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Cynisme politique  à l’ère du changement

 

Yayi multiplie les actes attentatoires à la paix et célèbre la paix

 

Par Ilarion KINGNON, DP/ Défi info  28/09/2009

 

Plus rien ne va. Le Chef de l’Etat sème chaque jour que Dieu fait, le doute dans le coeur du peuple béninois. Aucune garantie de paix ne pointe à l’horizon. Tout se passe comme si le Bénin est une chose appartenant à une poignée d’individus. Le messianique gagne notre pays. On contraint tout le monde à chanter rien que le changement. Yayi Boni veut être seul maître à bord. Avant ou après lui, il ne veut que lui et lui seul. Pro actif, il est très souvent l’invité sans carte en ses derniers moments dans nos confessions religieuses. Brûlant toutes règles, le chef de l’Etat s’était fait inviter la dernière fois encore sur les lieux de prière des musulmans à Agbokou à porto novo. Il s’y était rendu, les chaussures aux pieds à un lieu très sacré aux musulmans. Il s’y était rendu selon ses proches, pour casser Abdoulaye Bio Tchané, l’un de ses principaux challengers en 20011.

 

La provocation, le vandalisme, la violence sous toutes ses formes, telles sont entre autre les armes dont font usage les partisans du pouvoir aujourd’hui pour régler tous les problèmes. Ils sont apparemment prêts à tout, car ne reculent devant rien. Pyromanes, ils ont affiché clairement leur volonté de basculer ou de faire basculer ce pays à sang si les enfants du Bénin ne se lèvent pas très tôt. Les restrictions de liberté, les détentions abusives et sélectives, les violations répétées des doits humains, le vol et le pillage systématique des ressources de notre pays telles sont aujourd’hui des pratiques éhontées qui sont devenus des outils efficaces de travail pour ces apatrides qui jonchent les chaînes de télévisions ou radios  publiques pour embourber  le peuple. Les élections municipales et communales n’ont toujours pas encore fini. Le sap-cena continue de proclamer les résultats jusqu’à nos jours ; pendant que la loi électorale dit que la liste électorale n’est plus valable six mois après les élections. Les Mairies dont les Maires ne sont pas favorables à ce système de voyous subissent toutes les pressions de l’autorité préfectorale, ministérielle et parfois même du président de la république. Le chef de l’Etat a préféré la violence, la pression et le chantage à la place du dialogue. Au même moment, il veut faire croire par tous les moyens le contraire de ce qu’il est au peuple et aux partenaires au développement. C’est cynique. Mais heureusement, tout au moins, ce peuple n’est pas dupe. Après avoir vidé la caisse du trésor publique avec les multiples marches de soutien, ils viennent crier au voleur ! Les actes de vandalisme orchestrés la semaine dernière dans les locaux de la mairie de Lalo par les éléments de Fcbe, le parti au pouvoir, sont restés jusqu présent impunis. Pourtant, ses éléments sont connus de tous. Le Maire Clément GONONFOUN est libéré par la justice et repris par Yayi Boni dans une affaire montée de toute pièce par les partisans du pouvoir. Tout ceci se passe paradoxalement dans un période où Yayi et ses sbires célèbrent la paix avec le financement du PNUD dont les représentants sont pourtant là, voyant tout et entendant tout. Certains journalistes affamés et sérieusement éhontés se passent pour leurs griots. Ils se sont tapé un nouveau job : passer sur toutes les chaînes de radios et télévisions surtout publiques pour défendre les tares du changement. Au regard de tout ce qui se passe, il importe que tous les fils et  filles de ce pays puissent s’unir pour barrer la route à ces charognards qui ne veulent reculer devant rien. L’avenir du Bénin en dépend car, on sait quand ça commence mais on a jamais su quand ça finit. Enfants du Bénin, debout !

 

Ilarion KINGNON, DP/ Défi info



Tag(s) : #Politique Béninoise
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