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Ville de Ouidah:Les forces de l’ordre en état d’alerte 7 janvier 2008
Suite à des informations persistantes faisant état de ce qu’un navire contenant des armes de guerre et de la cocaïne se dirigerait vers les côtes de la ville de Ouidah, les autorités béninoises ont pris des mesures pour faire face à un danger très imminent. Les forces de l’ordre sont en place depuis le jeudi dernier et sont prêtes à intervenir.
L’alerte est au maximum dans la ville de Ouidah. Cela fait déjà cinq jours que les différentes unités spécialisées de la police y sont déployées. En plus d’elles, il faut ajouter la présence des services de renseignements. Tous ces éléments de la sécurité publique sont en place dans l’espoir d’opérer un coup de filet. Si les informations venaient à être confirmées, un navire serait dans les eaux pour accoster discrètement sur la côte de Ouidah. Il aurait à son bord une importante quantité de cocaïne, des armes de guerre et des munitions. A l’heure où nous mettons sous presse, les informations semblent de plus en plus dignes de foi. Car, des éléments devant conduire les forces de l’ordre sur cette piste, les rapprochent de l’évidence. Alors si dans la réalité, les trafiquants devaient aller jusqu’au bout de leur navigation sans dévier de leur trajet initial, la ville de Ouidah va une nouvelle fois faire parler d’elle. En juin dernier, un navire rempli de cocaïne avait chaviré aux larges d’un village de Ouidah appelé Docloboé. L’affaire est toujours entre les mains de la justice qui enquête sur toutes les implications liées à cette situation. Tout porte à croire que Ouidah sera dans les jours à venir sous les lumières des projecteurs. Cette cité historique qui a une histoire très célèbre dans le trafic des esclaves, est peut-être en passe de devenir une plaque tournante du trafic prohibé. A l’instant, on parle avec des éléments détenus par les agents des renseignements. Les différents corps habillés sont mis à contribution pour intervenir en cas de besoin. La marine béninoise est aussi activée sur la côte. Elle patrouille depuis jeudi dernier. La surveillance n’est pas que sur eau. Elle se passe aussi sur terre avec ces différentes unités de la police et des éléments de l’armée.
Fhn