"Le président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, et le président de la Commission européenne, Monsieur Jose Manuel Barroso, se félicitent de l'accord qui a enfin permis cette libération et ce retour en Bulgarie des infirmières détenues depuis plus de huit ans, et du médecin palestinien, ainsi que de la mise en place d'un dispositif amélioré pour assurer les soins délivrés aux enfants victimes du sida en Libye", peut-on lire.
L'Elysée précise que la commissaire européenne aux Affaires extérieures, Benita Ferrero-Waldner, l'épouse du président français, Cécilia Sarkozy, et le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, qui s'étaient rendus dimanche en Libye pour finaliser les discussions sur le transfert des six, se trouvent eux aussi à bord.
Nicolas Sarkozy et Jose Manuel Barroso "saluent le geste d'humanité de la Libye et de son plus haut dirigeant et s'engagent à tout faire pour aider les enfants atteints du sida", poursuit l'Elysée, qui mentionne la "médiation" accomplie dans ce dossier par l'émir du Qatar.
"Ce dénouement n'aurait pas été possible sans les efforts et la détermination de la Commission européenne, et plus particulièrement du membre de la Commission européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero-Waldner, tout au long du processus, et sans l'engagement personnel de Mme Cécilia Sarkozy", conclut-il.
Le Haut Conseil judiciaire libyen a commué la semaine dernière en prison à vie la condamnation à mort des cinq infirmières et du médecin, jugés coupables d'avoir inoculé le sida à 460 enfants à l'hôpital de Benghazi. Cette décision ouvrait la voie à leur rapatriement en vertu d'un accord de 1984 sur les échanges de prisonniers. Ils sont détenus depuis 1999.
Une fois en Bulgarie, les six condamnés pourraient être graciés.