anti_bug_fckNavrant Pascal Sevran sevré de rentrée et enfin poursuivi en justice !

Navrant Pascal Sevran sevré de rentrée et enfin poursuivi en justice ! 
26/08/2007

L’animateur vedette français Pascal Sevran, qui avait cru lui aussi naturel d’utiliser son "privilège" de race et d’élite civilisée pour exposer avec une prose puérile ces «thèses» sur la copulation à tout va des Noirs d’Afrique, sera privé de rentrée médiatique officielle sur l’audiovisuel public en septembre 2007. Si on enlève qu’une rentrée de moins ne devrait pas trop traumatiser l’ancien garçon coiffeur au compteur intellectuel quasi transparent, le présentatort (et à travers), par ailleurs très apprécié sur Pink TV -média communautaire homosexuel- se mordra certainement les doigts à défaut d’autre chose, lui qui sévissait depuis 22 ans dans les programmes cultes «La Chance aux chansons» devenu en 2001 «Chanter la vie» sur France 2.

L’histrion, ancien mitterrandolâtre passé au sarkozysme préventif et prébendier comme beaucoup de ses homologues, s’était laissé aller, dans un machin de librairie que l’on qualifie de livre écrit par lui, «Le privilège des Jonquilles», à quelque coup de pied de l’âne au postérieur d’une Afrique et d’un Niger avant dernier pays supposé à l’indice de développement humain. Sûr de son fait, décrivant un safari-photo au Niger, territoire "misérable" dont il se demandait si c’était un pays ou un cimetière, l’inculture de celui qui ne se priva pas de justifier le tourisme sexuel en Asie le poussait à une aventure phraséologique périlleuse : «La bite des Noirs est responsable de la famine en Afrique». Navrant Pascal Sevran parlait d’enfants que l’on «ramasse à la pelle» tellement la fécondité débordante des Africains les déverse à n’en plus pouvoir. Interrogé par le journal Var-Matin du 02 décembre 2006, il avait signé pour ainsi dire ses actes, rajoutant qu’il fallait «stériliser» la moitié de la planète.

Ces propos avaient choqué beaucoup d’antiracistes, mais pas suffisamment dans les milieux de prise de décision pour que l’auteur de telles billevesées raciales soit mis au moins à l’écart de l’audience médiatique publique avec une condamnation judiciaire exemplaire. Quelques associations de la communauté noire aux desseins troubles et ambigus, acoquinés pour la circonstance aux vieilles outres des alibis antiracistes de la république, avaient proposé avec Sos-Racisme, la suprême idiotie pseudo réparatrice d’un voyage de Sevran en Afrique pour y réaliser un reportage ! La réponse à des écrits devant tomber sur le coup de racisme serait alors une sympathique émission et un voyage exotique en Afrique, seule idée lumineuse des droits-de-l'hommistes et de quelques groupuscules de Noirs. Sans commentaire.

Tout ce mépris, et il y en a d’autres … [et tôt ou tard ceux-là aussi seront rattrapés par la même logique], est désormais en train revenir à la charge de son envoyeur puisque Jean-Claude Jouhaud dit Pascal Sevran est provisoirement sans émission sur le service public, même si on croit savoir qu’il retrouverait l’antenne plus tard (?). Officiellement l’émission culte serait remplacée par une émission sur le football pour changer.

On peut voir aussi les développements des rapports entre la France et le Niger, très tendus depuis quelques mois pour comprendre cette mise à l’écart de l’humaniste malthusien négrophobe. D’une part le Niger a officiellement déposé courant juillet 2007 une plainte contre Pascal Sevran qui devrait donc logiquement s’expliquer devant les tribunaux. Une plainte exigeant «justice et réparations» qui arrive quand plus personne ne l’attendait plus, mais au moment où la France est accusée par le Niger d’instrumentaliser une rébellion Touareg pour garder le monopole de l’exploitation léonine de l’uranium. Autant d’aspects géostratégiques, comme la production d'électricité en France à 30% dépendante de l'uranium du Niger, qui échappent superbement à la voix suffisante du navrant.

L’uranium des Noirs sera peut être responsable de l’infortune d’un olibrius grisé par la popularité et l’opulence mais cette affaire qui, au regard de sa gravité, est retombée bien trop vite de l’intérêt des vrais antiracistes montre aussi les progrès que l’action militante, républicaine contre les négrophobies et xénophobies doit encore accomplir. Plus vite et mieux.