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15/01/2016

« Le Petit Mussolini de Porto Novo, alias Le Comte a offensé ton père qui n’a plus la force de se venger… Venge-moi !, venge-moi, montre-toi digne fils d’un père tel que moi !… Accablé des malheurs où le destin me range, je vais les déplorer… Va, cours, vole, et nous venge !… » Hercule Don Diègue Nicéphore SOGLO

Imaginez l’option du PRD de se rallier aux FCBE dans la nuit du 19 au 20 mai 2015, lors de l’élection à l’Assemblée nationale. Le président Boni YAYI ferait élire Maître Adrien HOUNGBEDJI au perchoir afin de contrôler le bureau du parlement ainsi que les commissions permanentes les plus convoitées.

Pendant combien de temps encore la ruse, la fraude et la tricherie présideront-elles à la destinée et à la gouvernance de notre pays, le Bénin ???

IB

BENIN: Fidélités traîtresses des leaders béninois

Au XIXe siècle, pour échapper à l’impérialisme dévastateur de son cousin d’Abomey, le roi Toffa 1er plaça Porto-Novo sous le protectorat de la France, à l’impérialisme plus fort que celui d’Abomey. A preuve, la France vainquit Abomey et envoya son souverain en exil là même où séjournaient d’anciens esclaves partis du Dahomey, vendus par les leurs. Cette terrible humiliation infligée à Abomey poussa les Hwègbájaví à installer définitivement les Ayinonví en territoire boueux de félonie honteuse. ‘‘Ca leur colle à la peau. Ils ne font que trahir.’’ Affirmation qu’aura eu tendance á illustrer le gros malentendu de 1996, lorsque le leader des Tchokotchoko, également coryphée des Ayinonví, refusa ses voix au leader des Hwèzèhwè, également coryphée des Hwègbájaví. ‘‘On vous l’avait dit, ce sont des traîtres’’.

Pas impossible. Mais à la réflexion, pourquoi Toffa 1er aurait-il pris le risque de voir son royaume vassalisé par celui d’Abomey ? Pourquoi les Tchokotchoko auraient-ils sacrifié pour les beaux yeux d’Abomey les intérêts personnels de leur leader et les intérêts généraux de Porto-Novo ? Pourquoi s’obstine-t-on, du côté d’Abomey, à appeler trahison ce qui, du côté de Porto-Novo, est fidélité rigoureuse à des intérêts personnels et généraux bien compris ? Du XIXe siècle au XXe siècle, Porto-Novo a fait preuve d’une fidélité subjective constante.

Fidélité subjective qu’approuve parfaitement Abomey qui, au travers de la RB, vient, au XXIe siècle, de déserter l’Union fait la Nation (UN) pour se rallier spectaculairement au camp des vainqueurs au Parlement et au Gouvernement. Ralliement d’autant plus alarmant que la RB serait l’initiatrice de la constitution de l’UN, et qu’elle-même et ses partenaires n’ont eu de cesse de dénoncer une LEPI tronquée et une élection volée. Oui ! Mais les unions et les dénonciations, c’est pour prendre le pouvoir et en jouir à son tour dans un pays où, en l’absence d’idée, d’idéologie et de projet de société, la politique se veut un grand banquet où les plus habiles mangent et boivent sans retenue. Sous prétexte d’élections perdues, va-t-on vraiment laisser les gagnants proclamés continuer à se gaver de méchouis pendant que soi-même, par vertu politique, l’on se contenterait de manger des rats galeux, et ce, pendant cinq ans encore ? Aucun prétendu politicien béninois n’est assez vertueux pour appliquer une vertu politique que le Bénin n’a jamais cultivée. La RB a fait le premier pas vers le méchoui, ce qui reste de l’UN fera le second pas, et le peuple, naguère hurlant et dansant pour l’amélioration de ses conditions de vie, restera hagard et bouche bée. Il n’y a jamais de trahi que le peuple.

En son temps, on a fort critiqué une forte déclaration d’un leader béninois pour qui ‘‘les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient’’. On avait cru devoir crier haro sur le bodet, on avait eu tort, et on avait été injuste, car c’est toute la classe politique béninoise qui ne se nourrit que de ce principe tranquillement machiavélique. Du reste, la politique, ici et ailleurs, n’est jamais très loin du Prince de Machiavel. Ainsi, au XIXe siècle, si la France a protégé Porto-Novo contre Abomey, ce fut pour mieux asservir Porto-Novo et Abomey car, comme on le saura plus tard, ‘‘la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts’’. Et l’on a la faiblesse de croire que les auteurs de l’assertion servent vraiment les intérêts de la France et que, s’ils pillent de vastes empire en Afrique ce n’est pas pour s’enrichir personnellement : dans quelle poche enfouir tant de richesses pillées ?

On voudrait pouvoir faire état des mêmes circonstances atténuantes pour les politiciens béninois, praticiens assidus et verbeux des vaines promesses électorales à l’adresse du peuple analphabète, tenu pour bête et crédule, et qu’ils s’interdisent absolument d’éduquer. Mais alors qu’ils n’ont pas de poches assez grandes où enfouir tout ce qu’ils pillent, leurs mentors, qui n’ont que des intérêts, leur ont ouvert de vastes espaces de placement chez eux des richesses pillées de Cotonou à Malanville. Voilà pourquoi la circulation des biens va bon train tandis que celle des personnes achoppe sur Schengen. Un jour peut-être, pour leur simple distraction, ils demanderont aux peuples de se jeter à la mer ou de se précipiter du haut des collines. Alors, lassé des fidélités traîtresses de ses leaders, le peuple béninois se réveillera.

Roger Gbégnonvi

BENIN : De l’UN à la mouvance, Lehady Soglo ravale ses vomissures et descend pieds joints dans la turpitude

Hier voilé aujourd’hui mis à nu, le ralliement du parti la Renaissance du Bénin (RB) à la mouvance présidentielle est déjà officiel depuis le week-end dernier. Une option prise par le président Léhady Soglo président de cette formation politique qui fragilise davantage ses chances de se voir assis un jour dans le plus prestigieux fauteuil du palais de la Marina.

Avec les derniers développements de l’actualité politique au Bénin, on se rend bien compte de l’incontinence et du manque de conviction de certains hommes politiques. Pour ces derniers, rien ne compte plus que leurs intérêts personnels mêmes les plus minables. Dans le rang de ces « politicards », on retrouve malheureusement le président Léhady Soglo de la Renaissance du Bénin aux premières loges. En effet, depuis plusieurs années ce dernier s’est engagé dans la course pour la Marina avec des résultats encourageants qui donnaient encore d’espoir à la jeunesse béninoise, aux militants et sympathisants de son parti. La mise en place de l’alliance politique dénommée « Union fait la nation » sous ses hospices était bien un grand pas pour son élection à la tête du pays s’il travaillait réellement pour cela. Mais contre toute attente, le fils bien aimé de l’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo a décidé, au nom de la réponse à une prétendue main tendue de renoncer à ce fondement qu’il a pris des années pour poser.

Les vraies raisons de l’échec de Me Houngbédji

Au lendemain de l’échec du candidat unique de l’Union fait la nation, Me Adrien Houngbédji à la dernière élection présidentielle, nombre de voix s’étaient élevées pour pointer d’un doigt accusateur son directeur de campagne, actuel président de la Renaissance du Bénin, Léhady Vinangnon Miton Soglo. Pour les uns, ce dernier n’a pas fait la campagne électorale comme cela se doit aux fins de permettre au candidat unique de l’UN de franchir la barre du premier tour du scrutin. Pour d’autres, les renaissants ont contribué activement à son camouflet pour deux raisons. La première est que le siège de Vidolé qui a servi de direction de campagne pour l’union a été loué à coût de plusieurs millions au candidat Houngbédji. La deuxième estiment-ils, reste la bagatelle somme de 150 millions que le premier adjoint au maire de Cotonou aurait pris chez le candidat malheureux lors des derniers jours de la campagne électorale. Des allégations qui ne sont peut-être pas totalement fausses. Car, lorsqu’on analyse à fond et avec sérieux les agissements de la Renaissance du Bénin et de son président, on se rend compte qu’en réalité il n’ya avait pas de sincérité entre les responsables de l’UN à commencer par ceux de la RB.

Un marché de dupe ?

Si la Renaissance du Bénin rejoint ainsi la mouvance présidentielle, que se passera-t-il en 2013 au cours des élections municipales et communales ? Et en 2016 ? Léhady Soglo aura-t-il toujours le courage de se présenter à l’élection présidentielle ? Si c’était le cas, sous quelles couleurs ? Ces interrogations qui font la préoccupation des populations et observateurs de la vie politique du Bénin doivent également faire réfléchir les responsables de la RB et surtout son président Léhady Soglo. En effet, en s’alliant au régime en place, certains d’entre eux estiment que le chef de l’Etat va garantir la mairie aux Soglo puis soutenir leur président au cours de la prochaine élection présidentielle. Un véritable leurre. Les Houézèhouè doivent commencer par se détromper avant qu’il ne soit trop tard.

En fait, ces types de contrats que le président Boni Yayi a conclu avec les politiciens ont toujours fini mal et même parfois très mal. Les députés G13 de la 5e législature et même certains de leurs homologues des Fcbe en savent quelques choses. Cela est clair que même si le président Yayi donnait son soutien à Léhady Soglo, les cauris au niveau de la base ne l’accepteront jamais. Les injures, les critiques acerbes, les affrontements verbaux et même physiques entre les militants et parfois entre responsables de ces deux partis ne seront pas totalement digérés. Par ailleurs, il a tout été vrai que la mairie de Cotonou intéresse les Cauris. Or, l’entrée des renaissants dans les arcanes du pouvoir crée du coup une fosse entre eux et leurs anciens alliés de l’UN. C’est vraiment dans une situation très compliquée que Léhady Soglo et la RB viennent de se mettre. Aussi vrai que cela puisse paraître, le président de la RB a simplement ravalé ses vomissures.

Prince BOCO, L’autre fraternité

BENIN : Comme sous le protectorat de la France, le peuple béninois doit triompher de la farce, la ruse, la traitrise et la honte de HOUNGBEDJI et SOGLO !!!
Tag(s) : #EDITORIAL
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