25/06/2013
Aimé Césaire recevant Jean-Louis Calvet à Fort-de-France
Mercredi 26 juin, se tiendra la 16e édition de la fête du Plan de l'Oume, un quartier jadis attribué à la juiverie, qui est situé dans le triangle rues Plan de l'Oume , Ferté Milon et St Jullien. Un hommage sera rendu à Aimé Césaire à l'occasion du centenaire de sa naissance, sur la placette du plan de l'Oume, à côté de l'ancien séminaire) Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) il entrera en politique à l'âge de 32 ans. Il sera durant 56 ans maire de Fort de France (1945-2001), durant 50 ans député et durant plus de trente ans conseiller général. Auteur, poète, homme politique, Aimé Césaire, décédé en 2008, sera célébré à travers des voix sonorifiques «discours sur le colonialisme», des entretiens radiophoniques « Emeutes antillaises de 1964 » interviewé, alors , par Olympe Bhêly Quénum, jounaliste (qui sera présent), de nombreuses photos, des panneaux recouverts de textes de divers ouvrages...
Programme:
A 18 heures, signature Claudette Combes du livre ''L’Au-delà, Oh ! Là !Là !'' ;
de 18 heures à 22 heures, exposition des dernières œuvres des peintres Lopez, Loys, Fage, Bourdy…
A partir de 19 h 15, apéritif de bienvenue et de fraternité offert par l’organisateur. Tombola : ticket 2 euros.
A partir de 20 h 30 le repas peut-être tiré du sac pour qui voudra…
A 21 heures, tirage de la tombola (nombreux lots originaux ! ) ;
à partir de 21 h 15 (dès la pénombre), projection de la fiction intégralement tournée à Uzès en 2007 : « Rue Jacques d’Uzès » durée 30 minutes ( En présence du réalisateur et des principaux acteurs) ; à partir de 21 h 45, projection d’un long métrage, sous titré, avec Burt Lancaster « La vallée de la vengeance » durée 1h20mn. Tous publics.
Soirée ouverte à toutes et à tous. Vous pouvez venir avec votre pliant et vos amis !
Source: http://uzes.blogs.midilibre.com/archive/2013/06/23/quartier-du-plan-de-l-oume-hommage-a-aime-
Par Olympe BHÊLY-QUENUM.
Inapte à relire certains textes fondamentaux, tel ou tel ouvrage de l’incomparable immense poète que fut Aimé Césaire, je m’en tiendrai à un choix de faits précis ; d’entrée, j’exprime autant mon indignation que ma tristesse en soulignant: il y a plus d’un demi-siècle, dans «Lettre à un ami africain » qui était Alioune Diop[1], Emmanuel Mounier[2] écrivit, brossant en des termes que voici le portrait d’une catégorie de Négro-Africains dont la pérennité sidère :
«…ennemis de leur propre passé…ces renégats qui n’arriveront qu’ à produire, dans l’écume de quelques grandes villes, de faux Européens, des Européens en contre-plaqué.»
Bien des siècles auparavant, Milton s’en prenait à ceux qui, « pour l’amour de leurs ventres, rampent, se faufilent et grimpent dans le troupeau ».
L’illustration de ces deux portraits nous a été offerte par l’antenne de télévision France 2, en en exhibant un parangon en la personne d’un « écrivain » africain qui pérora sans ambages que la négritude était un concept dépassé ou d’un autre âge ; j’ai zappé pour une chaîne américaine et je vis qu’autant Aimé Césaire, la négritude était non seulement respectée, mais fort bien appréciée. Un ami togolais me téléphona de Paris que « cet écrivain qui profitait de la mort d’Aimé Césaire pour se faire valoir encore en enterrant le concept de la Négritude a essayé de récidiver à l’émission littéraire de Monsieur Durand ; Edwy Plenel l’a vertement mis à sa place et insisté sur l’actualité des combats de la Négritude dans la politique qui a cours dans la France d’aujourd’hui ».
Dans le contexte de l’hommage à Aimé Césaire, j’exprime ma gratitude à Monsieur Edwy Plenel et déclare : pour avoir connu Aimé Césaire à qui j’adressai une lettre le 21 mars 2007, jusqu’à la fin de mes jours je combattrai les Nègres en contre-plaqué et autres scribes africains en quête de créneaux dans les couloirs ministériels.
*
Ma première rencontre avec le poète eut pour cadre Présence Africaine où Alioune Diop m’avait appelé ; nos propos tournaient autour de ce qu’on appelle « le paganisme des Africains » quand on annonça Aimé Césaire ; j’avais lu Cahier d’un retour au pays natal[3], Les Armes miraculeuses[4], Discours sur le colonialisme[5], magnifique flèche nègre empoisonnée qui deviendrait une des armes de mon combat politique ; pour avoir constaté ma méthode de lecture consistant en progression à petits pas marquée par des soulignages et des annotations dans des marges, Alioune vendit la mèche malicieusement en disant : «…il y aura, peut-être, quand le temps le lui permettra, des réflexions d’Olympe sur un ouvrage d’Aimé Césaire. »
« Ah bon ? fit le poète en me regardant.
Je lus comme une interrogation dans ses yeux et, prudemment, j’entrai dans la conversation qu’Alioune m’avait semblé souhaiter :
- J’ai relu maintes fois Discours sur le colonialisme, sans éviter des soulignages ; les gribouillages dans les marges et interlignes y sont légion : c’est une arme sans équivalent que vous avez mise à la disposition des Négro-Africains qui voudront se battre sans concession contre le colonialisme.
L’air intimidé, Césaire baissa la tête, mais Alioune enchaîna :
- J’aimerais bien que tu répètes ce que tu m’as dit au sujet du Cahier d’un retour au pays natal.
- Il y a beaucoup de choses…des sortes de prédictions d’un excellent devin ; au Dahomey, après avoir souligné la légitimité du combat que le roi Béhanzin allait engager contre le fait colonial, le célèbre devin Guèdègbé a prédit le centre de son futur échec.
- Ça, c’est étrange ! mais quelle était la réaction du roi ?
- Il savait que Guèdègbé n’était que le révélateur et l’interprète des sous-entendus de l’oracle Aïdegun ou Ifa chez les Yoruba ; chez les Fons, on l’appelle Fa ; malheureusement pour lui, Béhanzin s’est abstenu d’entreprendre la démarche qu’il aurait dû faire avant d’aller plus loin dans son combat contre la France.
- Je ne comprends pas, dit Césaire.
- Comparons un fait gréco-romain et le fait négro-africain…
-Nous y voilà, c’est cela que je voulais que tu entendes, intervint Alioune.
- Vous connaissez Plutarque mieux que moi, dis-je à Césaire.
- Ce n’est pas certain, bien que j’aie lu nombre de ses ouvrages…
- Je vais essayer de citer par cœur ce passage de ses Œuvres morales[6] ; il s’agit d’un événement qui pourrait avoir lieu au Dahomey, et au Nigeria, à Abeokuta, Ibadan ou Ifè ; à propos de la signification du mot grec Ei, Plutarque rapporte :
l’empereur Néron vint à Delphes pour consulter l’oracle sur une prédiction des astrologues, qui lui annonçaient qu’il serait dépouillé de l’empire. Le dieu lui répondit de prendre garde à la soixante-treizième année ; réponse équivoque comme l’étaient toutes celles des oracles, qui fit croire à Néron qu’il régnerait tranquillement au moins jusqu’à la soixante-treizième année de son âge, mais qui, par l’événement, se trouva convenir à Galba, qui était âgé de soixante-treize ans lorsqu’il détrôna Néron.
Voilà ce qui existe encore dans l’Afrique des profondeurs ; comme je l’ai dit à Alioune, en présence de Birago, certains passages du Cahier d’un retour au pays natal m’ont donné l’impression d’être des prédictions pour l’Afrique.
- Je n’ai rien d’un devin, mais…vous m’étonnez autant que vous m’inquiétez.
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Une rencontre eut encore lieu à Présence Africaine, dans le bureau d’Alioune où se trouvaient Birago Diop[7] et Amadou Hampâté Bâ[8] ; mes aînés évoquaient les « insoupçonnables richesses de la spiritualité africaine », suggéraient « des moyens de les faire connaître aux jeunes de nos pays qui se déracinent, aux Occidentaux aussi afin qu’ils « comprennent un peu mieux l’Afrique et éviter d’écrire des sornettes » quand arriva Césaire qui entra de plain-pied dans la conversation ; en me voyant, il déclara qu’à cause de moi il avait relu Plutarque, Homère aussi ; Alioune et Birago me regardèrent et je dis simplement : « il y a chez Homère des rituels dont la mise en scène ressemble beaucoup à ce qui a cours dans le monde du vodún, au Dahomey ».
- Quoi ? le vodún chez Homère ! s’étonna Césaire.
- Non, mais…sans doute, le rituel et son fonctionnement, comme dans certains cultes peuls, précisa Hampâté Bâ.
- Oui, c’est exactement ça ; essayez de le faire admettre en France, on traiterait de malade, de mystificateur le chercheur ou l’écrivain africain qui en administrerait des preuves, déclara Birago.
L’air pantois, Césaire ne broncha pas ; en nous quittant pour une réunion, il dit en regardant Hampâté Bâ mais certainement en s’adressant à nous tous :
« Nègres, il nous faut nous imprégner d’Afrique, davantage de cette Afrique-là. »
Je laisse de côté d’autres rencontres pour celle dont le souvenir m’a décidé à lui téléphoner en mars 2007, avant de lui adresser la lettre dont voici la teneur :
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Olympe BHÊLY-QUENUM
Rue Damon.
30190. Garrigues-Sainte-Eulalie.
Tél/Fax : 0466819547.
Email : azanmado@aol.com / agblo@aol.com
Site web : www.obhelyquenum.com
Monsieur Aimé CÉSAIRE
Hôtel de Ville.
97200 Fort de France
Garrigues-Sainte-Eulalie, 21 mars 2007.
Très cher Aîné,
J’ai été profondément ému de réentendre votre voix sur une bande magnétique que je croyais disparue dans les deux cambriolages qui ont eu lieu dans mon ancien domicile, à Poissy ; il s’agissait d’un enregistrement réalisé dans les bureaux du magazine La Vie africaine que je dirigeais et où une panne d’électricité avait empêché que vous développiez davantage vos idées ; peu importe, je voudrais que ce document unique ne manque pas dans vos archives ; le progrès informatique aidant, je l’ai fait graver sur CD afin de vous l’offrir. Il va sans dire que l’original, bien que très fragile, je vous l’enverrai volontiers si vous le désirez aussi pour vos archives.
La presse s’est fait l’écho de votre soutien à Ségolène Royal pour qui ma femme et moi, militants PS encartés, nous avons voté au moment opportun ; le quotidien Libération a ensuite publié une photo sur laquelle vous teniez la main de la candidate du PS, comme si vous la guidiez vers sa cible.
Tout un symbole ! Veuillent les dieux de la Négritude, avec vous, l’emmener à la victoire de la Gauche. Je me bats aussi pour cette victoire et hier, 20 mars 07, j’ai envoyé à Fort de France deux textes dont l’un, de Tite-Live, l’autre, du produit de la Négritude que je suis.
Très fraternellement, avec la tendresse d’un vieux cadet pour son cher Aîné.
Olympe BHÊLY-QUENUM.
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De quoi s’agissait-il sur ce CD ? Nombre d’Antillais et certains Africains de ma génération se souviennent peut-être du procès des Martiniquais accusés de contestation, voire de subversionparce qu’ils avaient manifesté leur volonté d’être respectés dans leur pays, etc. Aimé Césaire devait témoigner à ce procès ; je dirigeais alors le magazine La Vie Africaine devenu la propriété de Gabriel d’Arboussier ; j’étais aussi un actionnaire de cette publication dont nous explorions certains problèmes quand il me fit entendre qu’Aimé Césaire déjeunerait avec lui.
- Il a accepté d’accorder une interview à La Vie africaine avant le procès…
- Eh bien, tu déjeunes avec nous, si tu n’as pas des obligations ailleurs.
Quand vint Aimé Césaire, après quelques plaisanteries entre mes deux aînés, j’assistai, ébloui, à un débat d’idées d’où s’exfiltrait le fonctionnement de deux intelligences, produits de la Négritude : Gabriel d’Arboussier n’était plus un grand diplomatique, mais l’illustre avocat aux arguments massifs faufilés de subtilités retorses ; les réalités antillaises semblaient ancrer Aimé Césaire sur le terrain objectif ; sa compréhension de la révolte des jeunes inculpés lui faisait développer des arguments du poids d’un sidobre ; autant que le parlementaire dont on connaissait la force des convictions, le poète aussi était bouleversant : c’était comme si, sans avocat, il se défendait lui-même lors d’un procès qu’on lui aurait intenté.
- Sacré Aimé ! dit d’Arboussier, admiratif, en l’embrassant et ils éclatèrent de rire.
*
Il faudrait lire, ou relire le discours qu’à l’occasion du centenaire de l’abolition de l’esclavage, Aimé Césaire prononça le 27 mars 1948, à la Sorbonne, pour se faire une petite idée de ma fascination devant ces deux hommes :
« Messieurs les députés, Les soussignés ouvriers de la capitale ont l’honneur, en vertu de l’article 45 de la Charte constitutionnelle, de venir vous demander de bien vouloir abolir, dans cette session, l’esclavage. Cette lèpre qui n’est plus de notre époque existe cependant encore dans quelques possessions françaises. C’est pour obéir au grand principe de la fraternité humaine que nous venons vous faire entendre notre voix en faveur de nos malheureux frères, les esclaves. »
« Ce texte si simple, si émouvant, représente pour moi un moment de la conscience française du XIX, siècle…ll reste à rendre hommage à l’homme qui réalisa (l’émancipation). On a tout dit sur Victor Schoelcher. Mais comment ne pas souligner sa passion de la justice, son goût des principes, son intelligence lucide, sa persévérance inlassable?
Si les hommes de 1848 étaient pardonnables de le considérer comme un homme de second plan, s’ils avaient quelque excuse à ne pas saisir toute l’importance du décret d’abolition du 27avril, résultat de ses efforts incessants et fruit de ses travaux, nous qui bénéficions du recul d’un siècle, nous serions impardonnables de sous-estimer l’homme et son œuvre.
Le racisme est là. Il n’est pas mort. En Europe, il attend de nouveau son heure, guettant la lassitude et les déceptions des peuples. En Afrique, il est présent, actif, nocif, opposant musulmans et chrétiens, Juifs et Arabes, Blancs et Noirs et faussant radicalement l’angoissant problème du contact des civilisations. »
Photo homage à Aimé Césaire à l'UNESCO
au centre Olympe Bhêly-Quenum, à droite Djibril Tamsir Niane
En arrière Mme Bhêly-Quenum, à gauche Kodjo Dosseh
Au cours de notre rencontre avec d’Arboussier, je découvrais un autre Aimé Césaire en recevant aussi des leçons qui devaient contribuer à m’engager davantage dans les luttes pour la culture, la politique, le social et la vérité ; au déjeuner, les idées de Césaire allèrent des Antilles en Afrique ; d’Arboussier, tout en « demeurant profondément Sénégalais », n’oubliait ni le Mali, pays de sa mère, ni le Sud-Ouest, région de son père.
*
Il y eut une sorte d’effervescence quand Aimé Césaire vint dans les bureaux de La Vie Africaine et il en était comme intimidé ; après les présentations, je le fis entrer dans mon bureau dont la porte restait toujours ouverte ; personne ne nous dérangea, sauf la panne d’électricité qui mit un terme à l’enregistrement.
- Ce n’est pas grave, l’essentiel a été dit et pour rien au monde je ne permettrai à aucun gouvernement - car ce gouvernement est pour quelque chose dans cette affaire indigne de la France - de mener davantage la vie dure à la jeunesse de mon pays ; quid de la liberté ? Quid des droits de l’homme ? Quid de l’égalité ?
Comme la rédaction formait un cercle autour de lui, il sourit et dit : « me voici emprisonné, qui va me défendre ? » Il y eut un rire de détente et je l’accompagnai ; en nous serrant la main, je sentis un courant passer de lui en moi ; un souvenir de mes lectures d’Empédocle me revint en esprit et je dis : « en Sicile, je me suis promené dans les environs de l’Etna en pensant à Empédocle ; les gens aiment l’Etna, vivent dans son environnement, entendent ses bourdonnements, puis il y a des irruptions ; Cahier d’un retour au pays natal et Discours sur le colonialisme sont des volcans que j’aime ; quiconque les croiraient éteints se méprendrait. »
- Merci Olympe, un grand merci.
C’était la première fois qu’il m’appelait par mon prénom, puis il m’embrassa avant de prendre congé.
« Quid de la liberté, quid des droits de l’homme ? quid de l’égalité ?
Aujourd’hui qu’au cœur de la commémoration du 160ème anniversaire de l’esclavage en Martinique nous rendons hommage à Aimé Césaire, ces interrogations me renvoient à son interview parue dans un numéro de la revue Lire[9] où il déclarait:
« La III ème République a inventé une doctrine que nous avions tout à fait adoptée. C’était la doctrine dite de l’assimilation, qui consistait, pour être civilisé et ne plus être un sauvage, à renoncer à un certain nombre de choses et à adopter un autre mode de vie. L’assimilation, ça signifie l’aliénation, k refus de soi-même. C’est terrible. »
L’ancien député-maire de Fort-de-France pendant un demi-siècle, alors âgé de 91 ans, auteur non seulement de poèmes mondialement traduits et de pièces de théâtre jouées aussi bien à la Comédie Française qu’en Afrique et ailleurs dans le monde, ajoutait :
« Liberté, Égalité, Fraternité: très bien. Mais pourquoi n’a-t-on jamais vu pour nous la fraternité ? Nous ne l’avons jamais eue. Nous avons la liberté, comme on peut l’avoir dans le monde. Il y eut un effort pour l’égalité. Mais la fraternité, où est-elle? Je crois qu’on ne pourra jamais l’avoir, la fraternité. Si tu ne me reconnais pas, pourquoi veux-tu que nous sayons frères ? Moi, je te respecte, je te reconnais, il faut que toi tu me respectes et me reconnaisses. Et là, on s’embrasse. C’est ça, pour nous, la fraternité. »
Ne sommes-nous pas dans l’actualité ? Quand un ministre de l’Education nationale avait ostracisé Discours sur le colonialisme du programme des classes terminales, Madame Catherine Marès, professeur agrégée de lettres classiques dont je fus un condisciple à la Faculté des Lettres de Caen, m’a invité à plancher sur l’ouvrage proscrit dans l’amphithéâtre pléthorique d’un lycée privé, à Nîmes ; je ne commenterai pas ce courage d’une Française droit du sol, droit du sang ; aux nègres compradors de continuer d’assouvir leurs besoins en observant un profil bas, en rampant aussi.
Garrigues-Sainte-Eulalie, 05/02/08. © by.Olympe BHÊLY-QUENUM.
[1] Fondateur de Présence Africaine.
[2] Philosophe personnaliste et fondateur de la revue Esprit.
[3] Edits Présence Africaine, Paris
[4] Edits Gallimard, Paris.
[5] Edits Présence Africaine, Paris.
[6] Chez Lefèvre, Paris.
[7] Auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : Les contes d’Amadou Koumba, Les nouveaux contes d’Amadou Koumba ; Leurres et lueurs (édits Présence Africaine, Paris)
[8] Auteur de plusieurs ouvrages afférents aux traditions africaines, aux processus initiatiques chez les pasteurs peuls (cf : Koumen, édits Mouton, Paris ; Kaïdara, édits Classiques africains, Paris) ; Amkoullel, l’enfant peul, édits Actes Sud. NB cf. aussi mon amitié avec Amadou Hampâté Bâ : www.obhelyquenum.com
[9] N°326, juin 2004.