Grave dérive verbale à Djougou:
La candidature de Bio Tchané fait perdre la raison aux partisans du roi Boni 1er et sa cour
28/10/2009
Le département de la Donga et de l’Atacora a été le lieu d’un spectacle ahurissant. Pratiquement tout le gouvernement du Docteur Boni Yayi était dans ce département pour lancer les hostilités de la campagne présidentielle pourtant prévue pour 2011. La semaine écoulée a été pour les courtisans du pouvoir ressortissants de cette zone, un moment d’épreuve ; chacun y a mis du sien pour montrer à Yayi, chef de file de la mouvance, sa capacité de mobilisation.
Des énormités rares, des injures, des provocations d’une extrême gravité, voilà entre autres les armes utilisées par les partisans du pouvoir pour plaire au chef de l’état. Il est impérieux de s’inquiéter face aux multiples dérapages de ces partisans du pouvoir qui ne veulent reculer devant rien .Dans un passé plus ou moins récent, le peuple béninois tout entier avait déjà assisté impuissant aux menaces de Nicaise Fagnon à Dassa suite à une manifestation des partisans du président Bio Tchané. Cette succession de menace dont est passé maître, les sbires du chef de l’état s’est fait aussi entendre a Tchaourou de la bouche d’un élu FCBE. De plus, les partisans du chef de l’état ont utilisé le département de la Donga le week end écoulé pour sonner la cloche de la division sociale. En effet, l’introduction de la religion dans la campagne de 2011 apparaît comme l’aveu d’échec du camp présidentiel. « Yayi le candidat des musulmans de Djougou » voila la nouvelle trouvaille des yayistes. Les vodouistes et les chrétiens n’ont donc plus le droit de soutenir le chef de l’état, cela est bien valable pour les autres obédiences religieuses. Que veut on faire croire au peuple lorsque devant le chef de l’Etat, Nicaise Fagnon et Allasane Djemba scandent allègrement des propos régionalistes, ségrégationnistes et méprisables.
Après avoir divisé les localités et les familles, le président de la république semble avoir jeté son dévolu sur les religions. Il faut retenir que les religions sont les seules structures indépendantes qui peuvent jouer encore un rôle dans l’accalmie en cas de conflits rangés.
Le peuple béninois doit se lever comme un seul homme pour faire front a ces diviseurs pour la sauvegarde de notre démocratie et de l’unité nationale chèrement acquise.
Prince Habib K./ DEFI-INFO