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A en croire le « Aimé Césaire » béninois, Me Robert Dossou serait de la bonne étoffe à l’instar de son illustre frère disparu Jacques.

 

Une faiblesse pour les intellos que trahit si bien le brûlot en guise de lettre ouverte à Yayi Boni du 22 décembre 2008 contre le Changement. Les flammes se déversent sur le docteur-imposteur, sur son incurie, sur l’ « insignifiance culturelle de son programme », à propos des idéologues par contre, moutus et bouche cousu.

 

 Et pourtant, il en existe, et non des moindres, sans lesquels les élucubrations du genre « émergence », « croissance à deux chiffres », « changement », « prospérité partagée », « lutte contre la corruption » n’auraient jamais pu trouver l’habillage conceptuel nécessaire.

Albert Tévoédjrè, Théodore Holo, Moïse Mensah, Mathurin Nago, Roger Gbêgnonvi, Adrien Ahanhanzo Glèlè ; O. B-Q pourrait bien nous dire ce qu’il pense d’eux. A moins que ces grands messieurs ne s’identifient aux thuriféraires tenus par le ventre dont parle sa lettre ouverte. Les Béninois voudraient savoir si l’auteur de Un piège sans fin continue de tenir en si haute estime Robert Dossou qui dirige une institution considérée comme le pourvoyeur de motifs de crispation pour la classe politique béninoise. Robert Dossou et sa Cour font partie intégrante de la crise qui plombe le mandat du Changement. Avec la complicité d’un autre grand professeur, Mathurin Nago qui tient en otage toute l’institution parlementaire grâce à une minorité de blocage composé d’élus sous procuration et tenus en laisse par des procédés d’un autre âge fondés sur le débauchage, la ruse, les retournements d’alliance, la traîtrise et le dol. Que dit-il de Gbêgnonvi (est-il le fameux ami du gouvernement dont parle la lettre ouverte du 22 décembre 2008) hanté par un come-back inespéré dans l’équipe du Changement d’où il a pourtant été viré sans ménagement au bout de 10 mois seulement.

 

Le docteur-président ne commet pas ses forfaits seuls. Les animateurs du séminaire d’Abomey-Bohicon se chargent de lui régler son compte sur le terrain politique. Hommes de science, les Bhêly-Quenum devraient s’occuper de tous ceux qui trahissent l’intelligence au profit au nom du ventre.

 

A la lutte politique devrait s’ajouter la guerre idéologique…



 

Tag(s) : #EDITORIAL
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