Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  Annulation du voyage du chef de l’Etat sur la Turquie: Le roi Boni 1er échappe à une catastrophe aérienne

 

9 avril 2009 - LEMATINAL


Dieu et les mânes de nos ancêtres veillent sur la terre de Béhanzin, Bio Guerra, Kaba et Toffa 1er. Le Bénin vient d’être épargné d’un drame dont les conséquences lui auraient été incalculables. Le Dr Yayi Boni a échappé de justesse à un crash aérien.

Le président de la République, le Dr Yayi Boni ; le Ministre du développement, de la prospective et de l’évaluation de l’action publique, Irénée Pascal Koupaki ; le ministre en charge des Affaires étrangères, Jean-Marie Ehouzou ; la conseillère spéciale du chef de l’Etat à la diplomatie Alaji Boni Diallo, ainsi qu’une brochette de leurs collaborateurs et une partie de l’équipe de presse ont évité de justesse de passer de vie à trépas hier. Ils ont eu simplement de la chance. Dieu et les mânes de nos ancêtres veillent sur le chef de l’Etat, son gouvernement et le peuple béninois tout entier. Sinon, le pire, l’irréparable serait arrivé. En effet, dans le cadre de l’offensive diplomatique entreprise par le président Yayi Boni, il devrait effectuer une visite d’Etat du 08 au 11 avril 2009 en Turquie et du 12 au 14 en Iran. Tout était bien ficelé. Une partie de l’équipe de presse avait déjà devancé le chef de l’Etat en Turquie. Celui-ci s’était rendu hier matin à l’Aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cadjèhoun où l’attendaient les membres de la délégation officielle qui devaient l’accompagner dans son voyage. Accueil triomphal. Hymne national. Revue de des troupes. Puis le Dr Yayi Boni monte dans l’avion spécial affrété pour le voyage. C’est alors qu’une panne mécanique fut détectée. De sources dignes de foi, il s’agirait d’une fuite de carburant. Informé, le chef de l’Etat descend calmement de l’avion et invite ses collaborateurs à faire de même. Le « coucou volant » fut vidé des officiels béninois. Puis, le chef de l’Etat, retourne chez lui, annule son voyage historique sur la Turquie et réaménage son programme. En lieu et place de sa sortie vers l’Asie, Yayi Boni préfère poursuivre sa tournée nationale pour parler de révolution verte et de micro-crédits aux plus pauvres.

 

A quand l’avion présidentiel ?

 

Dieu aime le Bénin. Mais les Béninois eux-mêmes ne s’aiment pas. Sinon, comment comprendre qu’après 49 ans d’indépendance et 19 ans de Renouveau démocratique le Bénin n’ait pas pu s’offrir un avion présidentiel digne de ce nom. Et nos différents chefs d’Etat se sont contentés soit de faire au mieux des avions stop ou au pire d’affréter des « coucous volants ». Il paraît que la cherté d’un avion présidentiel n’est qu’un fallacieux prétexte pour certains qui continuent d’aller louer des « carcasses volants » pour les multiples voyages des différents chefs d’Etat qui se sont succédés au Palais de la Marina. C’est un véritable business, très juteux qui engraisserait depuis des lustres certaines personnalités sans foi ni loi qui se font peu de souci des conséquences des épaves volantes qui transportent nos présidents de la République. En tout cas, on ne peut plus continuer en plein 21 siècle de parler de location d’avion pour la délégation présidentielle. Car, la possession d’un avion présidentiel par le chef de l’Etat est un acte de souveraineté qui ne saurait s’accommoder de laxisme préjudiciable au peuple béninois.

M.T



Tag(s) : #Politique Béninoise
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :