon.
Le robinet s’est asséché d’autant plus brutalement que Hollande et son agent dédié à la cause des subventions africaines, en la personne de Pascal CANFIN, se sont vus confrontés par les temps dits de crise majeure, à un choix plutôt lâche et paternaliste, sous de faux semblants de réformes dans le secteur, rabotant dans le dispositif sans le dire, pour le mettre définitivement au placard.
Rappelez-vous, rien que pour les études de ces projets du volet santé, ce sont plus de (2.623.828.000frs), deux milliards et demie de nos francs que les experts, opérateurs, partenaires en tous genres ont aidés nos francs docteurs à sacrifier sur l’hôtel des connivences.
3ème illustration : A défaut de ruminer en silence tout ce qu’ils avaient ingurgité du temps des vaches grasses, ils ont plutôt versé rapidement dans les querelles intestines et ravageuses qui ont d’abord considérablement miné le cercle des sept (7).
Querelles qui cachent mal aujourd’hui les convoitises de ces jeunes aux dents bien longues qui sonnent continuellement la charge depuis COTONOU pour exiger une assemblée générale à Paris.
Urgentistes, phlébologues, on les appellera comme on voudra, ils étaient partis de France après que cette opportunité de reprise de la clinique du vieux médecin est parvenue au secrétariat de l’Association.
Ils se sont tous mis à la manœuvre, avec le secrétaire général adjoint comme véritable relai sur place pour tirer les ficelles.
Le but : faire avaliser par l’UPAS la création d’une clinique Internationale de la Diaspora pour laquelle ils obtiendraient un financement AFD pour la bonne cause. Pour l’instant ils ne sont que de simples locataires des locaux, des installations et des équipements de la clinique du lac.
Bien évidemment les appels au renouvellement du bureau de l’UPAS ne pouvaient que s’intensifier à un rythme soutenu depuis que la fameuse "Polyclinique Internationale de Jonquet" SA, ex clinique du lac, a vu le jour statutairement.
Alors qu’on vit au Bénin et qu’on y fait désormais ses affaires, on ose réclamer de manière étrangement insistante une assemblée générale à Paris, au point où l’agacement de certains membres, face à ce qu’on pourrait qualifier de tentative putsch, commence à sortir du cadre UPAS.
Chose étrange, dans le même temps les auteurs de ces attaques en direction de Paris ne chôment pas, sur bien d’autres fronts à Cotonou. Ils remuent un peu tout, notamment la corporation au Bénin qu’ils appellent leurs confrères à réformer, alors que leur seule charge mériterait qu’ils y consacrent suffisamment du temps et de l’attention.
Dans la même période c’est à la signature d’une « autre » pétition pour l’assemblée générale de l’ONMB, (l’ordre des médecins du Bénin), que les mêmes invitent les jeunes du corps, avec à l’appui une "proposition de nouveaux statuts par le collège des jeunes médecins du BENIN (COJEMEB)", sous forme de manifeste.
Lire à cet effet leur lettre au nom des Médecins Béninois Actifs au Bénin (3), contresignée par plus de 55 médecins locaux et quelques membres du bureau de l’UPAS à Paris, contenant des idées très modernes et constructives, adressée au très très ancien président de l’ordre, indéboulonnable devant l’éternel, sur lequel ils auraient à mon avis plutôt intérêt à concentrer plus d’énergie.
Lire également leurs nombreuses publications dans le cadre de leurs plaidoyers pour des actions pour " Une Redynamisation de l'ONMB "(AURE ONMB).
Sans oublier de jeter un coup d’œil sur les divers post sur facebook au titre de l’appartenance du chef de file du groupe à "Artisans pour la Démocratie et le Développement en Afrique". (BUDDA2016)
Avouez, ce sont des chantiers multiples, aussi absorbants les uns les autres, qui suscitent malheureusement beaucoup d’interrogations, tant les objectifs réels paraissent illisibles à la fin.
Comment peut-on résider au BENIN et s’intéresser à ce point au fonctionnement d’une association qu’on a quittée en France, si ce n’est uniquement parce qu’il y a un intérêt évident à vouloir détourner à son profit des avantages de cette association, dont ceux auxquels j’ai déjà fait allusion plus haut?
Avec toutes ces gesticulations, les soupçons de délit d’initié qui étaient déjà persistants dès le début ont fini par être d’une évidence implacable.
4ème illustration : Cette UPAS c’est désormais « ôte-toi que je m’y mette » pour faire mes affaires.
Personne semble t-il n’est dans un discours de vérité, du moment que tour à tour chacun de nos professionnels de la santé a déjà conduit une mission, pondu un rapport dans le passé, sur la base d’expertises, plutôt approximatives et inutiles.
C’est l’histoire de l’inspection des cliniques, pour ne citer que celle là, qui nous revient ainsi violemment à la figure ; Et vous pensez qu’ils s’en émeuvent ?
L’idée de s’emparer de l’appareil UPAS taraude encore beaucoup les esprits parce qu’aucune mesure, aucune réprobation ne vient rappeler à l’ordre tous ces chiens galleux. Chacun devrait pouvoir y faire son tour, à l’évidence pour y faire son trou.
Le secrétaire général démissionnaire observe un peu partagé tout ce charivari et se demande bien, même après avoir donné sa caution morale au mouvement qui appelle à une réforme de l’ordre à Cotonou, où il a mis les pieds et ce qui justifie tous ces coups bas auxquels on semble avoir réduit l’association en France.
Son adjoint, c’est cet autre médecin urgentiste de notre Etat, venu en France récemment à la faveur d’un stage, qui est devenu, avec la complicité du groupe acquis à la cause des pseudos réformateurs, l’unique dépositaire de tous les instruments de l’association dont il traite directement les courriers, les appels et manipule à sa guise les messages, pour avoir changé délibérément et à son seul profit le mot de passe de la messagerie. Mai il manque toujours et malheureusement une signature.
L’un des deux vice-présidents avait déjà crânement échoué dans ses manœuvres pour prendre la tête de l’association, il y a trois ans. Il aime bien jouer les saints mais n’est pas moins complice de la fronde qui monte actuellement. Il tente encore aujourd’hui, à qui voudrait le croire, de se présenter comme l’homme de la situation.
Le discours que manie notre sage semble uniquement en faveur d’une assemblée générale dont l’intérêt, à ce qu’il ne l’ignore vraiment, ne réside que dans un appel à la redistribution des cartes qui donnerait libre cours aux ambitions encore non assouvies de ce groupe de jeunes médecins rentrés au BENIN, en vue d’inscrire la Polyclinique Internationale Jonquet, ex CLINIQUE du LAC, (4) en première ligne de leur tableau de chasse.
Quant au président, pas totalement minoritaire dans cette guéguerre, qui n’ignore pas non plus à quel point les choses ont été mal faites et dans une certaine précipitation par les médecins ambitieux, c’est quand même la peur au ventre qu’il vit cette fronde capable d’inspirer tous les plans qui pourraient leur servir à lui contester toute légitimité à continuer à leur faire barrage.
Il faut tout faire en tout cas pour lui ravir définitivement le contrôle de ce qu’on pourrait même bien qualifier de coquille vide qui ne s’est construit aucune notoriété en ses 7 années d’existence.
Voici ce qu’en dit dernièrement celui-ci, bien plus lucide que tous les autres :
Malgré son silence l'UPAS est bien représentée lors des différentes invitations et cérémonies : départ à la retraite de l’Ambassadeur AGOSSOU, l'invitation du nouvel Ambassadeur ANIAMBOSSOU pour la fête de l’Indépendance...et j'en passe.
Tous les soutiens affichés, ou non, de ces trublions qui manœuvrent à visage couvert, étaient déjà bel et bien complices de cette affaire dès le départ. Et ce n’est qu’une partie visible de ce que nous faisons et combinons sur le dos de l’aide et de l’assistance humanitaire.
5ème illustration en guise de conclusion : Que personne ne s’y trompe, une association librement constituée n’est nullement en danger de dissolution pour la simple raison que les dirigeants n’auraient pas convoqué en temps voulu l’AG statutaire pour le renouvellement des instances, surtout si les personnes qui le demandent n’y ont pas un intérêt, juridiquement.
Dans l’absolu l’association pourrait être privée de l’accès à certains financement si une telle exigence est exprimée ou expressément rappelée dans les conditions d’éligibilité aux dites subventions..
Le temps d’obtenir une décision de justice, il vaut mieux attendre que les choses se fassent dans l’apaisement puisque le juge ne peut qu’inviter les parties à convoquer l’AG réclamée. Parfois plus d’une année serait déjà écoulée.
C’est à se demander si, pour avoir été membre d’une association, parce que médecin, ce dernier a encore un droit de regard sur la vie, sur le fonctionnement des instances ou sur le devenir de cette association, alors que plus rien ne le lie géographiquement et statutairement à cette dernière.
Si les associations, même en occident, ne sont devenues que des enjeux des pouvoirs politiques ou bien les enjeux de ceux qui font dans les luttes hégémoniques leurs raisons d’être, pour construire dans la ruse la destinée des membres de leurs familles, de leurs amis ou de leurs proches, quel est alors l’intérêt pour les nobles idéaux de nos états, minés quotidiennement par la pauvreté?
Les nouvelles combines pour faire croire qu’on sert une cause sociale ou humanitaire, que notre imagination nous a amené à reproduire par foyers, par groupes d’intérêts, là où la chasse aux subventions est devenue malheureusement le combat de tous, nous ont plutôt toujours desservis.
Voici d’ailleurs la plus belle des choses que j’ai entendu dire sur mon pays ces derniers temps.
« En définitive qui peut être condamnable, qui est coupable et qui ne l’est pas, qui peut se reconnaître dans chaque critique sur nos sociétés du moment que chacun de nous fait des analyses justes et trouve toujours en l’autre la cause de ce qui nous arrive ? »
Dans la mesure où il ressort que personne ne peut s’estimer plus propre que son prochain, il est temps que nous changions nos comportements.
Pour moi une association qui naît par jour pour une cause juste et louable n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est même une chance pour le développement".
Malheureusement nous avons transporté avec nous, partout où nous nous sommes établis, le même état d’esprit, le même fonctionnement qui nous réduisent à entreprendre tout seul, à ne pas vouloir partager notre projet mais à convoiter et critiquer celui de notre prochain et sa propre réussite, si l’on ne fait pas que le copier servilement dans le dessein de lui en ravir le plaisir.
Est-ce parce qu’il n’y a plus de si bonnes choses de faites depuis près d’un demi siècle qu’on aurait tant de mal à reconnaître à un Béninois de la diaspora, qui fait pourtant des choses admirables en privé, les mérites qu’obstinément on se refuse à s’attribuer à soi-même puisqu’on ne les vaut pas ?
Et Dieu sait qu’il y a en, heureusement, et ceci devrait nous appeler à une sincère introspection.
Le vieux docteur de Jonquet n’est pas prêt en tout cas à céder son joyau n’importe comment et à n’importe quel prix, surtout dans un contexte aussi peu clair.
Pendant ce temps, pour les nôtres, le temps presse et les esprits s’échauffent.
L’avenir nous édifiera sur la suite.
Eritas odium parit, obsequium amicos. (La franchise crée des ennemis, la flatterie des amis).
Christian Désiré HOUSSOU
Au nom des contribuables béninois