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L'émergence du roi Boni 1er analysée par les amis (innocents) du Bénin

 

Alors que les change-menteurs s'empiffrent, les populations béninoises souffrent !!!

Un DRFM du ministère de la santé a dû démissionner pour ne pas assister à la  danse

macabre des mafieux du ministère. Yanayi est devenu YAWA pour de nombreux braves béninois. Si le mafieux en chef de cette escroquerie nationale veut verser son sang, qu'il le fasse ici et maintenant. Personne, en dehors de sa cour (de plus en plus vide), ne versera une seule larme. Emergence avez-vous dit ?

 

Lisez plutôt !!!

 

I.B. 

 

07 août 2009

Première semaine de satge au bénin!!!
"BONJOUR la France!

    Notre stage infirmier dans l'hôpital de zone de Boko près de Parakou a débuté cette semaine après un mois bien rempli. C'est l'hôpital St Jean de Dieu. Nous avons été très bien accueilli par Mme Edith la cadre supérieure infirmière. Un stagiaire infirmier de bloc opératoire ainsi que d'autres personnes nous ont fait visiter les différents services, laboratoire, imagerie médicale, buanderie (laverie), l'administration. Nous nous sommes répartis dans nos services respectifs : Marie B et Nolwenn en Pédiatrie, Laure et David alternent entre le Bloc Opératoire et la Chirurgie, Marie C est en Médecine, Aliénor en Maternité. Nous avons retrouvés deux étudiants belges : Jean-Christophe (étudiant en médecine) en Pédiatrie et Luce (étudiante sage-femme) en Maternité. Ils seront là pendant toute la durée de notre stage. C'est intéressant d'échanger avec eux en cette première semaine car ils sont là depuis 2 mois. 

    En Pédiatrie, nous découvrons des maladies peu communes en France. C'est la saison du paludisme donc nous retrouvons de nombreux enfants atteints de PGFA (Paludisme Grave de Forme Anémique). Il y a des infections digestives se manifestant par des diarrhées, des douleurs abominales, de la fièvre et des vomissements (par exemple la salmonellose). De plus un enfant atteint de la rougeole à un stade avancé et compliqué d'un paludisme est décédé le deuxième jour de son hospitalisation. Un enfant atteint du tétanos est sorti avec son père contre avis-médical car il ne pensait pas que la médecine serait efficace, il allait s'en remettre au vaudou. C'est difficile à accepter surtout qu'il était certain que l'enfant survivrait hospitalisé mais décèderait s'il sortait.
 
Nous avons assisté aussi à une ponction lombaire chez une fille de 11 ans pour une méningite. L'organisation est complètement différente : les parents des enfants s'occupent des repas et de la toilette, les infirmiers font les actes techniques et l'administration des médicaments après que les parents les ai achetés à la pharmacie de l'hôpital ou celle de Parakou. En pédiatrie il y a beaucoup de transfusion (anémie jusqu'à 2.7g/dl!!), les poches de sang sont à la charge des parents. Avec la prescription et une glacière ils vont au centre de transfusion de Parakou et ramènent le sang total (il y a pas de culot globulaire, juste du sang total). Le test pré transfusionnel se fait avec un carton blanc, on mélange une goutte de sang de la poche et une goutte de sang de la personne. S'il n'y a pas de coagulation, on effectue la transfusion. Le personnel se protège beaucoup avec le port de gant et se désinfecte les mains avec de l'alcool. Les parents des enfants sont toujours là, surtout la mère, ils sont donc très présents dans les soins et acteurs dans la prise en charge de leur enfant. Les dialectes différents sont une barrière dans la communication mais avec l'aide de traducteurs (personnels soignants, autres parents...) on se comprend.

     En chirurgie, nous retrouvons essentiellement des hernies inguinales et des plaies infectées (abcès, accidents de la route...). Le premier jour nous avons accueilli une petite fille ayant eu un accident de moto deux jours auparavant. Elle est arrivé avec un pansement important fait à priori au village. Lors de l'ablation du pansement la boîte crânienne était visible sur environ 8 cm. On a désinfecté comme on a pû et elle a été transféré dans un hôpital disposant d'un chirurgien diplômé. A l'hôpital c'est de la petite chirurgie faite par des chirurgiens non diplômés mais compétents dans leurs actes. Un jeune patient de 12 ans est hospitalisé depuis 5 mois pour escarres généralisés (sacrum, genou, talon). Il est paralysé depuis plusieurs années et restait en position allongée constamment. A son arrivé les plaies étaient massives... L'évolution n'est pas vraiment favorable. La prise en charge des abcès est difficile car il y a un manque d'antalgiques. L'évacuation du pus se fait manuellement au lit du patient. Dur à supporter !!

En médecine, les pathologies rencontrées sont surtout la tuberculose et le tétanos... C'est assimilable à un service de maladies infectieuses. C'est très enrichissant car ce ne sont pas des pathologies courantes en France.
Nous allons également en consultation les après-midi (pas de soins l'après-midi en chirugie), c'est très enrichissant car nous participons activement à la pose du diagnostic. Un traducteur est également là pour pallier à la barrière de la langue. Les presciptions se font selon les moyens, parfois les posologies sont diminuées en raison d'un manque de médicaments.  Dans la réfection des pansements, le travail d'équipe entre l'aide-soignant et l'infirmier est omniprésent et très positif.

    Au bloc opératoire, les opérations consistent essentiellement en des hernies et des césariennes. Les soignants nous laissent participer dans la préparation du matériel, l'habillage du chirurgien... Le seul problème est les coupures de courant qui ponctuent certaines opérations.

    En maternité, Aliénor est très prise et très passionnée. Elle s'est occupée aujourd'hui des soins d'un nouveau-né après l'accouchement (couper le cordon, nettoyer le bébé...). Les infirmières et les sage-femmes sont très disponibles.

   En règle générale nous sommes tous contents de notre début de stage qui promet d'être extrêmement enrichissant.

   Nous sommes logé au centre Guy Riobé dans un dortoir à six. Nous avons tous un petit espace à nous car chaque lit est séparé par une cloison, une petite porte en tissu... Les matelas sont un peu trop mou mais le cadre est idylique : petit jardin, arbres, chauves-souris le soir...(énormes!!!), petite cour ensolleillée...

   Ce jour Marie B et Laure rédactrice. Plus d'infos sur les autres lieux de stage prochainement!!
BISOUS A TOUS!!!"
 
Posté par David Le Bohec
 
   
Tag(s) : #EDITORIAL
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