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Présidentielle 2011: Hounsou Guêdê constate que Houngbédji a 65% des électeurs
 

jeudi 4 juin 2009, par DP Le Grand Journal

 

Au fur et à mesure qu’on se rapproche de 2011, les Yayistes perdent de plus en plus leur self-control. La forte union autour du président Adrien Houngbédji inquiète et la dernière manifestation est la déclaration hier du colonel Patrice Hounsou Guèdê, maire de la commune d’Abomey-Calavi.


Romain L. KIKI

 

Depuis l’historique marche des " UN " sur le ministère de la Santé, l’entourage du chef de l’Etat est déboussolé. Après les réactions boiteuses de l’UMPP le week end dernier, c’est le maire d’Abomey-Calavi, Patrice Hounsou Guêdê qui vient de confirmer qu’à la mouvance présidentielle, l’incertitude est déconcertante.

Dans une interview accordée au quotidien Le Matinal, Patrice Hounsou Guêdê déclare " Je pus dire qu’au moment où les 40% des électeurs de 2006 font bloc avec le candidat malheureux, certains militants FCBE traitent ceux qui vu, les actions du Chef de l’Etat, veulent venir dans la mouvance, d’ouvrier de 36ème heure. "

 

En effet, le candidat Boni Yayi avait obtenu au premier tour du scrutin de 2006 35% des suffrages exprimés. S’il a été élu, c’est grâce au soutien des partis aujourd’hui réunis autour de Me Adrien Houngbédji. Ces partis ont permis au président de la République de réaliser 75% au second round.

 

Cette donne est une préoccupation sérieuse pour les " mouvanciers " de plus en plus désespérés car, même les actions de charme de leur patron pour tenter de colmater les brèches ont été improductives. Les propos du maire d’Abomey-Calavi, n’est que l’Etat d’âme, l’expression de l’ambiance de désespoir qui règne dans le camp des Yayistes. Adrien Houngbédji qui a récolté 25% à chacun des deux tours en 2006, se retrouve mathématiquement avec le soutien de ses alliés à 65% au premier tour en 2011.

Boni Yayi, désormais homme du passif

En 2006, Boni Yayi était considéré à tord ou à raison, comme le messie qui apporterait le salut ou tout au moins l’amélioration des conditions de vie et une gouvernance publique irréprochable. Il était l’homme neuf sans passif politique. A moins de deux ans de la prochaine présidentielle, la paupérisation, les crises sociales, la mauvaise gouvernance financière etc. Ont créé une désillusion au sein de l’opinion. Aujourd’hui que Boni Yayi a fait ses preuves et ses résultats loin d’être à la hauteur des espérances placées en lui. Pourra-il retrouver ses 35% de 2006 ?



Tag(s) : #Politique Béninoise
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