| | Demain 17 Octobre sera une journée de souvenir pour beaucoup de concitoyens, en particulier pour ceux qui dans les décennies 1960 – 1970 ont été très actifs – pour ne pas dire des activistes – des mouvements des jeunes et d’étudiants. Mais c’est parmi les acteurs de premier plan du régime révolutionnaire issu du coup d’Etat du 26 Octobre 1972, qu’il faut compter ceux pour qui le 17 Octobre 1982 est un anniversaire douloureux. En effet, c’est ce jour-là que les Béninois apprenaient de Cuba, où il était pour des soins, la mort de Ignace Boko Adjo, deuxième personnalité de la République Populaire du Bénin. Il avait 40 ans et était le président du comité permanent de l’Assemblée nationale révolutionnaire (ANR). Pour le régime qui allait célébrer le 26 Octobre, la dixième année de son existence, la disparition de Ignace Boko Adjo, après plusieurs années de maladie, va constituer une épreuve dont les historiens pourraient être amenés un jour à analyser les implications sur le cours d’une expérience révolutionnaire que le défunt a intégré en 1973, en bravant l’incompréhension, voire la réprobation, de certains de ses camarades des luttes étudiantes anti – impérialistes. Dans un documentaire prévu pour diffuser demain soir par la chaine LC2, le cinéaste François Sourou Okioh s’est donné pour objectif de faire (re) découvrir l’itinéraire de ce militant mort dans la fleur de l’âge, et qui a choisi de s’engager très tôt dans l’action pour émancipation et de développement de son pays. | |
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