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Gabegie au sein des sociétés d’Etat: LA GESTION DE ZACHARIE BOURAÏMA DANS L’ŒIL DU CYCLONE :

 (L’IGE DOIT ALLER A LA POSTE)

 

27 juil, 2009 | Par lautrefrat
 

La mauvaise santé financière de plusieurs sociétés d’Etat sous l’ère du changement est une réalité tangible. De la société béninoise d’énergie électrique à la société nationale des eaux du bénin en passant par la Sonapra, Bénin Télécom Sa et autres, on assiste à une descente aux enfers, cause principale de la gestion hasardeuse imputable à ses différents directeurs généraux. Le cas de ces sociétés ci-dessus citées, édifie quant à la gabegie érigée en système de gestion.

C’est à la poste du Bénin, qu’un autre scandale financier est orchestré en ce moment précis, avec la bénédiction du directeur général actuel, Zacharie Bouraïma. En effet, d’importants mouvements financiers en direction du vieux continent ont lieu ces derniers temps.

 

De sources généralement bien informées, on apprend que c’est la bagatelle de deux millions de nos francs qui sont mensuellement transférés sur un compte fictif qui en réalité, appartient à une autorité bien connue de la maison de la poste du bénin puisqu’elle y joue, un rôle de premier plan. Courant avril dernier, un virement très important (dont nous taisons les références pour le moment) a été fait sur un compte bancaire. Et le cycle continu de plus bel jusqu’au jour d’aujourd’hui. L’argent de la poste est donc en train d’être dilapidé au moment où la société ne se porte pas financièrement bien, outre mesure. Sous le changement, les vieilles habitudes n’ont donc pas disparu et Boni Yayi a l’obligation d’envoyer l’inspection générale d’Etat (IGE) au niveau de la poste pour contrôler la gestion de l’actuel directeur général. Ceci permettra d’établir la responsabilité des uns et des autres, dans cette situation on ne peut plus très préoccupante au niveau de la société.

 

La gestion du directeur général, Zacharie Bouraïma doit être passée au scanner pour éviter à la poste, une saignée financière dont les signes annonciateurs existent déjà et seront bientôt, étalés sur la place publique. Ce qui risque d’être préjudiciable pour la société.

 

La récurrente question de la gestion faîte des sociétés d’Etat continue donc de se poser sérieusement même sous le changement, dans cette petite langue de terre étroite qu’est le Bénin.

 

Halidou Koussé a encore du métier après le rapport sur l’organisation controversée du sommet de la Cen-sad à Cotonou. Et sa prochaine destination doit être la poste.

(A suivre)

Arthur Sètondji



Tag(s) : #Politique Béninoise
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