Joseph Gnonlonfoun écarté de la Cour suprême: L'agence de placement Albert Tévoèdjrè ne fait plus recette au Bénin !!!

21 janvier 2011

Joseph Gnonlonfoun écarté de la Cour suprême: L'agence de placement Albert Tévoèdjrè ne fait plus recette au Bénin !!!

Il faut savoir quitter les choses avant qu'elles ne vous quittent dit un adage africain. Le renard de Djrègbé doit définitivement rentrer dans sa tannière. Il aura grassement vécu avec les deniers des différentes Républiques dahoméennes puis béninoises sans jamais rien prouver !!!

La tension est à son comble au Parti national ‘’Ensemble’’. La situation fait suite à l’échec des tractations pour faire nommer Joseph Gnonlonfoun, l’ex-président du parti à la tête de la Cour suprême. Le professeur Albert Tévoédjrè fait depuis face à une levée de boucliers sa propre formation politique.

Que fera le professeur Albert Tévoédjrè face à la tension qui monte de plus en plus dans son parti ? Surtout que la base n’accepte pas qu’il n’ait pas réussi à convaincre le chef de l’Etat des capacités du magistrat Joseph Gnonlonfoun à diriger la Cour suprême. Les militants du Parti national ‘’Ensemble’’ presque en lambeaux, se posent mille et une questions sur l’importance de leur soutien à l’action gouvernementale, dès lors qu’ils sont désormais les parents pauvres de cette mouvance. En effet, la moisson en postes ministériels et autres du parti est maigre, rappellent volontiers les militants courroucés. Il n’y a que trois d’entre les barons du parti à trouver leur compte dans leur soutien à la mouvance. Albert Tévoédjrè a pu gagner la médiature, le douanier à la retraite Julien Kpoviessi a été nommé chef brigade-port avant d’être affecté dans le Mono et Clémence Sikirath Fatoké promue à la tête d’une direction au ministère de l’Enseignement maternel et primaire. Et depuis là, plus rien. Entre-temps, il y avait eu les élections municipales, communales et locales. Là également, les militants Pne ont été lésés. Le Secrétaire général de la formation qui a été le seul à être positionné sur les listes, s’est retrouvé en huitième position face à d’autres militants. C’est alors que le professeur Albert Tévoédjrè débordé par les contestations, a dû proposer l’ancien conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) pour remplacer Aboudou Saliou à la tête de la Cour suprême. Ce qui fut un échec. C’est justement ce qui fâche désormais au Parti national ‘’Ensemble’’. Une fois, la tension était telle que les responsables du parti ont dû initier en catastrophe, une rencontre de crise à Avrankou. Les discussions étaient longues, houleuses et tendancieuses. A défaut de s’entendre sur un point, la séance a pris fin en queue de poisson. A ce niveau déjà, il y avait trois camps antagonistes. Pendant que les uns préconisaient un soutien au groupe Abdoulaye Bio Tchané, les autres optaient pour une déclaration d’entrée dans l’Alliance ‘’Union fait la Nation’’ et un troisième camp préférait le statu quo, c’est-à-dire continuer à faire chemin avec le président Yayi Boni jusqu’à la fin du mandat. La tension qui prévaut depuis des mois vient d’être envenimée par l’échec des tractations pour porter Joseph Gnonlonfoun à la tête de la Cour suprême.

Une réunion de crise demain samedi

LEMATINAL