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Mardi 7 juillet 2009 – Le Béninois Libéré

Acharnement mal inspiré, mal fagoté contre Lawani: Ça, c’est de la jalousie


Jalousie ! Jalousie… Il n’y a pas un autre mot dans le dictionnaire le Larousse ou dans le Robert pour qualifier ce qui pourrait expliquer l’acharnement de Boni Yayi contre son ancien ministre des finances Soulé Mana Lawani. Il n’est de secret pour personne, que ce soient les députés Fcbe, les membres du gouvernement, ou autre société civile pro- gouvernemental que le chef de l’Etat dans ses envolées coléreuses contre Lawani, en absence de griefs scientifiques, accuse   son ancien ministre de se comporter en chef d’Etat. Or, il est de notoriété publique que le passage du ministre des finances au gouvernement, n’a été qu’une séance de ‘’oui patron, oui patron’’ où le cadre de la Bceao brillait de professionnalisme pour  justifier et couvrir les improvisations, la mégalomanie et la gabegie de son patron. Comment comprendre que le même patron taxe  son ancien collaborateur d’avoir des élans de chef d’Etat. Voilà qui corrobore la thèse de jalousie que les proches même du chef de l’Etat utilisent pour qualifier ce qu’on peut désormais appeler acharnement de Yayi contre Lawani. Ayant constaté que la vilaine et grotesque affaire d’arrêté interministériel n’a pas marché (les Béninois ne sont pas des briques de 15 encore moins du madrier), le chef de l’Etat va déterrer la Cen-Sad pour chercher à coups de marteau et de burin, les poux sur le crâne du chauve. Si l’acharnement est destiné à fabriquer une certaine opinion publique contre Lawani en vue de le mettre un jour en difficulté, Yayi a déjà tiré à terre. Toute vilénie orchestrée contre Lawani se retournera droit contre l’envoyeur quel qu’il soit. L’amour dont jouit actuellement le ministre Lawani dans l’opinion publique n’est pas le fait du petit mortel qu’il est, c’est ce qu’on appelle en jargon exotérique ;  la signature de Dieu. Si c’est en grande partie la loi contre l’exclusion de la précampagne de 2006 qui a fait un certain Yayi, il va s’en dire que celui-ci,  dans ses débordements d’humeur incontrôlée, veut fabriquer en moins de quelques mois, un challenger qui n’avait jamais rêvé d’une telle chose. Il suffit seulement de voir combien de Béninois se sont sentis offusqués après avoir lu les intentions maléfiques contre Lawani dans le dernier communiqué du conseil des ministres pour comprendre la cote de popularité dont jouit ce cadre de la Bceao. C’est vraie que du point de vue de l’esprit, il n’apparaît aucune intention vicieuse orientée uniquement contre Lawani dans ce conseil des ministres, mais la réalité est là, tangible, teigneuse et têtue dans la conscience de l’immense majorité de nos compatriotes que Yayi en veut à Lawani et le vise. Il Faut dire que les services de renseignements et les autres instances du pouvoir chargés de le renseigner ne disent pas tout à Yayi. Ou plutôt qu’ils ne lui ont pas tout dit sur les conséquences du départ de ce ministre des finances et des raisons taillées au marteau pour

justifier son limogeage. La cote de popularité de Yayi déjà souffrante, a dégringolé. Même Parakou a vu dans ce limogeage un excès de zèle du chef de l’Etat.  Il y a des gens bien bénis de Dieu dont l’aura a horreur  qu’on les attaque gratuitement. Les ennemis de Yayi qui lui inspirent ce vilain plaisir de s’attaquer à son ancien collaborateur après avoir tout obtenu de lui,  sont en train de le pousser dans un précipice dont il sortira plus esquinté qu’un rescapé d’un crash d’avion. En tout cas, Dieu nous épargnera pour que cela ne soit jamais d’un Boeing 727 ‘’grabo’’, entendez grabataire, suivez mon regard.

Aboubakar TAKOU



 

Tag(s) : #Politique Béninoise
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