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Affaire milka atohou – cliente de fludor : ‘’QUE LE PRESIDENT BONI YAYI ME SAUVE DES MAINS DE LA MERE DE SES PREMIERS ENFANTS’’ : (DIXIT LAURE HOUNGNIBO)
La victime de l’escroquerie perpétrée par une bande de concitoyens béninois au sein de laquelle a pu jouer un rôle de premier choix l’employée de l’entreprise FLUDOR SA commence par perdre tout espoir de récupérer ses 31. 500 .000 f CFA. Rencontrée le week-end écoulé, dame Laure Viviane HOUNGNIBO ne se remet toujours pas de ses émotions et clame haut et fort que la première épouse du président de la république doit pouvoir rembourser les sous qu’elle reconnaît avoir pris.
Après avoir été victime d’un acte d’abus de confiance qui lui a fait débourser la fabuleuse somme d’argent de 31. 500. 000 f CFA et après avoir connu une garde à vue dans un commissariat d’arrondissement de la capitale économique du Bénin, Laure Viviane HOUNGNIBO ne comprend pas comment la mère des grands enfants du président de la république puisse se refuser à restituer cette importante somme d’argent. La victime est une commerçante qui exerce depuis de longues années dans le domaine de l’achat en gros puis de la distribution de l’huile végétale sur nos différentes places de marchés.
Venue à FLUDOR courant mois de juin dernier pour s’approvisionner, comme à l’accoutumée, il lui a été proposé par Milka ATOHOUN épouse AGUIDISSOU l’achat de l’huile végétale en vrac. Le montant estimé à 31. 5. 000 f CFA fut immédiatement libéré par la (future) victime de cette bande, contre une bonne décharge. Constatant plus tard et malheureusement que ses « partenaires » ne pouvaient plus respecter leur engagement à l’échéance prévue, dame Laure V. HOUNGNIBO réclame fortement la restitution de son argent lorsque le groupe lui délivre un chèque bancaire avec, cette fois-ci, le ferme promesse de la satisfaire à charge pour elle d’aller retirer le chèque, sans d’autres formes de procès. Mais avant la date de retrait de ce chèque fixée au mercredi 22 juillet 2009, dame Laure V. HOUNGNIBO fut rappelée par cette bande qui lui indique que le compte est sans provision et que c’est la première épouse du Dr Boni YAYI qui a gardé vingt cinq des trente et un millions cinq cents mille francs qu’elle avait remis.
Laure Viviane HOUNGNIBO seule contre tous
Sans états d’âme, cette première épouse de notre actuel président a effectivement reconnu les faits tout en mettant en confiance Laure V. HOUNGNIBO de pouvoir être satisfaite sous peu. Commencera alors la seconde partie de ce match que se livrent, d’un côté, Maman YAYI et ses complices puis l’affrontement entre ce groupe mafieux et la pauvre Laure. De bonnes sources, c’est toujours les conteneurs souvent illégalement saisis à la division du Dépôt des douanes béninoises qui excitent ces personnes sans scrupule. Si le chef de l’Etat avait pris des décisions fermes pour que des marchandises d’autrui ne soient plus objet de saisies illégales et de ventes contraires aux textes en vigueur, force est aujourd’hui de constater que Boni YAYI ne contrôle rien dans ce pays. Certes, le colonel Adam BAWA, originaire de la même localité que le chef de l’Etat est en prison pour avoir commis des actes illégaux au port. Cependant, la corruption continue allègrement au dépôt de Cotonou. Et des personnes n’ayant aucune qualification ni fonds de commerce ont pris d’assaut le Dépôt des douanes pour y faire méchamment fortune sur le dos des vrais acteurs de la croissance économique. Des ventes continuent donc au Dépôt malgré les instructions du chef de l’Etat d’attendre au moins jusqu’à l’année prochaine avant de continuer par vende, entre copains, des marchandises faussement saisies et vendues aux enchères douteuses. Cette situation aurait connu une toute autre appréciation si ce ne sont pas les très proches du président de la république qui s’allient à quelques fonctionnaires indélicats de l’administration des douanes pour spolier des Béninois dignes de leur métier et de leur commerce.
Des proches de Boni YAYI abusent de son pouvoir
Aujourd’hui, plusieurs citoyens se demandent si les agissements des proches du président Boni YAYI ne sont pas des actes posés tout en sachant que personne ne peut les inquiéter, tant que Boni YAYI sera au pouvoir. Le mal est que les Béninois avaient massivement voté pour l’ex président de la BOAD car ils avaient véritablement envie de voir leur pays géré autrement. A mi mandat, le constat est évident et pousse à reconnaître que beaucoup dans l’entourage immédiat de Boni YAYI confondent malheureusement les périodes. Il est vrai que le processus pour que Laure Viviane HOUNGNOBI récupère ses 31. 500. 000 f CFA ne sera pas de tout repos. Pendant ce temps, elle craint que son bailleur, une banque de la place, ne perde confiance en elle. Oui, Laure Viviane HOUNGNIBO n’a (encore) personne au sein de l’appareil étatique pour se permettre une « privatisation » du Dépôt Douanes ou obtenir des agréments fantaisistes pour gagner facilement de l’argent. Elle souffre comme ces millions de femmes béninoises, comme on en trouve un peu partout en Afrique, pour pouvoir gagner son pain quotidien.
Aussi s’en remet-elle au chef de l’Etat, le Dr Boni YAYI, père des enfants de Maman YAYI, afin que ses pauvres sous lui soient remis au nom du principe de la « prospérité partagée », chère au président des … pauvres. De sources policières, le doute est définitivement levé et on sait que Maman YAYI est bien impliquée dans ce dossier, quand bien même on tarderait à l’interpeller, ne serait-ce que pour l’écouter sur procès verbal. Après tout, n’est-elle pas partie dans cette sale affaire qui écrie présentement l’une des légendes du changement ?
Arthur SETONDJI