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Amenuisement substantiel des caisses de l’Etat: YAYI FAIT LE SALAMALEC A WASHINGTON
LA BANQUE MONDIALE ET LE FMI POUR SECOURIR LE CHANGEMENT
2 déc, 2009 | Par lautrefrat
Depuis hier, le chef de l’Etat à la tête d’une délégation béninoise, séjourne au pays de l’oncle Sam. Boni Yayi aura pendant quatre (4) jours, des séances de travail avec les autorités au plus haut sommet de l’Etat américain en l’occurrence, le secrétaire d’Etat, Hillary Clinton et quelques autorités à divers niveaux, du congrès américain. Le clou de ce voyage du chef de l’Etat au pays de Barak Obama qu’il ne rencontrera assurément pas, sera à n’en point douter, dans les locaux des institutions de Brettons Wood à savoir, la Banque mondiale et le Fond monétaire international (FMI).
Ce rendez vous du N°1 béninois avec ces deux grandes institutions financières à l’échelle internationale, dénote à n’en point douter, du malaise profond qui caractérise de plus en plus, le régime du changement après seulement, trois années d’une gestion à la limite de la catastrophe. L’amenuisement substantiel des caisses de l’Etat qui se justifie par la dilapidation des maigres ressources de la Nation à des fins électoralistes, menace sérieusement, la masse salariale des fonctionnaires. Le trésor public affiche ainsi, le triste visage d’un enfant malade. En effet, le régime du changement de plus en plus soucieux de la réélection en 2011 de son leader, a définitivement mis un coude sur les nobles ambitions contenues dans son programme d’action dénommé Agenda pour un Bénin émergent et se lance dans une précampagne sur fond de dons (des centaines de millions) à n’en point finir, à diverses communautés religieuses qui pullulent de plus en plus, le pays. A ceci, il faut ajouter, les sommes faramineuses dépensées pour le compte des meetings politiques de tous ces thuriféraires du régime qui ne chantent que le refrain désuet d’un concept du changement réduit au fil des années, à de simples slogans qui voilent à peine, la corruption érigée au plus haut niveau. Le dossier Cen-sad est encore frais dans la mémoire collective car aucun des mis en cause n’a été inquiété jusque là. Le régime du changement est donc caractérisé par tous ces milliards de nos francs qui sont dépensés à tour de bras. Résultat: les caisses de l’Etat se vident dangereusement et Boni Yayi est obligé d’aller faire »le salamalec » devant les institutions de Brettons Wood afin de surmonter les difficultés pour le règlement des salaires des travailleurs qui menacent de plus en plus. Cette visite de travail qui débute ce jour, s’achève le 03 décembre prochain.
Romaric Adjamonsi