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 19/12/2012

 

BENIN - Une république bananière, des cadres vétilles et vieillots, des députés godillots : Le terreau est fertile pour une révolution au Bénin

 

 Par Benoît ILLASSA

 

 

P.S. C’est à la demande expresse de l’ambassadeur YAÏ Olabiyi Joseph à l’UNESCO (un faux frère) que Benoît ILLASSA a été assigné par Boni YAYI devant les tribunaux français. Il en sort avec une pantalonnade. Benoît ILLASSA peut valablement dire aujourd’hui qu’il l’emmerde !!!

 

 

Les révoltes des peuples contre les régimes autocratiques et criminels sont un fait que tout être humain a le devoir moral de soutenir. Cependant, au nom de la prétendue « défense de la démocratie », force est de constater que les soutiens à ces manifestations populaires sont sélectifs et à géométrie variable chez les puissances impérialistes occidentales.

 

Les dirigeants des puissances occidentales qui se font les chantres et défenseurs de la démocratie et leurs médias occidentaux sont aphones et aveugles pour les révoltes populaires dans nos contrées ou les habitants ont la peau d’ébène. Il y aurait en filigrane une philosophie raciste qui attesterait que le Noir serait immature pour la démocratie. L’ancien président français Jacques Chirac déclarait lors d’une conférence de presse en 1990, à Abidjan : « L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie » et son successeur Nicolas Sarkozy, dans son discours à Dakar en juillet 2007, affirmait : «L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Ces propos humiliants et méprisants reflètent le profond sentiment des impérialistes occidentaux à l’encontre des populations noires et du continent africain.

 

Malgré le sourire narquois du Président de l’Union africaine (UA), agent patenté de l’impérialisme éhonté, les bruits de botte s’entendent au Mali, en RDC, en République centrafricaine, etc.Le prochain pays touché par ce dernier recours des peuples trahis sera probablement le Bénin. En effet, même pendant la période révolutionnaire de sinistre mémoire du Président Mathieu KEREKOU, les béninois ne sont jamais tombés aussi bas. L’intrus qui ne connaissait pas la maison Bénin a reçu les clés avec la bénédiction des farots du groupe wloguèdè pour mettre le pays en coupe réglée.

 

La jeunesse béninoise doit, au besoin, verser son sang pour libérer la patrie en danger. La plume ne suffira plus. Prenons le maquis et les armes s’il le faut pour libérer le peuple béninois d’une conspiration qui veut le maintenir à genoux. Sans la révision de la LEPI des tricheurs, plus aucune élection dans notre cher pays, le Bénin. C’est désormais un devoir pour nous de rentrer en résistance contre les forces obscures qui se sont partagées les misérables richesses de notre pays.

 

J’entends encore ces forces obscures dire que, moi Benoît ILLASSA, j’ai été stipendié pour mes engagements militants. Que la foudre s’abatte sur tous ces oiseaux de mauvais augure qui jettent l’opprobre sur ma modeste personne. Je veux le dire et le clamer haut et fort pour que chacun comprenne. La sincérité de mon engagement se mesure à l’aune de mon patriotisme qui ne saurait se marchander à aucun prix. Ma seule richesse reste et demeure celle d’être né au Bénin et j’en suis fier !!!

 

Traîné devant les tribunaux par les ennemis de la liberté, j’en suis sorti blanchi et la tête haute. L’arrêt de la Cour d’appel de Paris devrait faire honte à tous ceux qui aspiraient à me museler. Les seules plumes que j’eusse perdues dans cette affaire sont les honoraires de mes avocats. Lorsque l’on mène un combat juste et patriotique, l’argent devient un outil et non un maître. C’est ma conception profonde de la vie. Je la dois à mes dignes ancêtres. Oui, j'ai perdu beaucoup d'argent dans cette affaire. C'est ce que voulaient mes ennemis. Dieu merci, j'ai les moyens de mes ambitions. C'est cela l'essentiel. Je ne suis pas le seul dans cette situation. Des dignes béninois sont devenu apatrides. J'en connais. Mon ami Aboubakar TAKOU a lui tout perdu: son outil de travail, sa dignité et son travail de journaliste "non aligné" !!!

 

Le digne fils de « Maman Kpêvi » que je suis n’a jamais courbé l’échine et ne courbera jamais l’échine devant qui que ce soit. C’est une question d’honneur et de dignité !!! Ceux qui, par mégarde ou par ignorance, attendent que je vienne leur demander pardon vont mourir de chagrin. Leur pouvoir éphémère ne résistera pas à l’assaut du peuple pour son vrai salut. J'ai aidé hier ceux qui sont devenu les bourreaux du peuple béninois aujourd'hui. C'était une erreur. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire.

 

Je pardonne les mécréants en ma qualité de Prince Tchabè originel, mais je n’oublierai jamais. Un prince pardonne toujours un ruptariusparce que les conditions de ce dernier l’empêchent de voir et de comprendre la lumière.  

 

Un budget de 1 044,494 milliards de FCFA contre 1 016,549 milliards en 2012 (en hausse de 2,7%) qui table sur une croissance économique de 4,5% pour une inflation de moins de 3%. Voilà, en substance, les prévisions du gouvernement pour la loi des finances 2013. Les ressources intérieures prévues sont de 796 milliards de FCFA et donc 248 milliards à rechercher, soit un déficit budgétaire de 3,4% (contre 4,1% en 2012 et 3,6% en 2011) qui oblige l’Etat à recourir à l’endettement extérieur et aux emprunts obligataires.

 

Par Olivier ALLOCHEME 

 

Une nation en perte d’âme. Parce que les responsables publics échouent à nous servir de repères, parce que nos mythes communs ont tous été abandonnés un à un, parce que les enjeux de développement sont balayés par une improvisation structurelle, les Béninois ne croient plus en rien. Au coin de la rue comme dans les beaux bureaux à air conditionné, l’atmosphère générale est celle du chacun pour soi, l’idée même du sacrifice patriotique est perçue comme la preuve d’une grave naïveté, celle du service à la nation comme une aberration. La démission collective nationale s’apparente à un fiasco des valeurs.

 

Comment en serait-il autrement ? Le régime Yayi, après avoir agité le torchon du changement, a fini par s’appuyer sur la vogue de la refondation. Celle-ci était censée aider à démultiplier nos énergies pour les tendre vers une nouvelle conception de la nation basée sur les valeurs. Rigueur, ponctualité, sens de la nation, défense de la chose publique, citoyenneté devaient figurer comme en lettres d’or dans le cœur de chaque Béninois. Ce concept a fini à la poubelle.

 

Il y a près d’un an qu’aucun discours du Chef de l’Etat, qu’aucun de ses ministres n’y a fait référence. Comme s’il ne s’était agi que d’un attrape-nigaud pour électeurs demi lettrés. Les élections terminées, les gadgets étant rangés, les slogans aussi, la refondation a trouvé sa place dans le musée des idéologies trop tôt nées et vite enterrées.

 

L’impact en est foudroyant. L’administration publique gangrénée par cette absence de repère idéologique stable s’encroûte de médiocrité et d’insoumission. L’autorité des ministres, bafouée par un présidentialisme surpuissant, est ravalée au rang de la marginalité par les cadres. Ceux-ci ont bon dos de ne se soumettre qu’à leurs propres lois, avec la ronde vertigineuse des ministres qui se succèdent dans leur département. L’effritement des valeurs ici trouve son pendant dans cette absence de résultats qui caractérise nos administrations. L’efficacité de service n’a jamais été aussi vide de sens.

 

On croyait que la perte des valeurs ne concernait que les jeunes. Elle embrase au contraire tout le corps social et fait son lit dans le cœur des citoyens ordinaires.

 

Elle s’incruste même dans l’arène politique où la décomposition de l’opposition est à l’œuvre. La naissance samedi du mouvement politique du maire de la commune d’Adjarra, ancienne chasse gardée du PRD, en est l’un des nombreux signes. Le parti de Me Adrien Houngbédji, pour n’avoir jamais pensé à la relève, se trouve confronté au spectacle hallucinant de sa propre déconfiture. Des pans entiers du groupe courent vers la rivière, déboussolés.

 

L’UN est réduite à sa plus simple expression, achevant de déstabiliser des centaines de milliers de partisans qui n’ont jamais eu de sympathie pour le régime actuel. Leur désarroi n’a d’égal que la satisfaction mal contenue des responsables de la RB. Ils ont trouvé leur compte dans la mouvance qui leur assure tranquillité et réélection. Quant à leurs partisans choqués et floués par ce revirement foudroyant…

 

L’échec successif des mouvements de grève de la CSTB et du Front des trois ordres de l’enseignement la semaine dernière, vient en ajouter. Ce sont des signes que les travailleurs ne croient plus du tout en leurs leaders syndicaux. Un déchirement interne atteint le cœur même du Front. Il faudra des efforts de compromis pour recoller les morceaux, tant les positions sont contradictoires. Et le citoyen béninois s’y perd dans les accusations de corruption et de trahison qui fusent de part et d’autre.

 

Les responsables syndicaux éclaboussés perdent en tout cas en propreté vis-à-vis de l’employeur. On leur rétorquera qu’ils ne sont pas eux-mêmes des modèles. Modèle, voilà le terme qui manque aujourd’hui dans une architecture sociale qui en a dramatiquement besoin. Qui donc nous indiquera le chemin à suivre ? Qui donc sera la voie ?

 

Le pays est en quête d’un nouveau messie. Nos idoles d’hier ont abusé de notre foi. Faux prophètes et bonimenteurs en tout genre, ils ont usé de la crédulité de ce peuple pour atteindre leurs buts. La duperie, le double langage et le camouflage en permanence l’ont transformé en un bloc de béton imperméable à toute politique de rénovation.

 

Faut-il maintenant nous tourner vers un nouvel horizon ou brûler les dieux qui nous ont bernés ? Questionnements sans fin…

 

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