samedi 26 juin 2010 / par Pierre Eric Mbog Batassi Il s’agit pour les hommes du port du costume, de l’ensemble tailleur, de la veste avec ou sans cravate, de l’abacost, du boubou cérémonieux, de la saharienne et des chaussures de ville. Pour les femmes, il s’agit de la robe, de l’ensemble pagne, du tailleur jupe, du tailleur pantalon, du boubou cérémonieux, ou d’une simple jupe et d’un chemisier non décolleté et des chaussures de ville.
"Une décision de riches"
Le gouvernement a tenu à préciser que ces dispositions ne s’appliquent pas aux agents des forces de sécurité et de défense, aux religieux ainsi qu’aux ouvriers ou aux employés chargés de la propreté des locaux, de l’entretien et de la maintenance des équipements, qui sont admis dans leur tenue habituelle de travail.
Au lendemain de cette décision de l’Etat, certains Gabonais se sont dits un peu choqués par cette mesure qui ne tient pas compte des inégalités sociales et des difficultés des pauvres. « Nous ne pouvons pas manger à notre faim et ce n’est pas l’argent pour acheter des costumes et les habits de luxe que nous trouverons facilement », s’est indigné un fonctionnaire gabonais, sous couvert de l’anonymat. Il a ajouté que ces mesures ont été prises par les riches du pays et ne seront respectées que par les grosses légumes du pays qui s’enrichissent au détriment des Contribuables de l’Etat. |