BENIN: le roi Boni 1er aime trop palabre

Note de lecture: Il a été élu pour garantir la paix , la sécurité et la prospérité aux béninois. Le voilà, tel un pyromane, entrain d'allumer les feux de la haine à travers tout le pays.

Qui osera calmer la mélancolie du roi Boni 1er ???

Vite, que le renard de Drêgbé vienne retirer du "marché" le produit qu'il a vendu à tout un peuple incrédule !!!

Nous l'avions dit hier, nous le redisons aujourd'hui. Et si les accoutrements, de Président de la République, étaient tout simplement trop larges pour les épaules du Docteur-Messie-Président ???

Apparemment, l'Homme a du mal à s'installer et à mériter le fauteuil du palais de la marina.

I.B.

Nouveaux remous de levée d’immunité parlementaire sous le changement, le roi Boni 1er aime trop palabre

LE BENINOIS LIBERE 4 septembre 2008

Il y a deux ans, c’était l’honorable Issa Salifou. Puis un an après le même député. Le crime du patron du G13 avait été d’avoir égratigné l’ire de sa majesté. Aujourd’hui, c’est Fikara qui n’arguait récemment au palais des gouverneurs le gros moi du chef de l’Etat. Ils sont allés réveiller une vieille affaire pour justifier une éventuelle levée de l’immunité parlementaire du député Fikara. Le G13 ayant craché sur l’offre de Yayi d’entrer au gouvernement, la moindre étincelle sera prise pour un brasier pour permettre à Yayi de frapper. Et un Robert Dossou, l’autre Nago, est toujours là pour jeter le dé. Reste à savoir si l’actuel président de la Cour a constitutionnellement compétence pour se lancer dans ce débat. Toujours est- il que tout ceci fait partie du grenier de menaces et d’actes pour intimider et fatiguer les non Yayi. Même si dans le cas d’espèce cette supercherie vise à occuper les très fâchés du parlement pour les éloigner de la destitution de Nago, il n’en demeure pas moins vrai que ce topo est le résultat d’une des crises d’humeur du chef de l’Etat. Saka Fikara qui a conduit le G13 à rejeter l’offre de Yayi d’entrer dans son gouvernement après avoir nargué récemment sa Toute puissance du palais de la Marina, doit payer. Tel a été le verdict de la cour royale à l’encontre du député. Une forme de gouvernance qui ne devrait pas arriver dans le conteste qui est actuellement le nôtre. Une conjoncture de crise politique économique et sociale. Boni Yayi doit à présent oublier les détails pour faire face aux défis de l’heure. Le boom économique précède souvent les temps de guerre mais jamais une économie ne fleurit en temps de guerre. Le changement a déjà trop de problèmes pour que Boni Yayi cherche à régler ses propres comptes en allant dépoussiérer les histoires vieilles de dix ans pour les besoins de la cause. Ce n’est pas de ce pain là que les Béninois ont besoin en ces moments de crise aigues de manque du minimum social commun tant prôné par l’autre. L’immortel Tévoêdjrè.

Aboubakar TAKOU