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18 février 2008 - Préparation des communales à Savalou : Guerre larvée entre Alia et Adadja

Les forces Cauris de la commune de Savalou éprouvent de sérieuses difficultés pour unir leurs efforts. Une situation qui s’explique par la « guerre larvée » que se livrent le député Edgar Alia et le ministre Désiré Adadja pour le positionnement des pions. Edgar Alia veut en découdre avec Désiré Adadja. C’est en tout cas la compréhension à avoir des derniers agissements notés dans l’arrondissement de Logozohè. De justesse, le pire a été évité. Selon nos investigations, les samedi 9 et dimanche 10 février 2008, le village de Logozohè a été le théâtre d’un incident malheureux. A l’origine, la décision d’Egar Alia d’organiser une marche de soutien au Chef de l’Etat suivre d’un meeting. Cette décision considérée au départ comme une rumeur, a été confirmée par un communiqué radio signé de l’ancien ministre qui n’avait pas cru devoir aviser l’autorité communale, comme l’exigent les textes. Plus important est que les populations du village totalement hostiles à Edgar Alia disent ne pas être associées à l’organisation de ces manifestations. Elles ne comprennent pas qu’on fasse débarquer des gens d’Abomey-Calavi, de Savalou, de Lahotan, de Gobada etc pour marcher à Logozohè alors même que sur place des militants convaincus Fcbe s’impatientaient depuis longtemps pour témoigner au chef de l’Etat leur soutien comme le font ailleurs d’autres populations. A titre d’exemple, le bus sorti du campus d’Abomey-Calavi, officiellement pour raison pédagogique, a transporté 52 personnes à Logozohè dont la majorité n’est pas du village. Cela a choqué davantage les populations. Aux côtés d’Egar Alia, il y avait d’autres cadres de la localité tels que le Recteur de l’Université de Calavi, l’ancien député Rb Léopold Faïzoun pour ne citer que ces deux.

La tension a monté d’un cran

Face à cette situation, les populations mécontentes les ont invités à reporter lesdites manifestations à une date ultérieur afin qu’elles voient comment y participer elles aussi. (Voir ci-joint la lettre adressée au maire dans ce sens). Tenant compte de cette donnée et surtout des risques d’affrontements entre les manifestants pour la plupart étrangers au village et les populations résidentes, le maire de Savalou qui, selon les informations recueillies, n’aurait pas reçu une demande dans ce sens, a interdit lesdites manifestations. Mais les initiateurs de la marche ont tenu à passer outre l’interdiction du maire sous prétexte que son mandat est déjà arrivé à expiration et qu’il y a vide juridique. Il a fallu la police et la gendarmerie de Savalou pour calmer les ardeurs des uns et des autres. Finalement, il leur a été imposé de ne pas manifester sur les lieux publics. Ils se sont alors repliés au domicile de celui qu’ils entendent positionner sur la liste Fcbe Augustin Hodonougbo contre le maire Boniface Vissoh qui a le soutien total des populations de Logozohè pour y tenir leur meeting sous la direction de Edgar Alia. Le lendemain dimanche 10 février 2008, les initiateurs desdites manifestations reviennent à la charge imposant de force aux étudiants transportés sur les lieux de faire leur marche interdite la veille. Effectivement, la marche a commencé mais fut vite stoppée par les populations. Il a fallu à nouveau l’intervention des forces de sécurité pour éviter le pire. Une situation qui interpelle le chef de l’Etat, premier responsable Fcbe. Aujourd’hui dans toute la commune, la tension est vive comme à Logozohè. Une situation qui traduit la volonté d’Egar Alia de ne pas se laisser faire. En revanche, Désiré Adadja semble œuvrer dans le sens d’une union de toutes les forces Cauris de la commune une situation bien difficile à gérer.

Grégoire Amangbégnon

Tag(s) : #Politique Béninoise
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