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Sévérin Adjovi sur « Cartes sur table » : « Ma ville est disponible, mais pas ma clé »

 

30 mars 2009 - LEMATINAL


Le maire de la commune de Ouidah, Sévérin Adjovi était ce dimanche 2009, l’invité de « Cartes sur table », produite par la Radio Océan Fm. Au menu des échanges, l’épineux dossier de la clé qui tue à Ouidah.

Le maire de la commune de Ouidah dénonce la politique du diviser pour régner et le terrorisme qui caractérisent la gestion actuelle au sommet de l’Etat. « Yayi Boni doit faire attention aux démarcheurs politiques qui tapissent dans ses rangs et veulent semer la division dans le pays en récompense de leur réélection à l’Assemblée nationale ou à d’autres postes. Ce sont eux qui ont commis de gros bras venus effrayer les paisibles populations de Ouidah pour tenter de montrer que la population est divisée ». Tenus ce dimanche sur Océan Fm, ces propos expriment sans ambigüité aucune, le sentiment du premier responsable de la commune de Ouidah depuis 9 mois maintenant. Séverin Adjovi n’a pas occulté son indignation face à ce qui s’est produit le 22 mars dernier dans cette commune. « Ce qui s’est passé à Ouidah il y a une semaine, n’est pas qu’une affaire liée à une rivalité entre les deux enfants de Dah Gbo Hounon. La politique s’en est mêlée », regrette t-il. Cette affaire a donc été agitée pour discréditer sa gestion. Selon le maire Adjovi, certains, à l’instar du député Célestine Adjanohoun, étaient contre sa candidature à la tête de la commune. Cette dernière avait tenté de le dissuader d’abandonner l’aventure au profit d’un autre, aujourd’hui membre des Fcbe, a-t-il affirmé avant de qualifier de contre vérités les déclarations de Célestine Adjanohoun selon lesquelles cette dernière affirmait avoir essayé sans succès d’organiser une rencontre entre le Chef de L’Etat et lui. Concernant son bilan à la tête de la mairie, Sévérin Adjovi affirme que des efforts ont été consentis dans les secteurs des infrastructures sociocommunautaires et la formation du personnel de la mairie. Interrogé sur la thèse du complot dans l’affaire du cambriolage du siège de la Rb, le maire de Ouidah affirme que le président Soglo n’a pas besoin d’inventer un coup aussi grave pour s’acheter une quelconque crédibilité. D’ailleurs le maire Adjovi a inscrit cette agression dans un ensemble de ce qu’il appelle « des signes annonciateurs d’une situation de tensions dans l’optique de 2011 ». Après avoir invité ses administrés à transcender leurs divergences, le maire Sévérin Adjovi affirme toutefois être convaincu que le Chef de l’Etat garant de l’ordre public, peut encore redresser le navire.

Calixte Adiyéton(Coll)



Tag(s) : #Politique Béninoise
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