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Communiqué de presse des partis de l'opposition du Bénin: Yayi Boni doit respecter notre démocratie

 

 
 
Le samedi 18 Juillet 2009, le gouvernement a interdit la marche pacifique des femmes du parti NEP-Mixalodo. Le mardi 21 Juillet 2009, ce même gouvernement réédite le même exploit liberticide, en empêchant les travailleurs de s’exprimer. Après les Départements de la Donga-Atacora, ceux du Borgou-Alibori et celui des Collines, où un certain Ministre ne voudrait plus voir se dérouler que les manifestations favorables au Chef de l’Etat, l’Atlantique-Littoral s’inscrit désormais au nombre des départements que le pouvoir FCBE rêve de transformer en cimetière de nos libertés et de la Démocratie.
 
Face à une situation aussi grave, les partis membres de « l’Inter-Groupe G et F » élèvent la plus vive protestation. Ils s’inquiètent de la fascisation de plus en plus affirmée du pouvoir FCBE et attirent l’attention de toutes les forces vives de la Nation sur la dangerosité d’un gouvernement en désarroi. Un tel régime est capable de tout, surtout du pire. Le meilleur rempart contre les arbitraires de ce régime, c’est une lutte déterminée, dans vigilance et la solidarité, pour défendre chaque centimètre carré de nos libertés démocratiques. La dictature s’installe, quand les citoyens se taisent ou se complaisent dans l’inaction. Notre peuple ne peut tolérer l’instauration, au 21ème siècle, d’un régime anachronique qui pille et gaspille les ressources publiques et qui cache de moins en moins sa volonté de réduire les citoyens au silence.
 

Les partis, mouvements et alliances politiques, les syndicats, les organisations de la société civile, les personnalités, tous les démocrates, les Béninoises et les Béninois doivent désormais constater et condamner la forfaiture : après avoir désarticulé notre économie, le gouvernement dit du « changement » et sont chef continuent d’asséner des coups mortels à notre démocratie. Ce régime qui a décrété unilatéralement l’état d’urgence, en violation flagrante de la Constitution, pour lutter contre les inondations, n’hésitera certainement pas à recourir à des mesures illégales pour bâillonner nos libertés, afin d’assurer sa survie.
 
Chacun doit désormais se sentir concerné : tout arbitraire commis et toléré constitue un encouragement à la dictature.
Yayi Boni doit respecter notre démocratie ou démissionner !
 
Non à la dictature !
 
Oui à la démocratie !

Fait à Cotonou, le 22 Juillet 2009

Ont signé :
Le MADEP, Le PRD
Le PSD, La RB,
FORCE CLE

Tag(s) : #EDITORIAL
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