REPONSE CINGLANTE A C. AGBOTON

7 Juin 2007

Mon cher Christian,

Tu trouveras mes commentaires tout en couleur.

Monsieur ILLASSA,

Mon cher Christian,

Tu trouveras mes commentaires tout en couleur.

Monsieur ILLASSA, Droit de réponse 2 de M. AGBOTON

Vous ne répondez avec une formule particulière et un ton familier qui surprend beaucoup mon entourage. Si nous nous sommes rencontrés 2 fois par pur hasard, Nous ne nous connaissons point.

Tu as la mémoire sélective et cela ne m'étonne guère. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois et il y avait, à chaque fois, des témoins. Combien de fois je n'ai pas donné suite à tes invitations? En dernieu lieu, Noisy-le-Grand? Enfin, peu importe

Vous cherchez une porte de sortie à vos virulences passées et vous mettez en cause ma probité en portant atteinte à ma dignité et à mon honneur.

Si tu t'es senti visé, c'est ton affaire.Tu n'avais pas plus de droit que n'importe quel autre béninois pour répondre aux faits dont tu n'apportes toujours aucune démonstration du contraire. De ce fait, tu es hors sujet!

Je souhaite répondre de manière feutrée aux deux aspects de votre missive et, je ne manquerai pas de mettre un terme à vos méthodes d'attaques gratuites; Vous pouvez compter sur moi.

Nous attendons toujours les réponses factuelles.

Que ceux de mes amis, qui ont été choqués par vos propos à mon égard, gardent leur sang froid et sachent que j'ai n'est rien perdu de mon honneur; Ma noblitude n'a pas encore étouffée ma tigritude.

Tout un chacun de nous a son honneur. Chacun en fait ce qu'il veut.

Il y a un devoir des hommes éclairés qui est plus important et qui ne tient pas seulement de la prudence, mais de la morale.

La morale veut qu'on soit probe. Malheureusement, tous ceux qui ont rêvé d'être à proximité du feu des lumières ne le sont pas tous et toujours. Dire que c'est à cause de toi que le Bénin est au C.E. de l'UNESCO est un mensonge grossier!

Lorsqu'une longue habitude consacre dans les gouvernants ou dans les classes des privilégiés vexatoires ou l'usage de l'arbitraire, la faute n'en est ni aux gouvernants, ni à cette classe, mais à la nation qui a toléré ce qui ne devait pas exister; Mais le peuple peut reprendre ses droits parce que ses droits sont imprescriptibles. Ce qui importe c'est la vigilance contre la mutation rapide des anciens oppresseurs et voyous de la République.

Ce ne sont là que des incantations.

Au cours des changements ou des révolutions douces comme celle que vient de connaître notre pays, le devoir des hommes éclairés est difficile à remplir; D'un coté se rangent les hommes modérés, de l'autre les hommes violents.

A toi de choisir ton camp, si ce n'est déjà fait.

Certains hommes, n'étant pas entrainés par une passion dominante, prêtent aisément l'oreille aux considérations individuelles et aux attaques personnelles.

L'amour propre se réveille en eux, le courtage s'ébranle, la fermeté se lasse, le calcul personnel un moment repoussé revient à la charge. La lâcheté prend mille formes et se travestit de mille manières. Elle ne s'appelle pas seulement prudence, raison, sagesse, appréciation des choses; elle s'intitule indépendance circonstancielle. Alors de quel camp êtes-vous?

Il s'agit, en l'espèce, de considérations factuelles dont on aimerait avoir des réponses précises.

Vous vous perdez et cela est normal, car quelle que soit l'incompatibilité naturelle de l'amour de la liberté et du fanatisme, ces deux choses se réunissent facilement dans la tête des hommes qui, n'ayant pas contracté l'habitude de la réflexion, ne peuvent recevoir les idées que sur parole, plutôt comme une révélation mystérieuse, que comme une suite de principes et de conséquences.

Oui, Monsieur le professeur.

C'est donc sous la forme d'un dogme, que la notion de la liberté se fait jour dans les esprits sans lumières et son effet alors est celui de tout autre dogme, une sorte d'exaltation, de fureur, l'impatience de toute contradiction, l'impossibilité de supporter la moindre réserve, le moindre changement dans le symbole de la croyance.

De la littérature...

Monsieur, je m'en excuse je ne peux rien pour vous; Il faut assumer vos choix du passé et, ne vous en prendre qu'à vous même.

"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin"

Vous me qualifier de "porteur de valises", je suis insulté dans le Nom que je porte et dans la probité notoire qui est la mienne; Car, il n'existe pas d'Hommes au monde capables de me transformer en porteur de valises.

Ce fût une suggestion et non une affirmation! Tout est dans la nuance. Eh oui.

Imaginez un instant, que vous entreprenez une oeuvre d'utilité publique et que des gens se mettent à faire du sabotage, tout simplement pour satisfaire leurs intérêts personnels; vous devez donner la preuve de votre citoyenneté; Cela ne m'a pas fait défaut, lors des journées culturelles du Bénin en France. Et, si c'est à refaire je le referai.

"Le tigre n'a nul besoin de crier sa tigritude"

Votre nostalgie du temps des porteurs de valises de vos anciens amis vous hante et vous pousse à des conduites peu honorables.

Des preuves, Monsieur le Procureur!

Je vous garantie qu'à compter d'aujourd'hui mes réflexions les plus profondes s'orienteront vers la proposition de règles de justes conduites avec une dimension universelle (Loi sur l'enrichissement illicite) pour retrouver toutes ces valises du passé que vous ranger derrière moi et non derrière vos anciens amis; Je vous le promets.

Pour une fois, nous sommes d'accord. Je suis prêt à t'apporter ma bénédiction.

En attendant, vous devez comprendre que le peuple a rêvé de la raison et la révolution fut en Avril 2006. Ce qui me distingue de vous c'est l'avantage inestimable d'être citoyen d'un Etat libre; je profite d'une situation douce au lieu d'être l'interprète du passé.

C'est une information? Je ne savais pas que tu as fait une révolution. Ou donc?

Ce que je crois c'est que la raison s'est mise en marche, elle est invincible. Ses partisans peuvent périr, elle survira et triomphera. Il n'existe qu'un moment pour la proscrire avec fruit: Ce moment est passé, tous les efforts sont vains. La lutte intellectuelle est engagée, l'opinion se sépare du pouvoir despotique, la vérité se fait jour dans toutes les têtes; Il ne sert à rein de la détourner et de faire croire à des manipulations financières au sein du comité d'organisation.

Aurais-tu oublié ton "aller-retour" de TOURS, lors de l'AG du CBF, pour faire des pieds et des mains à un Ministre? Tu craches dans la soupe déjà?

Je voudrais rappeler au passage que vous n'avez jamais participé à ce comité ni physiquement ni financièrement. D'ailleurs aucun fonds publics n'a financé ces manifestations.

Là, je suis consterné. J'ai dépensé 100,00 € avec mon épouse pour le dîner de gala, sans compter le reste. Lors de ce dîner, certains compatriotes ont sévèrement critiqué le contenu des assiettes. On a même failli en venir "aux mains". Combien as-tu dépensé? Lorsque le CBF organisa une semaine culturelle à Dourdan, tous les membres du bureau ont payé de leurs poches et ont travaillé bénévolement pendant plus d'une semaine. Ca, c'est la vérité.

Alors d'où tenez-vous vos informations. Votre informatrice ferait mieux de se taire et d'être prête à justifier son statut d'agent public.

Tu ne nous as toujours pas expliqué comment un petit pays comme le Bénin doit dépenser plus de 200.000,00 € pour une fête. Les chiffres publies, tu les as eu en mains. Il s'agit d'un document officiel. S'il s'agissait d'un financement privé, personne ne trouverait rien à dire. Je ne sais pas à quelle informatrice tu fais allusion. Ton noviciat dans le milieu associatif ne doit pas t' aveugler au point d'ignorer l'existence des "réseaux". Encore une fois, tu ne réponds pas aux questions posées. Tu les contournes.

"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin"

Quant au nettoyage de notre secteur public que vous exigez, il serait utile de revenir à 1990 (conférence nationale) pour rétablir le vrai statut d'agents publics et remettre ceux qui y sont par népotisme, à leurs occupations précédentes.

Que cela vous rassure, je ne suis pas de ceux là.

Je suis ravi de le savoir mais ce n'est pas le sujet. Il faut savoir circonscrire l'objet de son raisonnement pour ne pas s'égarer dans des conjectures futiles et inutiles.

Monsieur ILLASSA, ce fut mon dernier mot et mon dernier échange dans cette affaire que vous utilisez pour paraître.

Contrairement à toi, je n'ai aucune raison objective de paraître. Les légendes ne conduisent pas toujours vers la vérité historique! "Trahit sua quemque voluptas !"

J'ai pris un engagement pour laver mon honneur, il s'exécutera. Jean-Marie Chr. AGBOTON

Vous ne répondez avec une formule particulière et un ton familier qui surprend beaucoup mon entourage. Si nous nous sommes rencontrés 2 fois par pur hasard, Nous ne nous connaissons point. .