SENEGAL: COMMENT SINDIÉLY WADE A DISSUADÉ SON PÈRE DU FORCING DES FAUCONS
Les faucons du Palais avaient bien l’intention de confisquer les résultats du scrutin du 26 février 2012 . D’après nos sources, le soir des élections, la sortie inopinée de Serigne Mbacké Ndiaye qui criait victoire au premier tour avec 52 ou 54% était bien un complot concocté par Farba Senghor, Thierno lô, Samuel Sarr pour préparer un coup de Forcing.
Pour preuve : le lundi matin (27 février) Serigne Mbacké Ndiaye a annulé sa conférence de presse prévue à 11h. Une rencontre qui devait permettre de confirmer la victoire de leur candidat au premier tour.
Le même jour, la France avertit avec fermeté les dignitaires du régime de Wade par le biais du Quai d'Orsay. Le message est clair : Paris n’hésitera pas à déclencher le même mécanisme qu’elle avait concocté contre l’Ex-président Gbagbo en cas de forcing .
En dehors de cette intervention de la France, Piccmi.com a appris de sources sûres que c’est Sindiély Wade, fille du président qui a raisonné son père pour qu’il accepte les résultats des urnes. Cette dernière est d’ailleurs toujours au chevet de son père dans de pareilles circonstances. Le jour du scrutin, Wade a été hué dans son bureau de vote, il refusera tout simplement de se prononcer et sera sauvé par sa fille dont la sortie a été appréciée par beaucoup d'analystes politiques.
Paradoxe
Le lendemain du scrutin, sur les ondes de la radio ZikFM, Farba Senghor faisait sa plaidoirie sur leur victoire au premier tour avant d’apprendre par le biais du présentateur Birahim Touré, que le Président Wade allait donner une conférence de Presse le même jour à 17h30.
Avec les conseils et la clairvoyance de Sindiély, Wade a été sauvé de ses faucons comme Serigne Mbacké Ndiaye, Farba Senghor, Thierno lô et Samuel Sarr pour se rapprocher de sa fille et de ses nouveaux hommes de confiances comme El Hadji Amadou Sall qui a annoncé le second tour à la place de Serigne Mbacké Ndiaye désavoué par le Président Wade.
Wade a été sauvé in extremis des faucons par sa fille qui évite du même coup l’embrasement du pays.