Pour reconquérir la mairie de Parakou :Gbadamassi sollicite le soutien de Yayi Boni
15 avril 2008
L’honorable Rachidi Gbadamassi, chef de fil de G13 à Parakou a donné une conférence de presse au siège de l’union pour la relève (Upr) à Parakou hier lundi 14 avril. Au cours de cet entretien avec la presse, Gbadamassi a fait savoir qu’il veut d’un partenariat gagnant-gagnant où Yayi Boni lui donnera la mairie de Parakou pour recevoir en retour le soutien total de cette ville à la course à la Marina en 2011.
Au cours de sa conférence de presse dont la quintessence est la reconquête de la mairie de Parakou avec le soutien du président de la République pour lui retourner l’ascenseur en 2011 lors de la présidentielle, il a été on ne peut plus clair. Gagner la mairie contre son soutien à Yayi Boni en 2011. Mais pour parvenir à cette conclusion, digne d’un partenariat gagnant-gagnant, Gbadamassi a été très critique envers l’actuel locataire de la Marina. Il a peint en noir, la gestion du président Yayi Boni au triple plan : la gouvernance, les relations avec les institutions (institutions de la République et partis politiques) puis la sécurité. Le conférencier affirme qu’après deux ans d’exercice du pouvoir par le président de la République, la ville de Parakou n’a pas changé. Gbadamassi regrette que Yayi Boni n’ait pas songé à rénover la radio Ortb de Parakou. Il déplore aussi que les étudiants soient, à la moindre incartade livrés aux gendarmes au lieu de trouver un consensus. Gbadamassi veut que Yayi Boni injecte 200 milliards de francs à Parakou pour rétablir l’équilibre entre Parakou et Cotonou qui en a reçu suffisamment et qui est en plein chantier. Car, ce qui est prévu dans le budget général de l’Etat exercice 2008 pour Parakou n’est que de 52 millions contre 1028 milliards de francs. Il a révélé que le dépôt de cimenterie installé au quartier Kpébié de Parakou est transféré à Tchaourou. Et il conclut que ce n’est pas une bonne chose. Les relations avec les institutions ne sont pas au beau fixe, selon Gbadamassi. Sur le plan de la sécurité, la situation est désastreuse et catastrophique à Parakou. Dans ces conditions, il défie ceux qu’il qualifie d’adolescents politiques et qui n’ont jamais pu se faire élire conseillers de quartier encore moins conseillers municipaux de cesser d’amuser la galerie. Parakou a besoin d’une équipe municipale dynamique pour imprimer le développement qu’il faut pour être la ville phare du septentrion, a-t-il conclu.
Jean-Claude Kouagou (Br. Borgou/Alibori)